Monday Night Combat
Pas de bras, pas de chocolat !
Monday Night Combat est est un subtil mélange entre un Tower Defense tout ce qu’il y a de plus classique, et l’incontournable Team Fortress 2. Comme dans tout bon Tower Defense qui se respecte, votre mission sera – seul ou à plusieurs – d’anéantir une nuée d’ennemis avant qu’ils n’atteignent leur but : détruire votre Money Ball. Pour vous y aider, vous pourrez protéger votre base en bâtissant des tourelles à des endroits prédéfinis. Voilà pour la partie Tower Defense. Concernant l’aspect Team Fortress du jeu, comme dans celui-ci, vous devrez sélectionner en début de parti un avatar disposant de compétences propres à sa classe. Rien de bien original de ce côté : Sniper, Assassin, Ingénieur… Bref, que du classique. Le jeu possède également un character design qui rappelle immédiatement le titre de Valve. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Chaque ennemi abattu vous rapporte une certaine somme d’argent. Argent que vous pourrez dépenser pour améliorer vos tourelles bien entendu, mais également votre personnage. Chaque classe dispose, comme dit plus haut, de compétences propres. L’Assassin par exemple, est capable de se rendre invisible, de sprinter sur une courte distance et d’aveugler ses adversaires avec une bombe fumigène. Chacun de ces pouvoirs pourra donc être améliorer en échange d’une somme d’argent plus ou moins conséquente. Vous imaginez donc le terrible dilemme qui s’impose à vous : améliorer la tourelle ou votre personnage ? Toutes les classes sont très agréables à manier et aucune ne semble prendre le dessus par rapport à une autre. Même si vous n’échapperez pas aux cinq Assassins par manche (parce que l’Assassin est trop coool avec son sabre, m’voyez), vous ne vous sentirez pas pour autant en position de faiblesse en utilisant, au hasard, l’Ingénieur, classe de soutien d’habitude délaissée dans ce genre de jeu. En outre, tous disposent d’une choppe permettant de se débarrasser d’un ennemi en un coup – ou presque – via un finish move comme nous en voyons partout depuis quelques temps.
Ne jamais caresser un chien en flamme !
Deux modes de jeux s’offrent à vous. Pour le premier, il s’agira d’empêcher – seul ou jusqu’à quatre – des vagues de robots de détruire votre Money Ball. Quant au second, le principe reste le même à un détail près : deux équipes de six joueurs s’affrontent dans le but de détruire la Money Ball adverse. Dans ce mode de jeu, les vagues de robots sont toujours présentes et générées par l’ordinateur. Le joueur peut toutefois envoyer, quand il le souhaite et en échange d’une certaine somme d’argent, quelques robots supplémentaires et différents selon sa classe. J’aimerais vous dire que, choix d’une classe oblige, la stratégie est de mise. Certes, la stratégie est bien présente. Améliorer les tourelles ou votre avatar ? Quelle tourelles construire dans telle ou telles situations ? Quelle classe choisir ? Mais toutes ces questions existentielles nous passent rapidement au-dessus de la tête après cinq minutes de jeu. Il n’y a plus que le goût du sang qui vous hante, laissant de fait toute considération aussi futile que soutenir votre camarade en position de faiblesse. Bref, comme dans 90% des jeux en équipes actuellement sur le marché.
Ces deux modes sont certes très amusants, il n’empêche que cela devient très vite répétitif (le temps de tester chaque classe et on a fait le tour). Premier élément responsable de cet état de fait : le faible nombre de maps. Une seule pour le premier mode de jeu, quatre pour le second (et encore, elles sont tellement semblable que nous faisons à peine la différence). Ajouté à cela le peu de variété parmi les objectifs proposés et c’est rapidement l’overdose. Protéger ou détruire la Money Ball. Voilà les deux seules choses que vous ferez encore et encore. C’est amusant un temps mais on s’en lasse vite. Quelques modes de jeux en plus auraient fait le plus grand bien. Et ce n’est pas les quelques objectifs à la Call of Duty (tuer tant de personnes avec telles armes), si discret qu’on ne les remarque à peine, ou la présence d’un mode infini en solo, qui sauveront le tout.