1st Look > Assassin’s Creed : Brotherhood
La force du nombre
Cette fois, et vous le savez, il ne sera plus question de faire le sale boulot tout seul. Bientôt en chaise roulante (enfin, presque), le père Ezio va donc devoir monter sa propre confrérie d’assassins, recrutant au fil de son parcours divers mercenaires, voleurs ou quiconque étant opposé au régime de César Borgia, vilain ultime du titre. Et autant dire que la tâche ne va pas être facile. Axée sur le côté bac à sable du titre, la présentation dont nous fûmes spectateur nous a surtout dévoilé les nombreux à côtés de Rome. A commencer par les tours. Dorénavant divisée en plusieurs districts, « Roma » en comporte plusieurs dans chacun de ses quartiers, symbolisant l’autorité de Borgia sur les alentours. Libre à vous de les détruire ou non, sachant que si vous vous collez à la tâche, de nombreux bonus seront récoltés. Si vous allez au feu, un magasin fermé auparavant pourra ensuite être rénové par vos soins.
De même, moins de gardes patrouilleront dans la zone, ce qui pourrait vous arranger lors de missions se déroulant à proximité. Mais s’attaquer à ces bâtisses n’est pas chose aisée, et vos frères d’armes seront grandement utiles. Le système mis en place par les équipes d’Ubisoft Montréal s’avère relativement simple. D’une simple pression sur un bouton, Ezio lèvera le poing, donnant alors l’ordre d’intervenir. Deux acolytes surgiront des cieux, que ce soit en pleine foule, dans une zone reculée ou bien encore directement sur deux hommes de la milice de Borgia, les clouant au sol instantanément. De là, plusieurs combinaisons sont possibles, comme balancer une bombe de fumée et ensuite donner l’assaut dans la surprise générale. Mais si ce sentiment de puissance est fort appréciable, il n’est pas illimité pour autant. Une jauge sur l’écran, divisée en différents segments (chaque segment correspond à un binôme) se videra a chaque fois qu’elle sera utilisée. Il faudra alors patienter un certain laps de temps avant qu’elle ne daigne se remplir à nouveau. Attention à ne pas en abuser donc !
Après avoir taillé le bout de gras avec quelques gardes (d’ailleurs, si vous évitez de vous vous faire toucher durant les combats, vous pourrez enclencher plusieurs combos dévastateurs), le chef de tour fait alors son apparition. Ces derniers auront diverses personnalités, et pourront être aussi bien courageux que lâches. Dans le cas démontré, le gibier n’a pas manqué de prendre ses jambes à son cou. Une course poursuite suffira à Ezio pour achever le malheureux du bout de sa lame. Une fois le détroussement des cadavres effectué (rapportant sont lot d’objets en tout genre), il faut envoyer un message clair à la populace. Comme à son habitude, Ezio s’improvise alpiniste et monte au sommet de la tour afin d’y mettre feu. Et une de moins.
Etre un leader tu devras
Mais il ne suffira pas de se contenter d’appeler sa tribu à la rescousse. Il faudra également gérer tout ce petit monde. Au détour d’une rue, libre à vous d’intervenir dans une altercation opposant gardes à un civil. Si vous prenez parti, vous pourrez alors recruter un opposant supplémentaire et en faire un redoutable meurtrier. Par la suite, vos troupes pourront être envoyés à Paris, Moscou, Barcelone et d’autres villes Européennes afin d’exécuter divers contrats. Seul ou à plusieurs, expérimentés ou non, à vous de faire les bons choix en fonction de la difficulté des missions acceptées. Les points d’expériences glanés au cours de ces dernières pourront être utilisés afin de développer les compétences de vos hommes (douze au maximum). Attention également à ne pas trop envoyer d’assassins aux quatre coins du monde, car cela influera aussi sur l’effectif à votre disposition dans le feu de l’action.
Et si Rome est le théâtre principal des actions d’Ezio, on nous a tout de même confirmé que d’autres lieux seraient disponibles, dont certains dits "exotiques" ainsi qu’une partie du présent avec Desmond. S’annonçant encore une fois comme un hit en puissance dans la lignée du précédent opus, on pourrait tout de même reprocher à cet Assassin’s Creed : Brotherhood le côté vieillot des animations des chevaux. Surtout après un Red Dead Redemption qui nous a fait très forte impression à ce niveau. Néanmoins, les visages sont bien plus détaillés qu’auparavant et ce pour notre plus grand bonheur (mon dieu qu’ils étaient horribles). Un léger clipping était toutefois à noter au cours de la présentation, mais nous mettrons cela sur le compte de la version non finalisée du titre.