Far Cry 2
C’est beau, c’est chaud
Changement total de paysage pour cette nouvelle aventure qui prendra donc place dans les terres brûlées d’Afrique, sur une carte d’une superficie de 50 kilomètres², ou 50.000 mètres², juste pour donner l’impression que c’est finalement encore plus grand. Léger changement de végétation par rapport aux précédentes versions de Far Cry, plutôt typées jungle tropicale. Ici zones arides, déserts, villages typiques et végétation minimaliste se côtoient. La partie du scénario présentée alterne entre ces premiers paysages, où au milieu coule tout de même une rivière. L’environnement parvient malgré cela à être dense et propose quelques hautes herbes pour se cacher des ennemis et pouvoir observer ce qu’il se passe aux alentours.
L’observation sera d’ailleurs un point important du jeu, couplé au nouveau système de carte. Ici, pas besoin de faire "Pause" pour en avoir une vue large, ni de loucher sur une mini-map en bas à gauche de l’écran. Il suffit d’appuyer sur le bouton "Back" pour afficher une première carte juste devant le personnage, tout en continuant de jouer, puis sur la touche X pour en changer le type. Plus ou moins zoomée, avec différentes informations sur les véhicules, les rondes des ennemis ou les habitations et bien sûr le relief, cette carte est l’atout principal de l’explorateur averti. Un système aussi utilisable en conduisant les véhicules terrestres (jeep, etc.), le deltaplane, ou les bateaux à moteur. Pratique pour se repérer facilement, tout en progressant dans le jeu sans se perdre dans la brousse.
Allumez le feu…
Que serait un bon Far Cry sans une gestion physique de premier choix ? Ici, le moteur gère le vent, les mouvements de l’herbe et des arbres, et tout évolue en temps réel. Le jeu tiendra également une grande part dans les attaques variées, toutes les cabanes des villages étant principalement construites en bois et en paille. Les armes comme le lance-flamme ou les cocktails molotovs seront diablement efficaces pour tout faire cramer et prendre l’ennemi par surprise. Les autres types d’armes conventionnelles viendront compléter l’arsenal pour mettre à mal les barbouzes réfractaires. Si pour l’instant, l’IA est parfois un peu faiblarde, les ennemis chercheront toujours à vous repérer lors de vos attaques en traître.
Ils seront également coriaces dans certaines situations, lors de courses-poursuites en véhicule par exemple. Recelant pour l’instant encore quelques bugs d’affichage, cette pré-version se laisse aisément prendre en main et c’est surtout le système de carte qui semble intéressant pour avancer dans l’aventure. À mi-chemin entre cheminement tout tracé d’avance et liberté de mouvement, le gameplay demande quelques heures de jeu en plus sur une plus grande variété d’action pour se faire une idée de la variété des environnements, des situations, des attaques et des moyens de locomotion. Ergonomique malgré les nombreuses commandes, le soft est si prenant qu’il est difficile de résister à mettre le feu à toutes les paillotes du coin, et attaquer l’ennemi sans vergogne, juste pour profiter des oppotunités offertes par les systèmes de gameplay.
Précisons qu’un système de coopération interviendra lorsque le personnage sera à moitié mort : un autre mercenaire viendra vous prêter main forte et apporter une arme de rechange. Le temps de se soigner tout seul avec un couteau pour extraire une balle ou un fumigène pour cautériser une plaie, et c’est reparti comme en 14.