12.05.2010 à 13h04 par |Source : Rédaction

Rocket Knight

Avec l’expansion formidable des services de téléchargement, la 2D renaît. Si bien que même les gros éditeurs s’y mettent, avec des remakes plus ou moins bien préparés. Si Konami a un petit train de retard par rapport à la masse avec son Rocket Knight, il faut tout de même avouer que l’idée de sous-traiter le développement chez Climax, plutôt en verve après Silent Hill : Shattered Memories, n’était pas mauvaise. Le résultat le prouve.


I’m a rocket man…

Il faut remonter au début des années 90, sur Mega Drive, pour trouver la trace de Rocket Knight, série qui ne comptait que deux épisodes (et un spin-off) jusqu’à aujourd’hui. Les jeux mettaient en scène Sparkster, un opossum équipé d’un jetpack (Rocket) et d’une épée (Knight), opposé à de méchants cochons. C’était encore l’époque des héros-mascottes et des jeux de plateforme. Depuis, l’industrie du jeu vidéo a évolué, mais la nouvelle version de Rocket Knight reste extrêmement fidèle à l’original : on retrouve les mêmes personnages, les mêmes thèmes musicaux, une cohérence scénaristique et des mécanismes de gameplay similaires.



…burning out his fuse up here alone

Dans des niveaux 2D, Sparkster, confronté à une invasion de loups et à son ancien rival, Axel Gear, doit affronter plusieurs types d’ennemis et récupérer des pierres précieuses bonus. Jusque-là, rien de très exceptionnel. La spécificité de Rocket Knight tient presque exclusivement à l’équipement de notre brave opossum : le jetpack. Il permet un déplacement original dans les niveaux, puisque Sparkster, uniquement limité par la jauge de carburant de l’appareil (qui se recharge automatiquement), peut se projeter dans les airs, rebondir sur les murs et même déclencher des attaques spéciales. Différents changements d’environnement viennent enrichir le gameplay : plusieurs stages se présentent sous la forme d’un shoot’em up horizontal par exemple.

Sparkster est également confronté à de basses températures qui l’obligent à économiser sa monture, dont le rechargement gèle. Des idées simples mais qui aboutissent à un bilan satisfaisant, avec un jeu qui répond bien et qui propose souvent de petites variations qui aident à renouveler l’intérêt. La difficulté du soft est elle aussi plutôt bien calibrée : jamais trop facile ni trop compliquée, avec un palier plus corsé à débloquer et, cerise sur le gâteau, le mode arcade, n’autorisant aucune sauvegarde durant l’aventure !



Nous n’irons pas jusqu’à dire que Rocket Knight a tout bon : pas mal de titres sur le Xbox Live Arcade proposent des puzzles plus inspirés, des niveaux mieux construits, des gameplays plus enivrants. Mais le savoir-faire de Climax suffit pour conserver un vrai plaisir de jeu basé sur des idées simples. C’est déjà bien.

Les amoureux de vieux sprites seront peut-être un peu déçus par l’esthétique de Rocket Knight, en “2,5D”, méthode adoptée par plusieurs remakes récents. Cela n’a évidemment pas le même charme, ceci étant la réalisation tient assez bien la route, et affiche même de sacrés boss de temps à autre.


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