Dossier

23.06.2010 à 11h52 par |Source : Rédaction

Dossier E3 > Fifa 11 et NBA Elite 11

En constant progrès depuis ces dernières années, la gamme sports d’Electronic Arts ne cache pas ses ambitions : proposer les meilleurs jeux de sport qui puissent exister. Rien que ça. Et si une série comme FIFA a su remonter la pente comme il se devait et détrôner le roi PES dans le domaine footballistique, il en est tout autre sur les parquets. Longtemps à la traine et dominé par la franchise de 2K, NBA Live change enfin son jeu et devient Elite, là où FIFA peaufine le sien. Serait-ce l’année du règne EA ?


On ne change pas une équipe qui gagne

Toujours présent lorsqu’il s’agit de présenter son bébé, c’est donc en compagnie de David Rutter, producteur sur le titre, qu’il nous a été permis d’établir un premier contact avec FIFA 11. Et si à première vue aucun changement majeur n’a été opéré, ce n’est pas pour autant que le jeu n’a subi aucune évolution. A commencer par le nouveau système Personality +. Visant à repousser le réalisme des joueurs dans ses derniers retranchements, l’apparence ainsi que le comportement de ces derniers seront adaptés en conséquence. Visages plus fins et plus détaillés qu’auparavant, la différence est surtout notable dans l’attitude des millionnaires en short. Ainsi, un Arshavin disposera d’une course avec de faibles écarts entre chaque foulée et disposera de meilleurs appuis qu’un Sol Campbell, plutôt lent et aux grandes jambes. Chaque joueur aura donc son propre comportement, ce qui permettra de remarquer d’avantage les individualités sur le terrain, et d’en tirer parti. Les gabarits sont également beaucoup plus différenciables, et la différence de taille entre un Toulalan et un P. Crouch est immédiatement visible.



Manette en main, on peut tout de suite remarquer le travail abattu concernant la gestion des passes. Si les échanges « ping pong » de FIFA 10 ont fait grincer plus d’une dent, soyez heureux d’apprendre que le problème est totalement résolu. Effectuer une passe est désormais beaucoup plus risqué, la physique du ballon ayant été revu à la hausse, beaucoup moins fusante et comportant plus de rebond, il sera bien plus difficile de maitriser le cuir. Il faudra également que le joueur en question soit correctement sur ses appuis, sous peine de rater sa passe, voire même de s’écrouler. Les engagements physiques quant à eux sont encore plus rugueux qu’auparavant, et les sportifs beaucoup plus maniables, et surtout, ne sont plus sur des rails ! Un bonheur pour tous ceux soucieux de contrôler le moindre de leur mouvement. Globalement amélioré sur la plupart des points, quelques ajustements par-ci par-là ont fini de nous convaincre sur ce tout premier essai de la simulation d’EA Sports, dont on nous a promis qu’il y aurait encore beaucoup à voir (la version présentée était achevée à 50%). On vous en reparle donc très prochainement sur Xbox-Mag, sur ce qui semble être une nouvelle fois une très bonne cuvée footballistique.

Une question de contrôle total

NBA Live n’est plus, faîtes place à NBA Elite. La série se renomme donc, et entame un virage qui s’avèrera décisif dans sa manière d’aborder le basket. Comment ? Tout simplement en proposant une physique en temps réel et en dissociant les contrôles des jambes et des mains. Ainsi, le stick gauche servira aux déplacements, et le stick droit quant à lui au contrôle des mains. Dribbles, feintes, il suffira de reproduire le mouvement et le joueur s’exécutera de la plus fluide des manières qui soit. Vous allez pour un dunk et un défenseur s’oppose ? Changez de direction avec le stick et ce ne sera plus un problème. Chaque action, chaque mouvement peuvent être brisés à chaque instant. Le tout s’avère extrêmement simple d’utilisation (bien qu’un peu déroutant au départ) et ravira plus d’un fan du ballon orange. Mais ce n’est pas tout. Fini les shoots aux boutons, désormais, il faudrait également se servir de l’analogique. Et un bon sens du timing sera nécessaire. Lâcher son tir au bon moment sera une des clefs du succès.



Mais le fait d’avoir un total contrôle sur ses actions est tout bonnement jouissif. Il vous est possible d’absolument tout faire sur commande, là où auparavant une animation aléatoire se déclenchait. Envie de faire un double pas pour finir sur un lay-up ? Pas de problème, vous pouvez. Tournez le dos au défenseur, créer un décalage sur un fadeaway et tirer ? Aucun problème aussi. On pourrait continuer ainsi sur des dizaines de lignes. Mais là où le jeu frappe fort de part ce système, c’est que plus que des mouvements, cela s’avère être de véritables situations que vous pouvez exécuter en gardant le contrôle de A à Z. Il y aura tout de même fort à faire pour égaler la maitrise d’un NBA 2K, mais la démarche d’EA Sports d’approcher le genre sous un angle différent est à saluer. Une prise de risque qui ne tardera pas à se confirmer d’ici quelques mois. En attendant, les paris sont ouverts !

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