Gears of War 2 : au chat et à la souris
On a assisté, lors de la Game Developers Conference, à la consécrationde Gears of War. Le jeu d’Epic a remporté le GDC Award du jeu de l’année face à des oeuvres telles qu’Okami ou encore Zelda Twilight Princess, alors que les votants décernant ce prix aiment à briser les conventions et n’hésitent pas à privilégier les oeuvres originales aux blockbusters. Au moment de recevoir la récompense, Cliffy B, lead designer à présent bien connu,s’est d’ailleurs montré assez surpris. Ravi, mais surpris.
Plus tard dans la semaine, il donnait une conférence sur le travail exécuté sur Gears of War, qui dévoilait quelques infosintéressantes sur le jeu, comme le fait qu’il était passé par beaucoup de noms avant de trouver son appellation finale : Unreal Warfare, Geist (nom abandonné car déjà déposé par Nintendo), The Worm (???)… Trois principales sources d’inspiration ont aidé Cliffy à construire sa vision du soft : Resident Evil 4, Kill Switch et Bionic Commando. Plusieurs idées de gameplay ont été abandonnées en cours de développement,notamment la possibilité d’acheter des armes en cours d’aventure etla mise en place d’un "moral des troupes", qui, arrivé à zéro, aurait entraîné des suicides dans l’escouade de Marcus Fenix. Le système d’ordres était, lui, plus complexe au départ.
Mais l’info issue de cette conférenceque tout le monde a relayée, c’est la confirmation d’un GoW 2. Cliffy B a en effet dit qu’Epic avait "l’intention de faire une suite". Seulement voilà : aujourd’hui, Mark Rein nie toute annonce et explique que son compère n’a absolument rien annoncé. Un méli-mélo qui ne change pourtant rien à l’affaire et ne trompe personne: avec plus de 3 millions de ventes dans le monde et un succès qui ne se dément pas sur le Xbox Live, Gears of Warconnaîtra inévitablement une suite, et ce quelque soit le moment où Epic et Microsoft l’annonceront "officiellement". Jouer au chat et à la souris avec les médias devient dans ces cas-là plus inutile qu’autre chose.
