13.04.2007 à 05h08 par |Source : Rédaction

Boom Boom Rocket

Quand Bizarre développe un jeu pour le Live Arcade, c’est un peu comme quand un célèbre chanteur reprend le micro après une pause entre deux grandes tournées. Le studio britannique est en effet le géniteur d’un des titres cultes du service : Geometry Wars. Bien assez pour lui octroyer un statut de cador. On pouvait donc s’attendre à un mets de qualité semblable avec Boom Boom Rocket, un projet élaboré avec la participation de l’ogre Electronic Arts, qui, étonnamment, n’avait jamais rien publié jusque-là sur le XBLA. On se retrouve finalement face à un jeu musical et graphique, exigeant rythme et précision et apportant encore un peu plus de diversité à un catalogue arrivant petit à petit à maturité.

Boom Boom Badaboom

Pour ceux qui n’auraient pas encore sauté sur la démo, Boom Boom Rocket est une espèce de mix entre un Dance Dance Revolution pour le gameplay et un Geometry Wars pour l‘aspect visuel. BBR conjugue habilement rythmique et graphisme. Sur fond de métropole plongée dans l’obscurité, on active des feux d’artifice en phase avec des musiques aux accents electro-classiques afin de réaliser le meilleur score possible. Suivre le rythme des différents morceaux ne suffit pas à exploser les records, il faut être également très précis et savoir enclencher les multiplicateurs de points aux bons moments. Le pad aurait presque pu être remplacé par un tapis de danse, option qu’il aurait été amusant de voir être supportée (à l’avenir, qui sait ?). Les fusées s’activent donc «à l’ancienne», grâce aux mimines, qui devront d’ailleurs s’employer pour ne pas voir s’afficher trop vite le game over. Simple en mode facile, BBR devient rapidement très pointu, exige de l’investissement et, mine de rien, une bonne dose d’endurance et de maîtrise de soi.

Jeux d’artifices

Très joli, plutôt conceptuel, Boom Boom Rocket souffre un peu de son style résolument original côté bande-son. Compte tenu de l’espace imposé, il y a quand même un nombre raisonnable de musiques (une dizaine), mais certains morceaux sont assez décevants car peu agréables à écouter, le mélange de la base classique et des arrangements électroniques ayant du mal à passer et devenant même carrément déroutant pour la cadence à adopter dans le pire des cas. Il n’en demeure pas moins que le jeu propose un contenu intéressant, avec de nombreux challenges à relever, un mode versus convivial (qu’on ne retrouve pas en ligne malheureusement) et sans doute de futurs ajouts via le marketplace. Comble du luxe, une option permet de visionner des feux d’artifices lancés sur les musiques qu’on choisit soi-même de diffuser.

A noter que le jeu est compatible avec la guitare de Guitar Hero 2.

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