1st Look

05.02.2009 à 16h21 par - Rédacteur |Source : Rédaction

GTA 4 : The Lost and Damned

Après avoir littéralement atomisé les charts grâce à ses 12 millions de copies vendues (toutes plateformes confondues), Grand Theft Auto 4 ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ainsi, le premier des deux épisodes téléchargeables exclusifs à la 360, The Lost and Damned s’apprête à débouler sur le Xbox Live le 17 février. Nouveau héro, nouvelle histoire et différent point de vue, pas de doutes, Rockstar ne se contente pas de faire une simple extension, ces messieurs voient bien plus loin que cela. Après les charts, est-ce au tour de la bande passante du Live d’exploser ?

We are brothers, and brothers stick together !

Oubliez donc Niko Bellic et son « opportuniste » de cousin, leurs accents coupés à la hache, ainsi que les galères et la solitude qu’un immigré peut rencontrer sur le territoire américain. Dorénavant, il faut céder la place à Johnny Klebitz, membre d’un gang de bikers dénommé « Lost », ayant maintes fois croisé le chemin de notre gangster serbe. Grâce à ce procédé, Rockstar nous délivre un nouvel arc de l’histoire qui nous avait été proposée en avril 2008, et ce n’est pas pour nous déplaire. Ces derniers ne se contentant pas du minimum syndical, à savoir quelques features de plus, c’est donc une toute nouvelle aventure qui est amenée au joueur, afin de découvrir Liberty City avec un œil neuf. Billy, chef des Lost, fut envoyé en cure de désintox’, suite à son arrestation au volant d’un camion chargé de poudreuse. Ayant clamé que c’était sa consommation personnelle (second degré, quand tu nous tiens), il a pu donc éviter la case prison. Mais ce dernier, maintenant sorti de cette histoire et de retour aux rennes du groupe, veut déterrer la hache de guerre instaurée en son absence face aux « Angels of Death », l’eternel gang rival (il en fallait bien un). Et sur ce point, on remarquera d’entrée de jeu que Johnny est en désaccord avec ce procédé, voyant les choses d’une manière différente, plus orientée business. Préférant faire affaire que de s’entretuer, la rivalité entre les deux hommes ne manquera pas de faire sourire, avec des pics salaces lancés ici et là dans le plus pur esprit GTA.

Ceci étant dit, Rockstar a également tenu à mettre l’accent sur le fait que les deux histoires, celles de Niko et Johnny, se croisent de manières constantes et répétées. Ainsi, lors de cinématiques, il ne sera pas rare de voir des personnages tels que Ray Boccino, ou encore Elizabetha Torres, êtres en étroite collaboration avec Johnny et son gang. A n’en pas douter que ce genre de situation nous permettra d’obtenir des réponses sur quelques zones d’ombres du jeu original. De même, en présence de Niko, un sentiment étrange vous envahit, le fait de l’entendre parler, blaguer, de le voir bouger, et pourtant, ce n’est pas lui que vous contrôlez ce coup-ci. Pour les connaisseurs, c’est un peu le même ressenti que dans Metal Gear Solid 2, lorsque l’on était aux commandes de Raiden et qu’on ne pouvait qu’observer et non jouer avec Snake. Ainsi, on se plait à, en quelque sorte, redécouvrir le personnage, auquel on se rend compte qu’au final, on était bien attaché.

Let’s ride !

