Des souris et des hommes qui bossent dur chez Disney !
Dans la tourmente des chaises musicales entre studios de développements et éditeur, Buena Vista – firme devenue depuis peu Disney Interactive Studios – tire son épingle du jeu (vidéo). C’est donc l’occasion de revenir sur l’actualité récente de cette compagnie qui fourmille de projets grâce à un entretienque Graham Hopper, l’un des grands pontes, a accordé au site Gamespot. De cette interview, il en ressort que le changement de dénomination provient, d’une part, de l’acquisition de deux studios depuis 2005 (Avalanche et Climax Racing) et de la création de deux autres (Fall Line et Propaganda), d’où l’idée de réunifier tout ce petit monde sous une même emblème et de l’autre, parce que 90% des produits de la compagnie proviennent de la branche Disney et que le nom étant un gage de qualité, il s’agit d’exploiter au mieux l’image positive qu’il draine.
D’un point de vue économique, la compagnie se porte bien et a mis en route de nombreux projets : ils viennent de sortir le jeu inspiré de la série Desperate Housewives sur PC après un accord passé avec ABC ainsi que leur premier titre à être une propriété intellectuelle originale, à savoir Jupiter Corp’s Spectrobes pour la Nintendo DS. En parallèle, ils se focalisent sur les prochains Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde et Turok (chez Propaganda et Touchstone) tout en poursuivant leur collaboration avec ESPN et Pixar tandis qu’Avalanche se concentrera essentiellement sur les licences Disney et Fall Line travaille actuellement exclusivement pour la Nintendo DS. A ce titre, Graham Hopper explique qu’ils ont pas mal d’idées à exploiter sur DS (ils sont quatrième producteur sur cette plateforme et deuxième sur GBA) et sur Wii. Par ailleurs, même s’ils reconnaissent ne pas être en mesure de tout faire, ils vont allouer 20% de leur budget de développement aux nouvelles licences « maison » afin de renouveler le catalogue, ce qui leur permet, entre autres, de tester d’autres recettes marketing comme l’idée de lancer pendant six mois des « webisodes » (un épisode sur Internet) pour présenter le background de Spectrobes à travers des animations.
Enfin, leurs produits étant souvent un combiné jeu / film, Graham Hopper revient sur le fait que la relation entre développeurs et réalisateurs a évolué. Le jeu n’est plus considéré au même titre qu’un produit promotionnel et aujourd’hui il prolonge véritablement l’expérience du film, d’où de véritables collaborations avec les réalisateurs désormais.