Square Enix : le multiplateforme, c’est l’avenir !
"Nous sommes neutres en ce qui concerne nos partenaires hardware."
Avec ces mots, Yoichi Wadaindique peut-être la find’une époque. Le président de Square Enix semble confirmer l’impression donnée par la fin de l’exclusivité de Final Fantasy sur Playstation. Il est probable que la majorité des grosses productions de l’éditeur nippon soient à présentmultisupport.
"Nous sommes entrés dans l’époque du multiplateforme, a déclaré Wada.En fonction de l’âge ou du territoire, les acheteurs ont des goûts différents. Il estpar conséquenttrès difficile de ne négocier qu’avec une compagnie ou une plateforme. Pour offrir nos productions à une majorité de joueurs, nous devons négocier avec tout le monde."
Wada a indiqué que Microsoft, avec sa position forte aux Etats-Unis, était un partenaire important dans cette optique d’expansion. Square Enix, comme beaucoup d’éditeurs japonais, commence seulement à faire évoluer sa politique sur les marchés étrangers, autrefois souvent considérés comme secondaires par rapport au Japon. Ce regard nouveau sur lepublic jeu vidéoOccidental bénéficie bien entendu à Microsoft, qui n’a jamais réussi à s’imposer au Japon mais bénéficie de positions solides aux Etats-Unis et en Europe.
Malgré tout, Square Enix semble toujours accorder de l’importance au statut exclusif de certains jeux. Final Fantasy XIII ne sortira pas sur 360au Japon, et semble, du moins pour l’instant, être le seul soft de la saga Fabula Nova Crystallis à être destiné à la 360. Qui, elle, bénéficie de contrats plus ou moins avantageux sur d’autres RPG : Infinite Undiscovery, The Last Remnant et peut-être Star Ocean IV.
