Dossier

21.11.2009 à 12h34 par |Source : Rédaction

Ciné-Mag : La nouvelle rubrique dédiée à la VOD sur Xbox 360 !

L'équipe d'Xbox-Mag a l'honneur de vous présenter sa toute nouvelle rubrique intitulée Ciné-Mag destinée à traiter l'actualité toujours plus riche du service Video on Demand de la Xbox 360. Environ deux fois par mois vous retrouverez donc une sélection de films choisis par nos rédacs de choc, leurs déceptions, leurs coups de coeur et bien entendu toutes les autres nouveautés disponibles sur le marché VOD de votre bonne vieille console.


Et pour commencer sans plus tarder, pour cette mi-novembre nous vous proposons une parodie de film de guerre déjantée, un James à l’esprit vengeur, des cristoliens qui répondent à l’appel de la montagne et le retour en grâce d’un Mickey Rourke tourmenté. Bonne séance !



Tonnerre sous les Tropiques


Réalisateur : Ben Stiller

Casting : Ben Stiller, Jack Black, Robert Downey Jr, Brandon Jackson, Nick Nolte, Matthew McConaughey, Tom Cruise, …

Durée : 1 h 48 mn

Genre : Comédie / Parodie

Prix : 360 MS points (SD), 540 MS points (HD)

Quand les plus grands acteurs du monde se réunissent pour tourner LE blockbuster ultime cela vire très rapidement à la série B. Obligé de sauver le bébé sous peine de se faire lyncher sur la place public par un producteur hargneux, le réalisateur décide donc d’envoyer ses stars capricieuses en plein cœur de la jungle hostile de Birmanie afin d’y tourner les scènes de guerre nécessaires pour boucler le tournage de l’adaptation du roman fictif « Tonnerre sous les tropiques ». Faux soldats, vrais trafiquants de drogue, double quiproquo pour une performance d’acteurs qui tourne au cauchemar.


Doté d’une distribution d’acteurs à toute épreuve, ce Tonnerre sous les tropiques propose bien plus qu’une parodie de film de guerre. Quand Jack Black, Ben Stiller et Robert Downey Jr. se la jouent mégastars d’Hollywood lancées en plein milieu des champs de pavot birmans, cela donne des situations plutôt cocasses et forcément drôles. Nick Nolte et Tom Cruise – qui y fait une apparition étonnante en producteur véreux méconnaissable – complètent ce casting de luxe. Bien loin de l’univers alambiqué de Zoolander (2002), et avec bien plus d’expérience derrière la caméra que pour Disjoncté (1996), Ben Stiller s’offre enfin une véritable réussite derrière la caméra. Si quelques lourdeurs persistent ici et là, force est de constater que le but principal est accompli : divertir le public tout en rappelant à Hollywood que l’humilité est certainement la qualité qui lui fait principalement défaut.

Par Guillaume Buquoi


Quantum of Solace

Réalisateur : Mark Forster

Casting : Daniel Craig, Mathieu Almaric, Judi Dench, Olga Kurylenko, Giancarlo Giannini, …

Durée : 1 h 47 mn

Genre : Action / Espionnage

Prix : 360 MS points (SD), 540 MS points (HD)

James Bond en a vraiment gros sur la patate, le méchant syndicat du crime international a tué sa nana et a quand même osé frapper en pleine testicules notre héros body buildé ! Le voila remonté à bloc et prêt à tout péter pour se venger et au passage encore attraper une sexy James Bond girl. Pour faire original, notre agent secret va se faire désavouer par ses employeurs et seule Mamie Nova, en bonne supérieure restera à moitié avec lui. Et pour les amateurs d’anecdotes plus ou moins utiles, sachez d’ailleurs que vous pourrez voir pour la première fois l’intérieur cossu de notre Mamie préférée.



Le film tout entier est comme une explosion, on en prend plein les mirettes et les oreilles. James – une nouvelle fois incarné par Daniel Craig – saute, tire, se bat, casse des fenêtres le tout à un rythme de folie. Le tout pour quoi, outre la vengeance ? Pour arrêter un méchant pas beau qui veut contrôler un fluide plus écolo que le pétrole, l’eau. C’est classe non ? Un bon James Bond se doit d’avoir un méchant au moins autant charismatique que le héros, le génial La Lettre du précédent opus avait placé la barre très haute. Cette fois-ci nous avons droit à un ersatz de méchant qui facilitera la tâche à notre bon vieux James en fin de film je ne vous dis que ça. La chanson d’intro sublimée par Tina la Tigresse ou la Madonne par le passé est ici interprêté par une Alicia Keys en petite forme mais n’a bien heureusement aucun impact sur la première scène tout simplement spectacular. Il faudra attendre les dernières minutes du film pour enfin reconnaître la ligne de basse célèbre ouvrant le générique de fin et qui laissera un goût amer de film vite expédié, mais vite sorti de vos têtes de cinéphiles royaux (comme sa majesté).


