Tomb Raider Underworld
Depuis l’épisode Legend, Tomb Raider a pris une nouvelle direction sous l’impulsion de Crystal Dynamics, studio désormais en charge du développement de la mythique série (notamment connu pour le mythique Soul Reaver sur PS1). Cette dernière, devenue moribonde, trouve alors de nouvelles marques grâce à un gameplay plus en phase avec son temps. Toutefois, les grandes caractéristiques des aventures de miss Croft sont conservées.
Tomb Raider, c’est avant tout un jeu mêlant aventure, exploration et action. On manie Lara Croft depuis une vue à la troisième personne. Avec Crystal Dynamics, un travail conséquent a été effectué sur le design des niveaux. Construits de manière à produire des scènes d’action très cinématographiques, ils plongent le joueur dans des environnements propres à l’exploration. Malgré cela, la progression y est toujours linéaire, comme autrefois. L’une des caractéristiques de Tomb Raider est d’évoluer par l’apprentissage de ses erreurs. On meurt souvent, on recommence et on avance. Un système de jeu probablement frustrant mais très gratifiant lorsque l’on réussit ses acrobaties du premier coup.
La grande aventure
Tomb Raider Underworld reprend les bases du gameplay introduites dans Legend et approfondies dans Anniversary, à savoir l’escalade de corniches, l’activation de leviers et la récupération d’artefacts. Un système classique mais qui, une fois le pad en mains, semble naturel et agréable à jouer, et aurait tendance à confirmer l’importance annoncée de la dimension découverte de ce nouvel épisode. De nouveaux mouvements sont au programme, comme par exemple de nouvelles possibilités d’escalade. Rien de bien détonnant, toutefois l’animation a été nettement améliorée et les galipettes de Lara paraissent très naturelles grâce à une bonne décomposition de ses mouvements.
Cependant, d’un point de vue technique, la version montrée lors de la GC 08 présentait de nombreuses lacunes : bugs de collisions et caméras capricieuses principalement. De quoi entacher le plaisir de jeu. Ces lacunes étaient aussi présentes dans Legend et Anniversary, sans être aussi proéminentes. Comme il reste encore quelques mois de développement avant que le jeu arrive en rayons, nous pouvons avoir bon espoir de voir ces ennuis techniques réglés dans la version finale.
Graphiquement et esthétiquement, Underworld semble très prometteur. Le niveau jouable lors du salon prenait place en Asie dans une sorte de baie donnant accès à un cirque naturel contenant de superbes ruines hindouistes. Les décors sont fouillés et magnifiquement bien travaillés. Si les textures sont parfois simplistes, la modélisation et l’ambiance globale est excellente et l’immersion toujours aussi bonne. Bien sûr, les cadors du genre tels qu’Uncharted sur PS3 ne risquent pas d’être inquiétés d’un strict point de vue technique, mais ne boudons pas notre plaisir, c’est beau, simplement, et c’est là l’essentiel. Tous les effets de lumière présents sur les vidéos de promotion ne semblaient pas encore implantés, il s’agit probablement de réglages à effectuer, encore une fois.