Discs of Tron
Un (é)Tron technique
Vous voilà, fièrement arrivé sur le menu du jeu après avoir généreusement déboursé 400 Microsoft Points, vous demandant « Bon, qu’est-ce que je vais faire ? ». Et bien soyons fous, lançons le mode un joueur ! Et là, premier choc : Dieu que c’est moche. Couleurs fades, personnages pixélisés, on tolère néanmoins ce minimalisme, vu l’âge du doyen. Mais alors, un éclair vous traverse l’esprit « Ah mais oui, j’ai bien lu sur Xbox-Mag, mon site préféré, que Disney s’était quand même donné la peine de proposer une version remasterisée du jeu. Et bien soit, allons voir ça dans les paramètres ». Voici pourquoi, en plus d’espérer reposer vos yeux, vous sélectionnez joyeusement le mode « Graphismes améliorés ». Priez pour ne rien avoir dans la bouche à ce moment là, carBackbone a juste réussi l’exploit de rendre le jeu encore plus moche.En plus d’avoir le culot d’appeler ces graphismes « améliorés », avec un jeu toujours autant pixélisé, fut rajouté tout autour du cadre différents cubes, ressemblants vaguement à des tours de PC ou je ne sais quoi d’autre, qui en plus d’être vraiment hideux plastiquement, vous piquent les yeux par leurs couleursflashies, et vous déconcentrent de votre cible principale (comment ça, j’suis pas doué ?). Ajoutez à cela des explosions ridicules, et une bande son inexistante ou presque, composée exclusivement de petits bips insupportables, la soupe est pleine comme on dit chez moi. Mais cette grosse déficience technique serait largement pardonnables avec un jeu intéressant à jouer, et proposant divers modes variés. Soyons francs, ce n’est pas le cas.
Un Tron(çon) de jeu
Ce fameux mode un joueur, qui nous écorche tant la vue au point de nous rendre presque aveugle, qu’est-ce qu’il propose ? Pas grand chose, c’est malheureusement le triste constat qui s’impose au bout de deux heures de jeu. Faire tomberle tas de pixels qui vous sert d’ennemi, en envoyant les disques avec la gâchette RT, tout en tentant d’éviter, ou de contrer à l’aide de votre fil électrique, déployable à l’aide d’une simple pression sur la gâchette LT, les différents frisbees et autres chasseurs qu’il vous lance avec allégresse. Et voilà, vous êtes partis pour ne faire QUE ça, avec cependant des variantes dans les différents niveaux, puisque les cercles sur lesquels vous vous trouvez, en plus de s’accumuler au fur et à mesure des parties, vont se voir complétés par des murs en briques, qui protègeront votre adversaire. Damn it, le jeu en devient pire, car déjà pas très précis sans ces obstacles pour le moins inutiles, il vous faut parvenir à trouver l’angle parfait , sur une ligne faisant le tour du cube-arène. Pour cela, vous devrez mouvoir votre personnage à l’aide du stick gauche, tout en déplaçant le cureseur sur cette fameuse ligne, en effectuant différentes rotations avec le stick droit. Sympathique pendant les premières minutes (heures pour les plus courageux), le jeu s’avère donc incroyablement lassant, chiant, barbant, bref, tout ce que vous voulez, car ne proposant qu’un seul mode de jeu en solo.