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Le 21 mars dernier, c’est Activision qui a invité la presse à découvrir brièvement trois de ses titres ayant pour dénominateur commun d’être tous inspirés de films. Le programme de la rencontre démarre par une courte présentation des parts de marché et objectifs de la compagnie, laquelle s’avoue plutôt satisfaite de ses résultats. Ensuite, le premier à passer sur le grill est Spiderman 3. Soyons honnêtes, l’ensemble est une déception. Autant ses deux prédécesseurs avaient su s’en sortir plutôt honorablement, autant ce nouveau volet n’a pas vraiment convaincu l’audience présente. La première chose qui a choqué s’avère être une réalisation très loin du teaser de l’E3 dernier en haute définition. Il y a, certes, une distance d’affichage assez bonne, de la lumière dynamique mais les textures sont pauvres, les bâtiments sont tous similaires et la ville de New York ne donne pas l’impression de « vivre ». Du côté du gameplay, qui n’a pas bougé d’un iota, les combos contre les supers vilains s’enchaînent et se ressemblent, à noter qu’il est désormais possible d’effectuer plusieurs combos dans les airs même si ces derniers sont un peu bourrins. Quelques différences apparaissent pourtant : avant, par exemple, on pouvait attacher tout le corps d’un ennemi à un réverbère avec sa toile. Et bien maintenant, on peut l’attacher membre par membre ! Ce qui donne une jambe reliée à un poteau, un bras à un autre. Evidemment, dans l’absolu, cela ne sert à rien….

On ne remarque pas que des mauvaises choses dans ce Spiderman 3. Se balader à travers la ville de toile en toile s’avère être toujours aussi jouissif et les animations sont assez bien rendues, même si l’on déplore des bugs de collisions lorsque Spidey se rapproche un peu trop du sol. Comme dans le film, le symbiote est le thème principal du jeu et, une fois que notre héro en est recouvert, il arbore un nouveau costume, tout de noir vêtu. Ainsi, il sera possible de sauter plus haut, de courir plus vite et de provoquer plus de dégâts en passant en mode « Rage ». A noter l’intégration du QTE (Quick Time Event), qui consiste à interagir lors d’une cut-scène en appuyant sur différentes touches de la mannette. Nous avons eu le droit à une pleine démonstration du système dans le métro de New York, lors d’un affrontement avec Sandman. Le combat en lui même est classique : on assène plusieurs coups à son adversaire. Mais lorsque celui-ci est dans les vaps, il suffit de s’approcher de lui et d’appuyer sur un bouton du pad (X) pour déclencher l’action. Le tout s’avère être très rythmé en plus d’être classieux et donne ainsi plus de pêche aux phases de combats.

Le casting vocal est fidèle à celui de la version filmée mais quelques missions annexes seront intégrées dans le jeu (la version Collector proposera un personnage bonus au passage). Notre impression reste mitigée, avec peu d’évolution à souligner et une réalisation pas très propre. Nous aurions donc souhaité être davantage séduits par Shrek et The Transformers, autres titres montrés ce jour là mais les étoiles ne devaient pas être avec Activision.Du premier, nous n’avons vu que l’introduction étant donné qu’aucune version n’était prête à être présentée à la presse. Le second met en scène des robots polymorphes, à savoir qu’ils ont la possibilité de se transformer en véhicules. Et c’est tout ! Les décors sont d’une pauvreté accablante (manque d’éléments et de textures), les combats sont ennuyants et la maniabilité n’a pas l’air de soulever des montagnes. En conclusion, les journalistes qui assistaient n’ont pas eu l’air de vraiment apprécier, Activision aurait peut être du retarder cette confrontation et travailler davantage sa copie.