Une fois immergé dans le contexte, il est (enfin) temps de mettre le pouce sur notre ami Johnny, et de voir ce qu’il en retourne pad en main. La première mission marque le retour de Billy au sein du gang, et, suite à une altercation avec des membres du gang rival, ce dernier en abat froidement un dans le dos, le reste prenant la fuite. Il faut alors enfourcher sa moto et se mettre à leur poursuite, pour les faire taire et ainsi les empêcher de prévenir le reste de leur groupe. Cette mission marque l’apparition d’une des nouvelles armes du jeu, un fusil à canon scié, qui s’avère tout simplement dévastateur. Pour peu que vous visiez correctement, un coup suffira dans la grande majorité des cas à abattre votre ennemi. Très puissante, cette arme pêche toutefois par sa recharge fréquente, qui vous empêchera d’enchainer les massacres à tout-va. De même, vous pourrez mettre la main un peu plus tard sur un lance-grenade, dont l’efficacité n’est plus à démontrer. Autre point sur lequel il est important de s’attarder, la conduite des motos, qui a légèrement été améliorée, afin de rendre leur pilotage plus souple. Un bon point donc, puisque « biker spirit » oblige, vous chevaucherez très souvent votre monture d’acier. En parlant de grosses mécaniques, une nouvelle fonctionnalité a été implémentée au jeu, puisque lors de grandes virées avec votre groupe, vous devrez tenir une certaine position vis-à-vis de vos partenaires, afin que ces derniers puissent gagner de l’expérience et être plus compétant sur le terrain. Et oui, finit la solitude de notre ami Niko, ici, vous avez déjà vos amis, vos connaissances, et vos marques ! Et si par malheur, la mort fauche un de vos frères d’arme, un petit nouveau rejoindra le groupe, et il faudra (à nouveau) tout lui apprendre.

Vient ensuite une mission que vous connaissez tous, celle consistant à réaliser un deal de drogue avec Niko et Playboy, mission qui se révèle au final être un piège tendu par les autorités de Liberty City. Alors si l’on se souvient qu’auparavant on passait par les toits avec Playboy, on ne savait guère ce que le sort réservait à Johnny. Et bien on l’a su, et de manière plutôt brutale, puisque notre biker se charge de la vague de SWAT affluant à l’étage. Autant dire que les affrontements ont étés particulièrement violents, et l’on se rend compte que le gilet pare-balle sera encore plus sollicité qu’auparavant, la difficulté semblait être un peu plus élevée que d’habitude. Et pour se sortir de cette galère, quoi de mieux qu’un nouveau pétard, comme un fusil à pompe automatique ? Réalisant lui aussi des dégâts monstres, sûr que ce dernier aura une importante base d’aficionados. Par la suite, il faudra se frayer un chemin en faisant parler la poudre, tout en prêtant attention aux embuscades à chaque descente d’escalier. Car oui, il faudra s’enfuir par la grande porte, derrière laquelle un comité d’accueil supplémentaire se chargera de vous souhaiter la bienvenue.

Pour finir, une troisième mission nous a été présentée, marquant le retour à un esprit plus « old school » de la série. Suite à un deal de drogue tournant mal (décidément, ça n’apporte rien de bon tout ça !), vous et vos collègues prenez la fuite en moto, sauf que vous ne serez pas aux commandes, mais plutôt à l’arrière. Encore une fois, un tout nouveau joujou sera mis à votre disposition, qui semble être une sorte de lance-grenade mais possédant à la place des explosifs des cartouches de fusil à pompe, mais version puissance 1000. Ainsi, en à peine quelques tirs, les voitures de polices ainsi que les hélicoptères ne feront pas long feu. Et pour ne pas changer, le gilet pare-balle est requis, puisque sans ce dernier, nous avons été dans l’incapacité de boucler la mission.

Nouveaux lieux (planque des Lost, différents intérieurs…), nouvelles armes, nouveaux mini-jeux (bras de fer, jeu de cartes…), nouvelle station de radio, nouveaux modes Xbox Live, nouvelle histoire et j’en passe, il semblerait que Rockstar ne soit pas adepte du minimum syndical, et c’est tant mieux. Toutefois, étant loin d’avoir tout vu, il semblerait qu’il reste beaucoup de surprises à découvrir. Autrement plus explosif qu’auparavant, il nous tarde donc de découvrir cet alléchant « Lost and Damned » dans son intégralité le 17 février prochain, et ce exclusivement sur le Xbox Live pour 1600 MS Points.

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