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Le site britannique Computer and Videogames (CVG pour les intimes) nous révèle en cet ensoleillé jour de Juin, que les heureux abonnés de l’OXM (que l’on supposera britannique, lui aussi) ont eu la chance de recevoir leur numéro un peu en avance, et surtout rempli d’informations sur le nouvel épisode de la licence Call of Duty, qui à peine annoncé, et sans qu’on ne sache rien dessus, était déjà décrié. La cause ? Un retour à la période la plus sombre de l’Histoire, la Seconde Guerre Mondiale. Utilisée jusqu’à la moelle, du moins c’est ce qu’on croyait, cette époque avait été abandonné, avec succès, au profit du monde actuel pour le 4 ème opus, qui a littérallement explosé les ventes. Autre inquiétude soulevée par la communauté, le retour de la licence dans les mains de Treyarch, déjà responsable du décevant Call of Duty 3.

Cependant, au vu de ce que révèle l’OXM, le studio a entendu les critiques. Adieu plages normandes et verts paturages, bonjour enfer du Pacifique, qui jusqu’ici, n’avait été retranscrit, avec plus ou moins de succès, que par EA, à travers sa licence Medal of Honor. Il sera donc intéressant de voir si Treyarch parviendra à nous faire revivre cette méconnue et ignorée partie de la guerre, tout aussi terrible et difficile, les troupes alliées devant reprendre une à une les îles aux mains de l’Empire Japonais, épisode du pacifique conclu par les tragiques bombardents atomiques d’Hiroshima et Nagasaki. Et bien qu’un employé du studio parle d"un Call of Duty plus effrayant que jamais", on imagine (espère) que le studio n’aura pas le mauvais goût de retranscrire ces tragiques événements. Enfin, le jeu devrait également offrir la possibilité d’incarner un soldat de l’Armée Rouge, remontant et reprenant un à un les différents territoires de l’Est occupés par le Reich, jusqu’à son entrée dans Berlin.

Gage de qualité, Treyarch s’appuiera, pour mettre en forme toutes ces promesses, sur le très satisfaisant moteur de Call of Duty 4, et surtout permettra à quatres joueurs, comme c’est la mode actuellement, de vivre la campagne en coopération, ce qui évitera peut-être à certains froussards de faire une crise cardiaque en voyant des soldats nippons surgir avec… véhémence d’un bosquet tropical.