Bionic Commando : on y a joué
La réédition de vieux classiques du jeu vidéo est un phénomène en vogue depuis quelques années. Sonic, Mario et tous leurs amis apparaissent régulièrement sur les plateformes de téléchargement de chaque console. Les éditeurs espèrent ainsi faire découvrir aux nouveaux joueurs les joies des jeux d’autrefois et accessoirement de rentabiliser toujours un peu plus leurs franchises.
Parfois l’exploitation des licences ne se résume pas à reprendre le jeu original et le livrer brut « comme à l’ancienne ». Parfois, si le vent est bon, on a droit à un tout nouveau jeu reprenant simplement l’univers et les personnages d’antan.Prince of Persia est peut être le premier représentant du genre ayant eu un grand succès commercial, au début des années 2000.
Bionic Commando, un titre tout droit sorti de l’univers Capcom de la fin des années 80, débarque ainsi sur nos consoles au service de la nostalgie des anciens, de la joie des nouveaux et du compte en banque des éditeurs. En direct de la GC, nous avons pu mettre la main sur le jeu pendant quelques minutes. Voltige et sensations garanties.
Pour tout vous avouer, je ne connais pas l’univers du jeu et la courte présentation à laquelle nous avons assisté au détour d’un couloir, le jour précédent l’ouverture de la Games Convention, ne m’a pas permis d’en savoir plus. Vous jouez un ancien militaire, un rasta plutôt cool mais assez énervé et pour cause, on lui a piqué son bras.Si les premières secondes sont classiques, on a le temps d’observer rapidement les graphismes. D’après les dires du développeur présent, de nombreuses choses sont encore à faire, pourtant la qualité est bien là. C’est fin, c’est détaillé, les effets de lumière sont bien rendus, le tout est animé sans aucune saccade. Pour autant rien d’extravagant, c’est propre, bien fait et on s’en contente. La maniabilité est plutôt classique à première vue : troisième personne avec possibilité de passer en caméra épaule pour shooter.
Mais au-delà des phases de tir, un peu molles comparées aux standards du genre, il faudra récupérer son bras mécanisé comportant un grappin pour se rendre compte du potentiel du jeu. A la manière de Spiderman, on peut ensuite se balader au milieu des énormes environnements urbains du titre.Ces cabrioles sont assez fun à jouer grâce à l’exploitation de plusieurs boutons du pad en rythme. Bien sûr, ce ne sont pas les seules utilisations du membre de notre rasta préféré :on peut balancer des objets sur les méchants, les envoyer en l’air, projeter des voitures via un combo, s’accrocher à d’immenses boss pour découvrir des points faibles,etc, etc. Bref, rien qui n’ait jamais été vu, du classique toujours, mais plutôt bien exploité.
Bionic Commando, prévu pour cet hiver, dégage déjàune impression honnête, sans pour autant créer une immense surprise. Un remix d’un classique sans grande originalité mais pourtant bien mené, voila ce qui ressort des quelques premières minutes de jeu. En attendant de pouvoir tester la bête plus en profondeur.
Testé sur un PC surboosté, pad 360 en main.
