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26.05.2010 à 00h50 par - Rédacteur |Source : CVG

Vous reprendrez bien une ligne de cocaïne ?

Derrière ce titre un peu racoleur se cache en réalité une étude très sérieuse, portant sur l’addiction de nos chères tête blondes aux jeux vidéo. En effet, selon celle-ci, deux heures de jeux vidéo auraient les même effets sur le cerveau qu’une ligne de cocaïne ! Quelqu’un pour confirmer ?

Toujours selon cette étude, publié dans un journal anglais, 3 enfants sur 5 de moins de 16 ans et 4 enfants sur 5 de moins de 10 ans, jouant régulièrement, montreraient des signes d’addiction graves et auraient besoin d’une aide médicale.

« Passer deux heures de suites sur un jeu vidéo est équivalent à la prise d’une ligne de cocaïne. C’est l’addiction la plus rapide de [l'Angleterre] et cela affecte les jeunes mentalement, mais augmente aussiles risques de problèmes physique comme l’obésité. » Ça par contre on le savait déjà. Merci doc’.

« J’ai vu un cas de 14 ans, un enfant de Preston qui avait joué à un jeu durant 24h non stop (ndlr : cela ne devait pas être une Xbox 360 en tout cas), sans manger etqui montrait des signes de déshydratation. Lorsque ses parents ont essayé de lui confisquer sa console, il est devenu agressif et a tenté de sauter par la fenêtre. L’addiction aux jeux vidéo peut également entraîner une spirale de violence après avoir joué a des jeux violents. Les joueurs risquent de réaliser leurs fantasmes vidéoludique dans la réalité. »

Chers lecteurs, les scientifiques ayant menés cette expérience viennent de découvrir ce que l’on appel des geeks. Essayez d’éteindre la console de n’importe quel joueur en plein combat contre le boss final de Ninja Gaiden 2 et vous verrez comment vous allez être reçus ! Outre l’impression que cette étude a été mené sur la base de la simple vision de vidéos circulant sur youtube et montrant des joueurs totalement hystériques, nous restons quand même un poil dubitatif devant le sérieux de cette étude.

Nous ne nions pas les faits pour autant, mais les résultats de cette études doivent être un poil relativisés. Les jeux vidéo peuvent être dangereux à forte dose et entraîner de réels problèmes tels que l’obésité ou l’addiction, nous sommes d’accord. Mais qui sont ces enfants étudiés ? Des joueurs volontaires ou pris au hasard ? Ou bien sont-ce les rares personnes admis dans les hôpitaux afin d’être soigné de leur addiction ?Dans un cas comme dans l’autre, cela peut changer les résultats du tout au tout.

Les exemples pris sont d’ailleurs volontairement extrêmes. Une personne prête à se suicider car ses parents ont débranché sa console a déjà bien besoin de consulter un psychiatre à la base, jeux ou non. Tout comme les parents doivent jouer un rôle fondamental une fois de plus. Il faudrait peut être expliquer au fiston que jouer par séance de 24h c’est pas le top pour sa santé mental et physique mais surtout qu’une bonne partie de foot de temps en temps vaut tout les Fifa et PES réunis.

En somme c’est comme tout, il suffit de savoir se poser des limites et ne pas sombrer dans l’excès. autrement cela peut être faire très mal. Allez, prenons les paris : 10 contre 1 que les résultats de cette études seront diffusés à la télévision dans les prochains jours.

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