1st Look

20.07.2007 à 20h55 par |Source : Rédaction

Prez’Codemasters I : Turning Point Fall Of Liberty

Codemasters nous a proposé de découvrir deux de ses titres prévus bientôt sur Xbox 360. De quoi s’égayer l’esprit et remplir son cœur de soleil me direz-vous ? Et bien non car c’est du sang, de la chique et du molard qui nous attendaientt avec Turning Point : Fall of Liberty et Clive Barker’s Jericho. Entre un jeu d’action à l’univers uchronique et un jeu de tir horrifique, Codemaster ne souhaite vraisemblablement pas ménagers les joueurs. Voici donc nos premières impressions sur les versions Xbox 360 de ces deux titres suite à deux heures de démonstration.

Turning Point : Fall of Liberty

Un beau matin, les développeurs de chez Spark Unlimited se sont posés cette question : Que ce serait-il passé si Winston Churchill n’avait pas survécu à l’accident de taxi responsable de son célèbre boitillement en 1931 ?. La réponse leur a semblé tellement simple qu’ils en ont fait un jeu au concept non moins simple du nom de Turning Point : Fall of Liberty. La mort de ce cher Churchill a ainsi empêché les forces Alliées de bénéficier de cet homme providentiel qui permit la mobilisation face aux forces Allemandes lors de la 2ème Guerre Mondiale. Une chose en entraînant une autre, l’Angleterre aurait capitulé en 1940 et l’Europe entière se serait retrouvée sous le joug Nazi. Mais les Etats-Unis dans tout ce bourbier ? Et bien nous voici au cœur du titre de Spark Unlimited. En effet, vous allez vivre le sort réservé à cette grande puissance par les forces armées du Reich en cette année 1953 … Et vous allez en baver car le jeu débute par l’invasion de New York par les Nazis. Vous l’aurez donc compris les développeurs surfent sur un univers chronique plus ou moins plausible historiquement.

Après la diffusion d’une cinématique disponible depuis le 6 juillet dernier sur le site officiel du jeu, nous avons découvert deux niveaux du titre. Dans le premier niveau du jeu, vous êtes donc un beau gaillard ingénieur en bâtiment portant le nom de Danny Carson. Vous voilà projeté dans la peau de cet homme en plein boulot sur un building en construction, une centaine demètres au dessus du sol, lorsque l’attaque de la baie de Manhattan par les Nazis se produit. Assurément niveau ambiance ce premier niveau risque de vous clouer sur place. Des avions en furie bombardant et mitraillant tout dans la mégapole américaine, et vous impuissant, perché sur un building avec pour seul objectif de sauver votre peau. Ce ne sera pas de la tarte car vous fuyez au milieu d’explosions, d’ avions passant en trombe autour de vous, de collègues abattus, certains dérapant de leur perchoir pour s’écraser en contrebas. C’en est à la limite du poignant lorsqu’un ouvrier parvient désespérément à s’accrocher à une poutre devant vos yeux pour finalement la lâcher et s’écraser comme un caca de pigeon. Et ça risque bien d’être votre sort si vous ne vous accrochez pas. En effet vous pouvez aussi être déstabilisé et tomber.Rassurez vous, puisque vous pouvez aussi vous rattraper à une poutre pour vous hisser de nouveau. Une vue à la troisième personne se met alors en place vous laissant observer l’animation de votre personnage suspendu dans le vide. D’autres phases de jeu entraîneront un changement de vue (utilisation d’escaliers, etc.). Tout à coup un parachutiste nazi atterri sur une plateforme en contrebas, et votre instinct de joueur avide de violence prend le dessus. Sans arme, ce patriote de Danny peut s’en prendre à ses ennemis grâce à un système de combat basé sur le Krav-Maga. A cette occasion la vue passe aussi à la troisième personne.Une fois paralysé le pauvre ennemi se retrouve dépourvu de son arme, un fusil mitrailleur classique des jeux du genre (Medal of Honor, Call of Duty, Brother in Arms) et peut même, s’il vous chante,vous servir de bouclier humain ! L’ambiance est bel et bien là dans ce niveau, le joueur subi l’action et cherche à survivre au milieu d’un bordel monstre. Et c’est bien ce que nous confirme les développeurs. Vous n’incarnez pas un professionnel de la guerre, mais un ouvrier du bâtiment … Vous l’aurez compris, dans ce niveau l’action est au rendez vous, les explosions sont légion, les effets de fumée nombreux, l’écran surchargé d’avions ennemis et de magnifiques zeppelins destructeurs. Afin de nous montrer la variété des niveaux, nous avons pu observer une phase de jeu plus avant dans le titre et qualifiée de phase d’infiltration par les développeurs. Certes l’action se passe de nuit, certes on se cache derrière des bidons et autres carcasses de voiture fumante, certes on fait de la grimpette à la Sam Ficher…mais cela reste des règlement de compte à coup de Krav-Maga, de balles dans la tête, tout en essayant de survivre à un zeppelin au dessus de votre tête qui vous mitraille avec allégresse. En gros ça pète et c’est du grand n’importe quoi… Comme un filmde Bruce Willis !

Posons nous deux secondes et faisons un petit point rapide sur le jeu de Codemasters. Nous voici donc face à un pur jeu d’action sans prise de tête, pouvant se targuer de proposer de vraies phases épiques. Un véritable jeu « pop corn » nous permettant d’incarner un résistant américain dans son pays envahi par les forces de l’Axe. Une sorte de film hollywoodien avec des paillettes, de l’action mais surtout un sentiment de déjà vu. Certes l’univers est original et change résolument des autres jeux impliquant les troublions d’Hitler, mais nous restons face à un FPS basique et sans nouveauté, ou la linéarité semble aussi inévitable que les centaines de scripts présents et inhérents aux jeux du genre. Autre point surprenant, alors que l’action se déroule en 1953, les forces allemandes disposent d’une technologie et de véhicules au design surprenant (avion à la limite du supersonique et zeppelins surarmés ultra maniables…). Les développeurs assurent pourtant s’être inspiré de vrais plans de technologie Nazie. Finissons sur une note de mystère, lors d’un passage dans les menus, nous avons pu observer une option dénommée « view intel » proche d’un autre appelé « view stat ». Alors que les stats doivent correspondre aux statistiques générales du jeu (progression, précision etc.) que diantre peut bien signifier cet « intel » ? Aurons nous à gérer les compétences de Danny Carver ? Qui sait.

En conclusion, fort de leur expérience sur Medal of Honor et Call of Duty : Finest Hour, les développeurs nous livrent un véritable concentré d’action spectaculaire. Des graphismes propres sans être transcendants, un titre à coup sûr linéaire qui, s’il ne révolutionnera pas le genre, apportera un petit coup de fraîcheur aux jeux sur la 2nd Guerre Mondiale (bien que l’action se déroule en 1953…). Turning Point ne s’annonce donc pas comme un must have sur Xbox 360, mais plutôt comme un FPS efficace à essayer en attendant Halo3... Sortie prévue le 16 novembre 2007.

On en parle aussi

Planning

+