Dossier

02.01.2010 à 17h11 par |Source : Rédaction

Ciné-Mag : Watchmen, Very Bad Trip, …

Pour les fêtes de fin d'année l'équipe d'Xbox-Mag vous a préparé un nouvel épisode de Ciné-Mag qui sent bon la nouvelle année. Malheureusement pas de Père Noël, pas d'elfes, pas de dinde (quoique), et encore moins de sapin ou de bûche, un choix étroitement lié à l'actualité de Zune bien entendu. Au final, cela permettra à certains de digérer la fête de la nativité sans risquer l'indigestion cinéphile et d'enchainer sereinement sur une année 2010 que l'on espère riche en bons films.

Des super-héros qui ne sont plus que l’ombre d’eux même, un enterrement de vie de garçon qui tourne mal et un peu de sang sur les murs d’une maison pas franchement accueillante, voici ce qui vous attend dans ce nouveau numéro ! Bonne séance.


Watchmen – Les Gardiens


Réalisateur : Zack Snyder (L’armée des morts, 300,…)

Casting : Jackie Earle Haley, Patrick Wilson, Malin Akerman, Matthew Goode, …

Durée : 2 h 43 mn

Genre : Science-Fiction

Prix : 360 MS points (SD), 540 MS points (HD)

Les temps sont durs pour les super-héros à la retraite, dans un décor pré-apocalyptique sur fond de guerre nucléaire style année 80, les Watchmen ont été forcés de se ranger, laissant la veuve et l’orphelin livrés à eux-même. Le comédien, l’un de ces supers gentils (quoi que pas tant que ça) est assassiné. C’est le point de départ de l’enquête de Rorschach portant un masque avec les fameuses tâches éponymes. Il découvrira bientôt que cet assassinat n’est qu’un prélude visant à tuer l’ensemble de la dissoute équipe. Il n’en faut pas plus pour que l’homme au masque taché reprenne contact avec ses anciens co-équipiers pour découvrir ce qui se trame réellement derrière ce meurtre.


Le film se regarde comme une fresque sur l’apologie de la vieillesse et de la déchéance. Que faire contre le temps qui passe ? Que faire contre son corps qui refuse de rester jeune ? Chaque héros est devant ses propres démons et bien souvent ils se rendront compte qu’ils sont la seule source des malheurs de leur vie. Une œuvre sombre, parfois gore, toujours triste, le tout servi par des acteurs dans le ton exact de la tristesse globale du film. Mention spéciale à Rorschach, qui entre deux phrases Max Paynienne réussira à nous faire sourire avec une vanne bien sentie. Gros travail artistique porté sur l’ensemble du film et bien sûr une bonne note pour le docteur Manhattan qui pourrait faire l’objet d’un film à lui seul. Un film décalé pour un public qui devra se battre pour le pénétrer car cet univers se mérite, et s’apprécie pendant près de 3 heures.

Par Steeve Thiesset

Very Bad Trip

Réalisateur : Todd Phillips (Starsky & Hutch, Road Trip, …)

Casting : Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis, Justin Bartha, Heather Graham, Mike Tyson …

Durée : 1 h 30 mn

Genre : Comédie

Prix : 480 MS points (SD), 600 MS points (HD)

Quatre potes décident d’organiser l’enterrement de vie de garçon de l’un d’entre eux à Vegas. Tout aurait pu aller pour le mieux avant qu’ils ne trouvent à leur réveil un bébé dans la penderie, un tigre dans la salle de bain, quelques dents en moins, un futur marié aux abonnés absents et surtout une mémoire défaillante puisqu’aucun d’eux n’est capable de se souvenir de ce qui s’est passé la veille. Va s’en suivre un véritable jeu de piste pour retrouver leur ami Doug disparu, et surtout reconstituer les évènements de la nuit passée où ils sembleraient qu’ils aient croisé des flics, la mafia chinoise ou encore Mike Tyson.


Si le pitch de départ est ouvertement inspiré de Very Bad Things, la suite tient bien plus de la comédie burlesque que du macabre. Les personnages aux caractères bien différents vont ainsi devoir faire face à la même galère et surtout découvrir de quoi l’homme est capable lorsqu’il est défoncé et lâché dans la ville du vice. Si l’idée de départ tient donc du déjà vu, elle n’en reste pas moins originale et aurait peut-être mérité meilleur traitement. Certaines longueurs viennent tuer à petit feu un scénario qui peine à décoller et même si le tout est parfois drôle, il est malheureusement loin d’être hilarant. Avec un tel potentiel, Very Bad Trip restera une déception pour les uns et un moment rafraîchissant pour les autres.

Par Guillaume Buquoi


Dernière Maison sur la Gauche


Réalisateur : Dennis Iliadis

Casting : Monica Potter, Sara Paxton, Tony Goldwyn, Garret Dillahunt, Riki Lindhome, …

Durée :1 h 40 mn

Genre : Horreur

Prix :360 MS points (SD), 540 MS points (HD)

Marie est une jeune fille de 17 ans. Alors qu’elle vient juste d’arriver dans sa maison de campagne située au bord d’un lac, elle va rapidement vivre sa plus terrible nuit. Rejoignant son amie Page, les deux adolescentes vont suivre un jeune homme qui leur propose de l’herbe si elles l‘emmènent jusqu’à son Motel. C’est alors que la famille du jeune homme rentre plus tôt que prévu. Cela ne serait pas un problème si la famille en question n’était pas une bande de psychopathes. La famille escorte donc les deux jeunes filles jusqu’aux abords du lac où elles seront fortement violentées. Marie arrive néanmoins à s’échapper. Les dangereux malfaiteurs, blessés, font halte dans une proche maison pour se faire soigner et y passer la nuit. Seulement, les propriétaires de cette maison ne sont autres que les parents de la belle Marie. Lorsque cette dernière retrouve le chemin de la maison, ses géniteurs mettront un point d’honneur à la venger et à exterminer ses tortionnaires.


Dernière maison sur la gauche est un remake d’un film qui fit scandale aux USA. Sorti en 1972, ce dernier (réalisé par Wes craven) fit couler beaucoup d’encre de par sa nature malsaine et dérangeante. Bien avant Hostel et Saw, le film se basait sur la torture et la souffrance. Le remake est toutefois bien édulcoré et, s’il reste très efficace, ne traumatisera pas grand monde. Il sait néanmoins garder une certaine tension et une atmosphère prenante. Le jeu d’acteur est de plus largement convainquant, et on assiste d’ailleurs à une des scènes de viol les plus réussies du cinéma. Plus qu’un film d’horreur, le scénario met avant tout l’accent sur le coté vengeance. La morale est sauf, et on se met à prendre du plaisir à voir les tortionnaires souffrir. Etrange mélange qui fait pourtant mouche, et qu’on aimerait voir plus souvent dans le cinéma du genre.

Par Johann Barnaud

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