Par Steeve Thiesset



La première étoile

Réalisateur : Lucien Jean-Baptiste

Casting : Lucien Jean-Baptiste, Anne Consigny, Michel Jonasz, Bernadette Lafont, Gilles Benizio, Denis Maréchal, …

Durée :1 h 30 mn

Genre : Comédie

Prix :480 MS points (SD), 600 MS points (HD)

Parfois il y a des promesses que l’on ferait mieux de ne pas faire. Jean-Gabriel, père de famille et véritable looser accroc au tiercé en fait l’amère expérience lorsque sa fille lui demande pourquoi ils ne vont jamais au ski et qu’il lui répond que ça va changer. Pour Suzy, sa femme, s’en est de trop, Jean-Gabriel doit tenir sa parole et emmener les enfants à la montagne au risque de voir son couple se briser en petits morceaux. Et comme si ça ne suffisait pas, Marie-Thérèse, qui n’a jamais vu la neige ailleurs qu’à Créteil, se joint au groupe bien décidée à profiter de ces vacances de rêves, qui vont rapidement se transformer en cauchemar pour Jean-Gabriel dont le porte-monnaie affiche un solde négatif depuis maintenant quelques années.



Quoi de mieux que de voir une famille d’antillais à la montagne pour casser un certain nombre de clichés. C’est ce qu’a dû penser Lucien Jean-Baptiste à l’écriture du scénario de cette comédie efficace et sans prétention qui ne retombe à aucun moment dans d’imbuvables stéréotypes. Le réalisateur, qui tient également le premier rôle, est parfaitement crédible dans le rôle du chômeur longue durée qui subvient à peine au besoin de sa famille mais qui n’hésite pas à leur vendre du rêve tout en dépensant le peu d’argent qu’il a au PMU du coin. Les jeunes acteurs tiennent également la corde avec une mention spéciale au petit Ludo, véritable pile électrique qui n’aura quasiment qu’une phrase à la bouche pendant une heure et demi :"Papa, c’est quand que j’passe ma première étoile ?". Bien filmé, une B.O. parfois magnifique, c’est un réel un plaisir de suivre cette famille chaleureuse prête à faire tomber quelques barrières idéologiques, le tout sans caricatures malsaines.

Par Guillaume Buquoi



The Wrestler

Réalisateur : Darren Aronofsky

Casting : Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood, Mark Margolis, …

Durée : 1 h 45 mn

Genre : Drame

Prix :480 MS points (SD), 600 MS points (HD)



Randy Robinson n’est pas un homme comme les autres. Pour beaucoup il est surnommé « Le Bélier ». Superstar du catch, il ne vit que pour et par sa passion. Pourtant, un événement va bouleverser sa vie. Victime d’une crise cardiaque, il va être contraint de dire adieu à tout ce qui était pour lui sa vie. Son problème, c’est que derrière la superstar que tout le monde adore, il y a un homme simple n’ayant pas véritablement de chance dans sa vie privée. Sa fille le déteste et il n’a pas de femme. Il devra alors recoller les morceaux de sa vie, tout en résistant à l’appel du ring.


Avec « The Wrestler », Darren Aronofsky (Requiem for a dream), signe un film assez atypique. Le titre laisse supposer un énième film de combats, mais il n’en est rien. Ici, le réalisateur s’attarde sur la vie privée du personnage, et ses difficultés à s’adapter à la vie de monsieur tout le monde. Mickey Rourke – que l’on n’avait pas vu en forme depuis bien longtemps – signe ici son grand retour dans un film particulièrement émouvant. Mention spéciale à ses retrouvailles avec sa fille qui pourront tirer plus d’une larme au spectateur innocent, ou encore à la fin où il réalise ce qui est le plus important pour lui, et le déclare dans une tirade lourde d’émotion. Excellent surprise, The Wrestler est un film à voir, pour peu que vous soyez réceptif à la narration des coulisses sombres de ce sport étincelant.

Par Johann Barnaud


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