1st Look > Coupe du Monde de la Fifa 2010
En route pour l’Afrique du Sud
L’habituel mode scénario, vous demandant d’accomplir certaines tâches et divers exploits sera, comme à son habitude, lui aussi présent. Ainsi vous pourrez revivre les moments cruciaux des qualifications (de là à dire qu’il faudra refaire la main de Thierry Henry…) et même ceux de la Coupe du Monde, puisque chaque match se verra proposer au lendemain de sa diffusion sur le Xbox Live, vous permettant ainsi de le refaire, et pourquoi pas en changer l’histoire. A cela il faut ajouter une tonne de bonus (comme des scénarios de la précédente Coupe du Monde), un système online particulièrement poussé qui permettra d’identifier à quelle nation appartiennent les meilleurs joueurs, la possibilité de faire sa propre Coupe en ligne et j’en passe, il semblerait bien qu’on risque de revenir plus d’une fois sur le jeu. Et pour les moins doués (ou plus petits) d’entre nous, un système « deux boutons » a même été intégré. Ainsi, l’I.A. se chargera de tout et la personne n’aura qu’à appuyer sur la touche passe et tir (en plus de déplacer son joueur bien entendu). Une manière de rendre le titre accessible pour tous.
Quand le cuir entre en jeu
Mais comme la plupart des simulations sportives, c’est sur le terrain que se trouve le plus important. Et depuis notre premier aperçu, force est de constater que le tout à évoluer dans le meilleur des sens. La forme quant à elle est toujours aussi chaleureuse. La gestion des éclairages a fait un grand bond depuis FIFA 10 et semble bien plus naturelle, la pelouse est plus détaillée que jamais, les supporters sont présents, l’ambiance sonore est retranscrite à la perfection, les confettis volent et restent aux alentours du terrain, les entraineurs sont également sur les bancs, bref, vous l’aurez compris : on y est ! De plus, de nombreuses cutscenes interviendront lors d’une sortie de balle ou d’une certaine action, afin d’ajouter encore plus de vie à chacune des rencontres. Manette en main, les progrès sont indéniables. La rapidité du jeu a drastiquement été réduite depuis notre première prise en main, le tout est donc beaucoup moins fouillis et surtout, on a la possibilité de poser correctement son jeu. La physique de balle a fait un petit bond en avant, et les frappes sont désormais bien plus concluantes et réalistes, et fusent beaucoup moins lors d’une simple pression sur la touche, ce qui n’était pas le cas dans la version ultérieure. De même pour les centres et transversales, qui sont dorénavant aux petits oignons. Le ballon va où on l’indique et le dosage est ajusté comme il se doit. Le temps de réaction des joueurs a lui aussi été corrigé, et il est désormais bien plus facile d’enchainer une frappe ou une passe immédiatement après un contrôle, sujet qui avait fait débat lors de la sortie de FIFA 10. Fini donc les ballons perdus à cause d’un contrôle de la poitrine trop lent en défense, on peut maintenant immédiatement dégager le cuir après ce dernier. De même, lorsque sur une transversale le ballon est à mi-hauteur d’un joueur, on peut le remettre à un coéquipier d’un contrôle orienté de la poitrine en pressant la touche de passe. Classe et surtout très efficace. Tout comme les ailes de pigeons, un des nouveau «tricks » ajoutés au soft en plus des nouvelles célébrations, dont certaines sont pour le moins… folkloriques.
En ce qui concerne la fameuse I.A. des gardiens, tout est rentré dans l’ordre. Ces derniers réagissent enfin de manière cohérente, évitent les bourdes et surtout on peut se reposer sur eux, là où dans FIFA 10 chaque intervention s’accompagnait de quelques gouttes de sueur. Toutefois, ces derniers peuvent sortir de leurs cages de façon un peu trop franche, ce qui pourrait amener à un pénalty. Et autant dire qu’ils ne risquent pas de plaire à tout le monde, puisqu’ils ont été remaniés. Ainsi, un curseur circulera dans une jauge de droite à gauche. Il faudra arrêter ce dernier dans la bonne zone pour être le plus précis possible, puis doser sa frappe. A ça, il faut ajouter le cadrage, et vous comprendrez que l’exercice se révèle pour le moins compliqué ! Surtout que, plus la pression est forte (une séance de tirs au but lors d’une finale par exemple), plus le curseur se déplacera vite ! De quoi faire craquer les nerfs de plus d’un joueur.