Far Far away, personne ne vous entendra pleurer…
Sorti il y a 4 ans sur PC, Far Cry avait littéralement bouleversé les amateurs de FPS, avec des graphismes, encore aujourd’hui, maginifiques, et une IA en béton. Et bien que Crytek, le studio fondateur, ne soit plus aux commandes pour le deuxième volet, celui-ci ne s’en annonce pas moins impressionnant, le jeu regorgeant d’une tripoté d’effets graphiques next gen du plus bel effet, et qui mettent une vilaine fessée à Crysis. Cependant, ce changement de développeurs amorce aussi un changement d’orientation, puisque les paysages luxuriants de l’île tropicale du premier violet, qui accueillaient des mercenaires mutants, laissent la place à une savane africaine étouffante, et à de sanguinaires marchand d’armes. Point de lubies paranormales ici, Ubi Montreal ayant décidé de jouer à fond la carte réalisme, avec par exemple l’absence de radar, le non-rechargement automatique de la santé, ou bien encore la notion d’enrayement des armes. Réalisme aussi, quand votre personnage, atteint de la malaria, devra effectuer divers choix du type»J’ai un mercenaire armé dans mon viseur, shot him down or not ?", qui auront des influences sur comment vous perçoivent les donneurs de médicaments, et donc sur votre état futur.
Tout cela dans un environnement totalement ouvert, peuplé, varié, véhiculé… une sorte de GTA du FPS en gros.
Un programme donc lourd et appétissant, pour ce qui s’annonce comme l’un (le ?) des plus gros projets de 2008 ( bien que Diamond, en privé, persiste à me dire que le GOTY en 2008, c’est Too Human. Allez, dehors le rédac’ chef !).
