1st Look > NBA 2K11
Un jeu à double tranchant
Dwayne Wade, Chris Bosh, Lebron James. C’est avec ce fulgurant trio que Miami démarrera la prochaine saison de NBA. C’est également cette équipe qui était à l’honneur de notre prise en main, face aux Mavericks de Jason Kid. Une rencontre au sommet pour une onzième édition pour le moins très attendue. Premier changement remarqué : la présentation. Les menus, plus sobres, gagnent en clarté. Mais les cinématiques d’avant match ont quelque peu changé, puisque nous suivons désormais les joueurs dès leur sortie du bus, tout beau dans leur costume, jusque sur le parquet, où les baskets et maillots reprennent leurs droits. Graphiquement, le titre a gagné en finesse. Visages moins grossiers et plus convaincants, physiques moins anguleux, foule encore plus détaillée et j’en passe, nous tenons là la simulation sportive la plus aboutie visuellement, et ce sans contestation possible. Pour couronner le tout, l’aliasing semble même avoir définitivement fait ses bagages. Techniquement, les quelques ralentissements de la saison précédente ont eux aussi été éradiqués, permettant de jouer de manière totalement fluide, ce qui constitue l’une des améliorations les plus notables.
Efficace dans son déroulement, les fondamentaux n’ont pas changés. Les animations sont encore une fois impressionnantes de réalisme, si bien que chaque année, lorsque l’on croyait la limite atteinte, la voilà une nouvelle fois repoussée. Mais ce qui nous a le plus marqué, ce sont les défenses. Parfois bien difficiles à passer, il faudra user du travail au corps ou d’ingéniosité pour pénétrer la raquette. Là où quelques errements étaient à noter l’an passé, cette fois l’I.A. semble faire son travail du début jusqu’à la fin, évitant de laisser des trous trop facilement exploitables par le joueur. Mais il en est de même pour les situations offensives. Avec un Lebron James ou un Dwayne Wade devant, assurez-vous de ne pas leur donner trop de liberté, sinon c’est la débâcle assurée. Mais là où l’on commence à s’inquiéter, c’est sur le contenu. Sans grande surprise, cette prise en main nous a rassurés quand à la qualité du soft. Et le problème est bien là. Face à une concurrence proposant un système totalement révolutionnaire dans le genre, et qui d’ailleurs, fonctionne plutôt bien, on est en droit de douter sur la véracité de ce NBA 2K11. Car ce n’est pas Jordan sur la jaquette et ses modes de jeu associés qui suffiront. Du point de vue du gameplay, nous sommes tout de même en droit d’attendre plus d’audace, plus de risque. Mais pour connaitre le mot de la fin, il faudra encore patienter.