1st Look

17.06.2010 à 20h22 par |Source : Rédaction

1st Look > Dead Space 2

Après un premier opus ayant marqué plus d’un sous-vêtement, voilà qu’Electronic Arts nous propose un second ticket pour l’espace, là où personne ne vous entendra crier. Et si l’on pouvait craindre un épisode résolument tourné vers l’action, quitte à dénaturer quelque peu la licence de son charme mortel, ce serait mal connaître les équipes de Visceral Games. Plus effrayant et malsain que jamais, Isaac vous invite dans son cauchemar, dont il sera difficile de ressortir indemne.
Un véritable enfer sur orbite

Et civilisé. Du moins, ça l’était. Le « Sprawl », véritable cité en apesanteur, ne sera pas moins que le nouveau théâtre des aventures de notre mécano’ intergalactique. Bien plus esthétique et varié que l’USG Ishimura, il n’en est pas moins rempli de nécromorphes, prêts à se faire démembrer par vos soins. La démonstration prend donc place au sein de l’église d’Unitologie, où l’on peut voir Isaac s’y déplacer avec prudence. Quelques couloirs au silence macabre plus loin, on ne tarde pas à réaliser notre rencontre du troisième type. Totalement déchaîné à la vue du plombier de l’espace, les présentations ne se font pas attendre. Le premier vilain se jette littéralement sur notre héros en tentant de lui arracher la tête, et pas de la manière la plus délicate qui soit. Il faudra alors y résister avant de renvoyer l’ascenseur, et donc d’exploser le crâne du malheureux. Gore, Dead Space 2 ? Oui, assurément, en particulier lorsque l’on fige les créatures dans le temps. D’abord, il sera possible de les démembrer comme d’habitude. Là où ça devient plus intéressant, c’est qu’il sera possible de récupérer à la volée une partie du corps découpée (au hasard, les avant-bras en forme de lame) et de leur renvoyer en pleine poire. Nous vous laissons imaginer le résultat, d’une beauté à en faire frémir plus d’un. Et le bestiaire se voit ajouter de nouveaux venus, dont un qui ne manquera pas de cracher ses entrailles, admirables au ralenti. Et si les combats semblent toujours aussi dynamiques, les nécromorphes quant à eux sont bien plus nombreux. L’armée des bambins (car oui, les petits ont grandi depuis) risque d’être particulièrement stressante à gérer, ces derniers n’hésitant pas à foncer en masse sur Isaac. Toutefois, il n’y a pas que le camp d’en face à subir quelques changements. En plus d’une nouvelle armure, vous disposerez également de nouvelles armes, comme une arbalète surpuissante, plantant littéralement les pas beaux dans le décor. Jouissance garantie.



Bigger, better, and more badass ?

Mais si le gameplay semble toujours aux petits oignons, la mise en scène elle, est foncièrement beaucoup plus grandiloquente. Ayant visiblement oublié de se confesser, Isaac n’a pas manqué de se faire punir. Prenant tout l’écran, une sorte d’araignée nécromorphe-style envahie l’église et plaque notre héros malgré lui au sol. Il se fait alors trimballer dans tous les sens et valdingue à tous les étages, la tête à l’envers, ce qui ne lui empêche pas de pouvoir dégainer. Il faudra alors viser les tentacules pour tenter de s’en sortir ou du moins, avoir le droit à un second souffle. Les scènes d’apesanteur sont elles toujours présentes mais beaucoup plus maniables, grâce à la nouvelle armure qui fait quelques merveilles. Mais le plus important reste les vitres de la cité. Pouvant être brisées, vous pourrez vous en servir contre vos ennemis, mais cela peut aussi se retourner contre vous. Ainsi, lorsqu’un drône nous prend pour cible en brisant l’une de ces vitres, c’est un véritable matraquage de boutons à quoi il faudra avoir à faire. D’une intensité et d’une tension profondes, ce genre de situations ajoute un côté épique à la production de Visceral Games, ce qui est loin d’être déplaisant. Surtout lorsqu’au final, on passe au travers avec la tarentule géante pour conclure la démonstration en total apesanteur, de la manière des plus explosives qu’il soit. Saisissant. Mais rassurez-vous, car si l’on pouvait craindre la vente de cet opus à l’action, les développeurs nous ont confirmé que les puzzles seraient toujours de la partie et que la balance entre phases de tir et exploration serait respectée.

Si dans le fond Dead Space 2 conserve les bases de son aîné, il se voit ajouter quelques subtilités de gameplay qui ne manqueront pas de ravir les fans. Le titre reçoit également un traitement beaucoup plus cinématographique, livrant des moments qui s’annoncent déjà cultes de part leur démesure. L’attente jusqu’au 28 janvier prochain se fait déjà longue…

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