1st Look > Splinter Cell : Conviction
Toujours est-il que désormais, c’est un cru de 2010 qui se laisse goûter pour cette preview, apportant avec lui une série de changements qui devenaient indispensables pour relancer la saga. Car pour beaucoup d’entre nous, ce nouveau Splinter Cell : Conviction se résume en un trailer : celui de l’E3 2009, montrant un Sam Fisher vieillissant mais sans limites, plus violent, moins discret. Une transformation subtile remarquable, qui le rapprocherait plus d’un Jason Bourne ou d’un Jack Bauer que d’un simple agent secret à la retraite. Mais qu’on se le dise, ce changement n’est pas qu’un effet de style pour plaire aux nouveaux venus, car il s’inscrit dans une véritable démarche scénaristique et d’évolution du gameplay.
Cet angle d’approche, ce nouveau point de vue, on le doit au fait que dans le mode solo, le héros n’est plus le pantin de l’agence gouvernementale Echelon 3. Ce détail, qui rend Sam libre de ces mouvements et qui n’engage désormais que sa responsabilité propre, est donc l’élément déclencheur du nouveau gameplay, plus actif et jouissif. De fait, alors que la discrétion était synonyme de survie et de réussite de missions dans les épisodes précédents, la confrontation directe avec vos ennemis est une étape que vous ne pourrez pas éviter dans certains passages de Conviction.
Pour vous aider à traverser ce genre d’épreuves, vous pourrez donc compter sur le "Marquer & Exécuter", cette option qui vous permet de sélectionner en amont un nombre limité de cibles (humains ou éléments du décor) et d’éliminer le tout en appuyant sur un simple bouton. Un enchainement bien pratique, mais qui se mérite, car il est nécessaire de vaincre certains gêneurs au corps à corps pour y avoir droit. Et si vous ajoutez à cela que chaque arme ne donne pas droit au même nombre d’éléments à marquer, vous obtiendrez exactement le type de garde-fou qui évite de rendre le jeu trop simple. Dans le cas où la situation dégénérerez, vous pourrez aussi compter sur l’option "dernière position connue", qui vous signalera à l’écran et par la présence d’une silhouette blanche, le dernier endroit où l’ennemi vous a aperçu. Les plus aguerris iront donc se placer à un endroit judicieux pour surprendre les malheureux qui se rendront à l’endroit en question, lorsque les autres décideront de contourner le problème.
Enfin, en rendant Sam Fisher moins dépendant à la flopée de gadgets qui l’accompagnait à l’époque, la maniabilité s’en retrouve allégée et beaucoup plus réactive. Tout comme l’interface visuelle d’ailleurs, qui incruste les objectifs et autres dans les murs qui vous entourent, ou qui passe simplement et naturellement au noir et blanc pour vous signaler que vous êtes dans l’ombre. On le voit, Conviction joue principalement sur le sentiment de nouveauté. Mais qu’on se rassure aussi, il n’est pas question ici de transformer la pépite en jeu d’action bourrin. Se précipiter est synonyme de mort rapide et violente, et j’en veux pour preuve la première demi-heure de jeu, lorsqu’une certaine personne vous demandera de passer un simple hangar rempli de militaires privés…
Et à deux, c’est (encore) mieux
Arrive maintenant le mode Co-opération ! Derrière cet espace essentiel de Splinter Cell : Conviction se cache deux parties : Le Prologue, véritable préquelle de l’histoire du mode solo et mettant en scène deux agents (américain et russe) à la recherche de quatre bombes EMP, et les Opérations Spéciales, regroupant les différentes missions multijoueurs.
Pour le Prologue, que dire à part qu’il s’agit là d’une incroyable pépite de jouabilité pour les deux joueurs qui se prêteront à cette aventure. Toutes les fonctionnalités décrites plus haut s’en retrouvent décuplés par la présence d’un autre joueur et place la stratégie et la communication au coeur même de ce système, pour environ quatre à six heures de jeu. De son côté, les Opérations Spéciales (aussi jouable en solo pour la plupart) permet de se lâcher un peu en passant par le mode Chasseur (élimination d’ennemis dans une zone donnée), le mode Infiltration (variante du mode Chasseur, mais où la discrétion est la condition sine qua none à la réussite), le mode Survie (défense de zone) et enfin le mode duel qu’on ne présente pas.
Splinter Cell : Conviction – Trailer Histoire
envoyé par Xbox-Mag