Midnight Club : Los Angeles
Let’s go for a ride !
C’est donc sur la côte Ouest des Etats-Unis, l’aspect DUB du troisième volet en moins, que nous retrouvons nos engins préférés sillonnant les routes de notre nouveau terrain de jeu. Si la ville de Los Angeles s’avère être modélisée correctement (sans toutefois être à tomber par terre), on pourrait néanmoins lui reprocher un certain côté fade. En ce qui concerne les véhicules, ces derniers bénéficient d’une modélisation de bonne facture mais, une fois de plus, on est loin de la claque graphique ultime.
Désormais, il faudra aller à la rencontre de ses concurrents pour débuter une course. Les adversaires se baladent en ville et sont indiqués sur une carte du réseau routier. Une fois un pilote vindicatif déniché, il vous suffira d’un appel de phares pour lui signaler votre présence et débuter l’épreuve. Les tracés sont illustrés sous forme de checkpoints (fumigènes) qu’il vous faudra suivre. Assez rapprochés en mode facile, ils deviennent de plus en plus éloignés dans les épreuves difficiles et il faudra donc vous frayer un chemin à travers la circulation et emprunter les bon raccourcis, pour espérer terminer premier. Le contrôle des véhicules s’avère être plutôt agréable, bien qu’ils aient tendance à être un poil trop sensibles dans les virages. Lors de l’utilisation de la nitro, la caméra change et se rapproche de la vitre côté conducteur pour accroitre les sensations. D’ailleurs, à propos de la conduite, elle se révèle être purement arcade, ce qui ne surprendra personne.
En ce qui concerne la diversité des épreuves, nous avons pu noter la présence de courses basiques, d’autres à un seul point d’arrivée (il faudra donc traverser la ville en choisissant soi-même son itinéraire, comme dans Burnout Paradise), une épreuve « pacman » où il faudra prendre le plus de checkpoint pour gagner, et enfin une course sur l’autoroute. Cette dernière se déclenche à pleine vitesse et immédiatement après votre appel de phares. Autant être prêt donc, surtout vu la densité du trafic.
Rayon nouveautés, Midnight Club LA possède une nouvelle caméra cockpit ainsi qu’un système de réputation. Une fois l’épreuve terminée, vous serez récompensé quoi qu’il arrive, même si, d’aventure, vous finissez dernier. A chaque fois, vous gagnerez des points de réputation (en plus de l’argent), ce qui vous permettra d’évoluer dans le jeu. Bien sûr, plus l’épreuve est difficile, plus de points vous remporterez.
Vous pourrez également vous arrêter dans les différentes pompes à essence de la ville, pour réparer les éventuels dégâts sur la carrosserie ou refaire le plein de nitro en quelques secondes.
A noter aussi la présence d’un téléphone portable, qui, un peu à la manière de GTA IV, vous permettra d’être en contact avec vos amis et de savoir ce qui se passe en ville.
You got to pimp my ride !
Lorsque vous commencerez à être plein aux as, vous irez sûrement faire un tour au garage. Et là, tout est possible. Mis à part la possibilité d’améliorer les performances de votre véhicule (accélération, tenue de route…) vous pourrez en modifier l’aspect comme vous le souhaitez ! De la peinture des jantes ainsi que du type, en passant par la marque des pneus, leur taille, la carrosserie, l’intérieur du véhicule (volant, sièges, couleurs…), la peinture de la voiture(simple, effet « gloss »…), les motifs, les néons… et j’en passe. Vous l’aurez compris, on tient là une customisation des plus complètes ! De quoi faire le beau en multijoueur, mode sur lequel nous n’avons aucune information, pour changer, si ce n’est qu’on nous a bien sûr promis quelque chose d’énorme. Par ailleurs, sachez que des motos seront disponibles dans le jeu, mais tout comme le multi, rien n’a été révélé à ce sujet. Il est probable que leur implémentation ne soit pas encore achevée, ou tout simplement que Rockstar ait choisi de réserver la surprise pour plus tard. Reste qu’à quelques semaines de la sortie du jeu, il serait temps de se bouger le fondement.
A noter, en plus de tout cela, que le titre gère le cycle jour-nuit ainsi que les effets météorologiques. Et pour la première fois, les piétons répondent présents. Impossible de les renverser toutefois, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Comme quoi, même chez Rockstar, les limites de la décence sont parfois respectées.