Far Cry 2
Saga Africa
Dix Xbox 360 configurées en LAN, à peine rentré dans la pièce que le ton est déjà donné. Après un bref récapitulatif sur ce qu’est Far Cry 2, nous entrons directement dans le vif du sujet, sans perdre une seconde. Première surprise, le jeu propose un système de classe. Un peu à la manière d’un Call of Duty 4, vous pourrez choisir celle qui vous semble la plus appropriée (sniper, artilleur…) tout en l’améliorant au fil des parties. Pour ce faire, vous aurez trois niveaux d’évolution pour chaque classe. Pour augmenter en niveau, vous devrez utiliser des diamants que vous gagnerez au fur et à mesure de vos parties (un peu comme de l’XP). Ainsi, concernant la classe sniper, vous débuterez avec un fusil peu puissant qu’il vous faudra recharger à chaque tir. Puis, vous en obtiendrez un semi-automatique pour finir avec une arme dont les balles pourront traverser les abris. Alors certes, on a déjà vu ceci ailleurs (CoD 4), mais cela reste toujours plaisant à utiliser. A noter que vous pourrez changer de classe en cours de partie, dans le cas où celle que vous auriez choisie au préalable ne vous conviendrait pas.
Concernant les modes de jeux, si les classiques Deathmatch et Team Deatmatch répondent présents, nous avons pu essayer un tout nouveau mode (dont j’ai oublié le nom, notez le professionnalisme [NDDiamond] Viré !), qui s’avère être un mélange de capture de territoire ainsi que de VIP. Je vous explique : trois points sont disposés sur la carte (A, B et C). Vous devrez dans un premier temps prendre le contrôle de ces points pour ensuite pouvoir tuer le capitaine de l’équipe adverse (en début de partie, un capitaine est désigné aléatoirement dans chaque groupe). Un mode où il faudra être organisé, sous peine de se faire rapidement écraser. Sachez qu’il y a également un quatrième mode multijoueur, auquel nous n’avons malheureusement pas pu jouer.
De quoi devenir Rambo
Mais il est temps de passer au « gaymeuhplé » pur et dur. Vous disposerez donc de trois armes sur vous, à switcher avec la croix directionnelle : celle de votre classe principale, une de poing et la machette, pour se diversifier dans ses carnages. A cela, ajoutez un accessoire explosif ou caliente (grenade/cocktail molotov) sur le bouton de la tranche droite, et vous serez prêt pour votre classe verte. Les contrôles s’avèrent être très intuitifs, cinq pauvres minutes suffisent pour s’y accommoder. Très vite, on prend ses marques et on apprend à tirer parti du décor et notamment du feu. Ainsi, lors de la capture de points, vous pouvez facilement être éliminé, ces derniers étant assez « ouverts » dans leurs emplacements. Mais génie mental comme je suis, j’ai tout simplement foutu le feu à l’aide de mon lance-flamme aux alentours du point à contrôler. Le feu se propageant, des membres de l’équipe adverse ne pouvaient tout simplement pas m’atteindre et se retrouvaient en fâcheuse posture lorsque, des dépôts de munitions entreposés à proximités, se mettaient à exploser sous l’effet des flammes. Saisissant.
A savoir également que, avec le bouton de la tranche gauche, vous pourrez vous soigner après avoir reçu une ou deux balles (il n’en faut en général pas beaucoup pour vous mettre à terre). Et cette fonction s’applique également à vos coéquipiers. Ainsi, si un membre de votre équipe se retrouve au sol sans être complètement mort, vous pourrez le sauver. Et c’est là que ça devient drôle. Equipé d’un sniper, cela devient carrément jouissif de mettre un joueur au sol et d’abattre ensuite son coéquipier venant lui porter secours (oui, oui, je suis un sadique). Concernant les cartes, une dizaine seront disponibles avec le jeu en plus de l’éditeur vous permettant de créer vos propres maps. Ajoutez à cela que tous les véhicules du solo sont également utilisables en multijoueur, et vous comprendrez que ce mode est extrêmement plaisant à jouer. Sachez aussi que le cycle jour/nuit et les conditions météos peuvent évoluer au cours d’une partie ! Ainsi, si vous débutez une session en plein jour et la finissez en pleine nuit, c’est tout l’aspect stratégique qui en sera modifié. Pour finir, graphiquement comme techniquement, ce mode est en tout point identique au solo. Les seules différences que l’on pourrait noter concernent l’éclairage, qui est un poil plus poussé dans l’aventure. Sinon, c’est du tout bon !