02.03.2010 à 17h10 par - Rédacteur en Chef |Source : Rédaction

Rainbow Islands : Towering Adventure

Après Bubble Bobble et Puzzle Bobble, c'est au tour de Rainbow Islands de débarquer sur le Xbox Live Arcade et ainsi compléter le triptyque Bub et Bob qui connut de beaux jours à la fin des années 80 puis au début des années 90. Même si le titre a subi une grosse chirurgie depuis, avec des graphismes remis au goût du jour pour l'occasion, le retour de Rainbow Islands était-il réellement nécessaire ?

Rainbow Road

Apparu pour la première fois en 1987 comme étant la suite direct de Bubble Bobble sorti l’année précédente, Rainbow Islands n’avait pourtant pas beaucoup de ressemblances avec celui-ci, si ce n’est ses protagonistes que sont Bub et Bob, et encore. Adorables petits dinosaures dans le premier opus, les deux frangins reprennent leur forme humaine cette fois-ci et troquent le lancer de bulles contre le lancer d’arc-en-ciel, véritable arme pour abattre les différents ennemis au chara-design tout droit sorti d’un mauvais épisode des Bisounours, mais également pour vous constituer les marches d’un escalier vers les sommets et donc la fin des différents tableaux qui se comptent sur tous les doigts de la main. Ces derniers abandonnent l’écran fixe pour nous proposer un scroll vertical qui vous permettra donc d’atteindre l’arrivée située en hauteur avant la fin d’un temps imparti.


Plusieurs modes s’offrent alors à vous et tous sans exception vous demanderont la même chose dans un classicisme presque déroutant. Un mode histoire, un mode challenge, un time-attack et un mode affrontement jouable en ligne vous proposeront donc des principes qui se différencient autant les uns des autres qu’Igor et Grishka Bogdanov. Seule satisfaction, quoique très mesurée, la possibilité de contrôler votre avatar dans certains d’entre eux.


Dark Island

Le mode histoire en revanche vous obligera à contrôler Bub et/ou Bob qui ont suivi une sacrée cure d’amaigrissement. Les deux compères obèses mais au charisme étincelant laissent donc leur place à des personnages maigrelets et bien moins attachants. Une déception pour ceux qui s’attendaient à retrouver les clichés de l’enfant américain de base d’autant plus que sur les autres aspects du titre les points faibles s’enchainent au fil de l’aventure. Il semblerait que les musiques aient été composées par un des actionnaires de la marque Quies© tant celles-ci sont ignobles. Le gameplay de son côté est calamiteux, les animations dignes d’un film de Charlie Chaplin, et pour rajouter un peu de difficulté au titre, il est quasi certain que les développeurs se soient fait un immense plaisir de programmer les hit-box des ennemis avec les pieds, les rendant ainsi complétement aléatoire.


Au delà de ses nombreux ratés, il faut tout de même souligner que le principe de Rainbow Islands pourra satisfaire les accrocs du scoring et pourquoi pas les fanatiques de la licence pour peu que l’ambiance générale du titre ne les achève pas avant. En revanche ne comptez pas sur le multijoueurs puisque – on pouvait s’en douter – ceux qui auront testé le titre n’ont pas été courageux au point de pousser le vice aussi loin.

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