Greenberg commente les chiffres de la Xbox 360, critique Sony
C’est, comme le mois dernier, Aaron Greenberg qui a commentépour Next-Gen.biz les chiffres américains de la Xbox 360.
En dehors de sa douteusesatisfaction à propos du duel très superficiellement gagné sur la PS3en avril(étant donné l’imprécision obligatoire des données, la différence d’environ mille exemplaires est insignifiante), Greenberg explique le manque de réactivité des ventes hardware par rapport à la sortie de GTA IV. Pour lui, le jeu va bien faire vendre des consoles, mais sur la durée.
"Je pense que GTA est le type de franchise qui est unique et marche différemment. Le jeu touche un type de consommateur différent par rapport aux autres gros titres de l’industrie, et ces acheteurs n’achètent pas forcément une console dès qu’un jeu sort dans le commerce."
Pour Greenberg, la situation actuelle de la Xbox 360 est bonne (le contraire aurait été étonnant), car la machine commence à trouver son équilibre.
"Nous avons un business qui rapporte de largent à présent. C’est une grosse différence entre nous et la Playstation 3. Le fait est que nous avons un business plus profitable que celui de Sony, et nous vendons actuellement notre console à un prix moins élevé. Avoir lancé la machine plus tôt nous aide en ce qui concerne les coûts de production, et le fait que les possesseurs de Xbox 360 achètent beaucoup de jeux, sans compter les titres Xbox live Arcade et les contenus téléchargeables, participe aux profits que nous réalisons."
"[Sony] a raté ses objectifs de ventes avec la PS3 l’année dernière, et ils disent, en gros, qu’ils vont connaître une augmentation de 8% cette année, et dans le même temps ils ne vont pas tenir absolument à baisser leur prix pour gagner des parts de marché. Je pense qu’ils sont dans une position différente que la nôtre, sur le marché et dans le cycle de vie de la console, parce que leur business n’est pas encore rentable."
La semaine dernière, Greenberg avait été beaucoup moins clément dans sa vision de la politique de l’adversaire direct de Microsoft. Chez Destructoid, il n’avait pas pris de gants pour décrire ce qu’il pensait de Sony.
"Nous nous sommes battus contre les promesses de Sony depuis le jour où nous sommes entrés sur le marché, avait-il déclaré, un peu remonté. Il y a trois ans, à l’E3, ils ont montré ce à quoi devraientressembler les jeux PS3 avecla vidéo de Killzone 2, jeu dont nous apprenons maintenant qu’il sortira quatre ans après cet événement. Ca veut dire que nous aurons sorti les deux épisodes de Gears of War avant que Killzone entre dans les rayons."
"Repensez à la Game Developer Conference 2007, quand Sony promettait de dominer le domaine online avec Home. Ca fait deux ans maintenant, et plusieurs atermoiements pour un produit qui n’a pas ou peu de buzz autour de lui. Où sont les succès ? L’intégration de la liste d’amis pour l’ensemble des jeux ? Où est le magasin vidéo promis ? Où sont toutes leurs autres productions censées utiliser le CELL ? Pourquoi le Blu-Ray ne donne pas de meilleurs jeux ? Qu’est-il arrivé à la Sixaxis et aux vibrations ? Où sont les jeux 1080p qu’on nous avait promis ? Et si le Blu-Ray est un tel avantage, pourquoi les ventes de PS3 n’ont pas explosé depuis la victoire du format ?"
Les couteaux sont donc tirés entre deux acteurs qui pourraient bien devenir… des seconds couteaux, pendant que la Wii, elle, caracole en tête.
Greenberg déclare, à propos de la console de Nintendo, qu’elle ne vise pas le même public que la Xbox 360. Peut-être, mais en attendant, c’est une clientèle que Sony et Microsoft cherchent désespérément à récupérer.
