1st Look

Pour y revenir, Creative Assembly fait parti de ces développeurs talentueux. Déjà à l’œuvre sur Spartan Total War sur Xbox, le studio fait son come-back dans l’univers encore plus masculin, testostéroné et violent des Vikings. Viking : Battle for Asgard vous replace quelques siècles en arrière, dans un monde encore peu développé, à la découverte du peuple nordiste et de ses Dieux. Justement, l’histoire commence quand la déesse Hel lève une armée de guerriers zombies contre Odin, le seigneur d’Asgard. Vous incarnez Skarin, un jeune guerrier qui ne demande qu’à aller au combat pour réduire en bouillie l’ennemi. Les choses commencent bien. En partant à la découverte du premier niveau avec deux développeurs, une chose saute assez vite aux yeux : l’environnement ouvert immense qui entoure le personnage. Dans un style montagneux et rocailleux à la Kameo, le décor propose diverses facettes, du plateau aux falaises abruptes jusqu’aux petits villages typiques et autres forteresses colossales. Tout semble vivant, des guerriers s’entraînent, d’autres sont de passage. Le grand garçon que vous incarnez a été bien traîté. Une tenue de combat de circonstance, fourmillant de détails, une chevelure dynamique qui se balance au gré de ses mouvements et du vent puis en toute logique une arme pour chaque main : épée et hache.

Le moment de passer à l’action arrive vite et s’affichent alors à l’écran des centaines de guerriers Viking qui n’attendent que votre signal pour partir gagner une nouvelle bataille. Le système de combat semble simple à appréhender avec une certaine variété de coup, alternés entre hache et épée. Les ennemis trépassent vite mais les plus imposants sont à achever avec un de ces fameux QTE. Une première pression sur le bouton Y pour enclencher l’action pour le développeur appuie dessus frénétiquement pour achever le géant. Giclent alors quelques litres de sang et le colosse s’effondre. Dans votre conquête, vous pourrez appeler à l’aide un nouveau genre de collaborateur : des dragons. Il sera possible d’appeler ces bestioles pour mettre feu à un point précis de la carte ou pour lancer une boule de feu sur un rassemblement d’ennemis trop important. L’action est efficace et ouvrira bien des passages sur le champ de bataille ou pour attaquer une forteresse. Le présentateur nous signale "juste au passage" que lors de cette partie, les ennemis n’agissent pas de la même manière que les précédentes, les stratégies de combat évoluent et l’action se renouvelle à chaque fois. Une IA en béton au service du jeu ? On y croit ! Reste à la voir à l’œuvre début 2008.