1st Look

13.11.2009 à 16h04 par |Source : Rédaction

1st Look > Assassin’s Creed 2

C’est dans les locaux parisiens d’Ubisoft que le nouveaux crédo de l’assassin nous a été dévoilé. Certes, la présentation d’Assassin’s Creed II s’est déroulée sur Playstation 3 mais nous faisons confiance aux développeurs pour nous fournir la même expérience de jeu sur tous les supports. Alors au final, qu’avons-nous pensé de ces quatre petites heures passées en compagnie d’Ezio ? Article garanti sans spoils !

Bonjour, je m’appelle Ezio et je suis un assassin

Afin de nous familiariser avec les commandes, nous démarrons au commencement du jeu c’est à dire 10 minutes après la fin du premier épisode. Je vous passe volontairement toute cette partie pour ne pas vous gâcher l’expérience avec des spoils rédhibitoires. Mais sachez que vous pouvez vous attendre à de gros rebondissements, une bonne mise en scène et des personnages charismatiques. Rien à redire de particulier au niveau du scénario ce n’est que les parties en dehors de l’Animus sont bien moins agréables à jouer et à regarder à l’instar du premier opus. Reste que ces séquences participent directement au scénario fort agréable à suivre donc nous pardonnons volontiers ce petit accroc.


Bref nous retrouvons Ezio Auditore Da Firenzi, un… Italien ! Etonnant non ? Mais pas n’importe lequel puisque qu’Ezio est le fils d’un assassin. Un fils qui est amené a remplacer son père suite à un fâcheux complot qui causera la mort de celui-ci ainsi et que celle de ses deux frères. Trêve de palabres, entrons dans le vif du sujet. Tout d’abord, sachez qu’en quatre heures de jeu, j’ai à peine parcouru le dixième de la carte. De là à dire que le jeu durera une quarantaine d’heures, je ne m’y risquerai pas mais toujours est-il que vous en aurez visiblement pour un moment, ce qui laisse présager une excellente durée de vie. Qui dit grande map dit forcément moyens de locomotion et il va sans dire qu’Ezio a tout ce qu’il faut sous la main. De la machine volante de Léonard de Vinci, au cheval en passant par le bateau et la calèche, il y en a pour tous les goûts. Mais ne perdons pas de vue que votre principal atout sera votre agilité et pour l’heure, le constat est sans tâche. Le plaisir éprouvé dans le premier opus à vous balader dans les différents environnements est intact, il est même plus important encore grâce a l’ajout de nouvelles animations très plaisantes.

Mais que serait Assassin’s Creed sans ses graphismes à couper le souffle, sa distance d’affichage impressionnante et son charismatique héros ? S’il n’a guère évolué graphiquement parlant par rapport à son prédécesseur, il flatte toujours autant la rétine, pas d’inquiétudes là-dessus. Les bâtiments sont magnifiques, immenses, travaillés. Les textures sont souvent très jolies et le clipping est aux abonnés absents. On notera juste un peu d’aliasing mais rien de bien grave.

Passé les quatre heures de la présentation, le fait d’être obligé de quitter la salle fut un déchirement cruel. Je venais tout juste de débloquer mes premières pièces d’armures. Assassin’s Creed 2 possède effectivement désormais un petit coté RPG très loin d’être désagréable puisque l’on peut désormais acheter aux nombreux marchands des différentes améliorations d’équipement. A vous de choisir ce que vous voulez privilégier en fonction de votre style de jeu, et surtout de vos moyens. En effet Assassin’s Creed 2 intègre un système monétaire simple mais intéressant. Pour voir votre bourse se remplir, vous pourrez voler à la tire, fouiller sur les cadavres que vous laissez sur votre chemin, réussir certaines missions et même utiliser les impôts locaux, en bon noble que vous êtes. Durant nos premières heures de jeu, nous avons eu la bonne surprise de voir que l’argent était dur à gagner et qu’il sera donc impossible de devenir aussi riche que Crésus au bout de quelques heures de jeu (nous sommes loin du syndrome Fable 3), ce qui est plutôt appréciable et dénote une progression bien dosée.

Un assassin sur lequel il faut compter



Rangez les fourches bande de gueux ! Cet assassin là est au top de sa forme. Il court, nage, saute et vole, gravit les murs plus vite que son prédécesseur et surtout, il est débordé ! Terminé la poignée de quêtes différentes marquant le cycle habituel nécessaire avant d’arriver à l’assassinat. Ce sont désormais plus de 20 quêtes différent réparties de façon homogène tout le long du jeu avec parfois même des rebondissements au sein même de ces quêtes annexes qui, en plus de faire avancer l’histoire, vous permettront d’accroitre votre richesse, votre popularité et la durée de vie du soft. Parfois drôles, parfois terriblement tristes, ces quêtes sont toujours très bien mises en scène. Vous l’autre compris, Ubisoft a réalisé d’énormes progrès par rapport au premier opus sur le plan de la répétitivité. Les combats (l’autre gros défaut d’Assassin’s Creed premier du nom) ne sont pas non plus en reste : Simples mais techniques à la fois, les phases de combat gagne en intérêt avec un gameplay qui s’adapte à chaque arme. Mais également à vos opposants qui sont beaucoup plus variés et surtout différents dans l’approche.

Je citerai également pèle mêle, la possibilité de débloquer de nombreux bonus en parcourant la ville, la possibilité d’embellir votre manoir, de corrompre quiconque vous résiste, et surtout de découvrir la vérité concernant l’assassinat de votre père via des énigmes dignes du Da Vinci Code. Je n’en dirai pas plus bien entendu, mais c’est franchement réussi. Si les premières heures en compagnie d’Ezio nous ont largement convaincu, il reste cependant à juger le jeu dans son ensemble. Ce qui est certain en revanche, c’est le fait qu’Assassin’s Creed 2 ne sera pas un pétard mouillé quoiqu’en disent certains médisants. Il fera à coup sûr partie des jeux sur lesquels il faudra assurément compter en fin d’année pour vider votre compte bancaire.

Ubisoft nous offre là un grand jeu, au scénario intéressant, au gameplay irréprochable, à la durée de vie sans doute colossale pour un jeu du genre, le tout enrobé d’une musique qui colle bien à l’ambiance et de graphismes toujours aussi plaisants. Si l’on ajoute à cela tout un tas d’améliorations bienvenue, on obtient un titre a ne louper sous aucun prétexte, que l’on ait aimé le premier ou pas. Mais finalement, qui en doutait ?

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