1st Look > Fifa Ultimate Team et Coupe du Monde 2010
Quand l’argent est là, les jeux sont là
C’est donc dans l’antre célèbre du Chelsea FC, à savoir le stade de Stamford Bridge, qu’EA avait convié la presse européenne afin d’y dévoiler ses plans de conquête de la galaxie. Ou de l’univers, au choix. Peter Moore en personne était présent et n’a pas manqué de nous faire une piqûre de rappel sur le succès insolent de la franchise. Ainsi, FIFA 10 est le titre d’EA le plus rapidement vendu sur le marché européen. 1,7 millions de copies en quelques jours. Et les statistiques onlines sont effarantes. 300 millions de matchs joués, 2 millions de joueurs créés dont la moitié disposent de la trombine de leur créateur. Quelques chiffres et données plus tard, Paul Hossack, Online Producer sur Fifa Ultimate Team 10 fait son entrée. L’édition 09 étant un vrai succès, ne pas revoir cette extension aurait été surprenant.
Fifa Ultimate Team 10
Les retours des joueurs ont donc été une nouvelle fois la clef du développement de ce « FUT 10 », afin d’optimiser l’expérience de jeu proposée. Il y aura donc 29 ligues de disponible contre 19 la saison passée, ainsi que 7500 bonhommes en short. Plus de contenu donc, mais aussi plus de profondeur. Le système d’alchimie entre les joueurs est plus complet qu’auparavant, avec de nouveaux facteurs à prendre en compte. Il y aura donc des connections supplémentaires si vos poulains ont joués dans la même ligue ou encore le même club. L’alchimie partielle rentre aussi en jeu. Auparavant, si un sportif ne jouait pas exactement le même poste (ou la même formation dans laquelle il évoluait), il n’y avait aucun lien possible. Et bien c’est fini. Si votre formation, ou le poste auquel vous l’avez assigné, est à peu près équivalente à ses désirs, il y aura donc des liens d’alchimie partiels qui se créeront. Ce qui est tout à fait logique et apporte une plus grande flexibilité. De même, plus de choix ont été apportés pour les recherches de cartes. Beaucoup plus de filtres sont désormais disponibles et rendront les recherches moins fastidieuses. Il est également possible de garder un œil sur les cartes de votre choix et de les ajouter à votre « watch list ». Idéal si vous n’avez toujours pas fait votre choix et hésitez entre plusieurs offres.
Concernant vos compositions, vous pourrez en établir jusqu’à 15 différentes, avec la possibilité d’avoir un même joueur présent dans plusieurs d’entre elles. Par ailleurs, le Season Live sera actif pour les 11 meilleurs joueurs de chaque semaine. Donc si un Steven Gerrard fait une semaine de folie et voit ses statistiques augmenter à 92 lors de la mise à jour, vous pourrez tomber sur ce « Steven G. 92 » dans les différents paquets de cartes. Mais seulement pendant cette semaine. Par contre, si vous mettez la main dessus, il restera à ce niveau de manière permanente.
L’interface globale quant à elle a drastiquement été remaniée. Informations plus claires, présences de nombreux raccourcis, informations sur les prochains tournois en ligne et hors ligne (à savoir qu’il y aura des nouvelles compétitions toutes les 2 semaines), meilleures gestions des enchères (avec un reset à 15 secondes si un joueur enchérit dans les dernières secondes de l’enchère) etc. Les développeurs ne se sont pas tournés les pouces et c’est tant mieux.
Cette extension sera disponible le 25 février prochain au prix de 400 MS Points.
En route pour l’Afrique du Sud
Il est donc temps d’enfiler ses crampons et de rentrer dans le vif du sujet. On s’en doutait, et comme tous les 4 ans, la Coupe du Monde de Football aura le droit à son adaptation vidéoludique. L’ambition est affichée d’emblée : capturer la fièvre d’une coupe du monde et la retransmettre sous forme de pixels et de polygones. Et cela semble bien parti. Premièrement, nous avons le droit à une comparaison de quelques footballeurs entre les moutures 10 et « World Cup » de FIFA. Le constat est sans appel, le gap entre ces derniers est flagrant. Les traits du visage sont beaucoup plus fins, le grain de peau plus réaliste et surtout l’éclairage reflète à merveille le soleil africain. De même pour les terrains, bien plus détaillés grâce à des pelouses de haute volée. Les supporters sont présents, les confettis virevoltent dans les airs avant de venir s’écraser sur le terrain, l’ambiance festive, pas de doute possible, on s’y croirait ! Et pour couronner le tout, même les sélectionneurs ont étés modélisés ! Ainsi, nous pourrons les voir réagir lors des nombreuses cut-scenes du jeu, venant entrecouper l’action. Mais l’information la plus importante reste à venir, puisque toutes les équipes nationales sélectionnées pour cette coupe (à savoir 199) sont dans le jeu ! Il sera donc possible de revivre les phases de qualifications à la maison mais aussi… sur le Xbox Live ! C’est donc une véritable coupe du monde virtuelle qui se verra organisée d’ici les mois à venir. On a hâte !
Mais qu’en est-il du gameplay ? La base, elle, provient de FIFA 10 mais a subi de nombreux changements. D’après Simon Humber, tout a été amélioré. Et on le croit le Simon, du moins sur la plupart des points, puisqu’il nous a été possible de s’essayer au jeu. Globalement, l’impression est très bonne. La forme est soignée, et de nombreuses cut-scenes ont été ajoutés pour dynamiser les matchs. L’action est encore plus fluide que dans l’édition 10 de la franchise, ainsi que beaucoup plus nerveuse. Chaque accélération peut s’avérer être assassine, de plus que les engagements sont un poil plus physiques qu’auparavant. Il va falloir jouer des pieds et des coudes. Les frappes partent, elles, vite, très vite même. A peine la touche de tir pressée qu’elles fusent comme jamais. C’est bien plus agréable qu’auparavant, mais parfois cela peut en devenir pénible à gérer. Gageons qu’elles seront adoucies d’ici la sortie du titre. La physique de balle semble avoir gagné en crédibilité, ce qui est déjà bien plus agréable. Par contre, les centres sont quant à eux un véritable calvaire à gérer. En fait, ils subissent le même syndrome que les frappes. A peine appuyé sur X que la balle traverse déjà tout le terrain. Encore une fois, on espère que ce point sera rectifié. Toutefois, à trop vouloir dynamiser le jeu, il en devient parfois dur de construire correctement et de poser le ballon. On se demande même si le jeu n’en devient pas plus arcade. Les passes lobées, elles, passent coup sur coup, et on peut noter un certains laxisme des défenses adverses. Mais heureusement, et c’est LA grande nouvelle, l’IA des gardiens est enfin correcte ! Fini les sorties hasardeuses, les mauvais plongeons, les phases d’admiration devant le ballon etc. Ces derniers sont enfin de confiance et deviennent un élément de l’équipe sur lequel on peut se reposer. Il était temps ! Au final, ce FIFA Coupe du Monde 2010 a su faire bonne impression même si on espère que l’équilibre sur certains points sera corrigé d’ici sa commercialisation prévue pour le 30 avril prochain.
