1st Look

17.02.2011 à 15h00 par |Source : Rédaction

1st Look > Crysis 2

C’est à croire que la mode est au latex et autres revêtements du genre. Après le retour fracassant des super-héros sur tous les devants de la scène, voilà qu’Electronic Arts nous a une nouvelle fois proposé de revêtir le costume, ou plutôt l’armure, de son Crysis 2 pour aller botter des postérieurs aussi belliqueux que leurs propriétaires. A désormais un mois de son invasion, la grosse pomme suscite toujours autant de questions quant aux évènements qui s’y dérouleront. Mais Xbox-Mag n’a pas manqué d’aller croquer cette dernière à pleines dents afin d’en tirer le plus de jus possible !
Du côté de Wall Street, la crise persiste

Et encore. Si seulement elle ne pouvait être qu’économique. Mais il en est tout autre dans ce second cri lointain, bien éloigné de sa jungle et sa faune peu accueillante en plus d’être étrangère. New York, nouveau théâtre des rêves (ou cauchemars, c’est selon) en impose d’emblée de part sa démesure et son danger constant, que chaque coin de rue ne manquera pas de proposer. Et dès le début, ce n’est pas une claque mais un coup de crosse des familles que nous assène le dernier rejeton de chez Crytek. Alors que l’on pouvait craindre le pire quant à la qualité visuelle des versions consoles, il n’en est rien. La dame blanche nous prouve qu’elle en a encore sous le capot, et si l’on n’atteindra sans doute pas le degré de finesse que certaines configurations PC seront capables d’offrir, la performance reste à saluer ! Gestion des éclairages saisissante, souci du détail prononcé, particules par milliers ou polygones surboostés, oui, le rendu affiché est – à peu de choses près – le même que celui qu’il vous est possible d’admirer dans les récents trailers. Une bien belle surprise donc, qui a le mérite d’avoir fait disparaître tous nos doutes à ce sujet.



Ayant pu poser nos mimines averties sur la manette, nous avons aussi pu constater la fluidité remarquable du titre, compte tenu du florilège d’artifices à l’écran. On n’est certes pas à 60 images par seconde, mais le zigouillage du troisième type s’opère de fort belle manière et ce, sans baisse de régime. D’ailleurs parlons-en de ces envahisseurs. Seuls ennemis présents lors de cette démonstration, on apprend qu’ils feront leur première apparition dès le second tiers du jeu et ce jusqu’à la fin, le premier étant surtout composé de proies humaines. Toutefois, le bestiaire ne semble pas très varié, puisque les vilains (aux deux sens du terme) se ressemblent tous pour la plupart, avec éventuellement une ou deux variantes ici et là, ou bien encore un gros balèze pour corser les choses. Mais si variété il y a, c’est très certainement du côté des causes de décès qu’il faudra la chercher.

Quand le chasseur devient chassé

Dans le monde impitoyable du jeu vidéo, la guerre ne se doit pas d’être seulement belle. Elle doit être aussi plaisante à jouer. Et c’est un contrat que Crysis 2 semble passer haut la main. Jamais à cours de ressource, le joueur aura toujours le choix entre au moins deux possibilités d’approche du combat. Que ce soit à l’aide du mode furtif (où l’on devient invisible à l’aide d’un simple bouton) pour contourner les ennemis ou bien d’une séance de grimpette pour mieux les surprendre, à vous de faire votre choix, bien qu’une tonne d’autres possibilités s’offrent à vous. Balancer un élément du décor en pleine tronche de l’ennemi, activer son armure et foncer dans le tas façon Stallone, leur refaire la trachée après être arrivé sournoisement dans leur dos ou même s’adonner aux joies du camping et de ses fusils sniper, vous êtes libre de procéder comme bon vous semble ! Et même si pour ces nouvelles aventures le confinement urbain et bien plus présent que ce qu’une jungle peut proposer en matière de liberté, le terrain de jeu proposé est tout de même assez vaste pour multiplier les approches, du moins lorsque vous êtes en plein air. A cela, il faudra rajouter une IA des ennemis qui, sans être la plus convaincante du marché, reste tout de même très correcte et offrira de bien belles situations.



Il ne faut pas non plus omettre de souligner quelques petits détails du gameplay qui font néanmoins mouche, comme la possibilité de se mettre à couvert d’une simple pression sur la gâchette, pour ensuite se pencher juste ce qu’il faut pour plomber les zinzins de l’espace. Les différentes améliorations de votre amure quant à elles sont sélectionnables à l’aide de la touche back, et qui au terme d’un menu plutôt bien intégré dans l’action (elles sont toutes disposées sur les doigts de votre main), vous permettra de choisir quelles spécificités utiliser. De même, si l’on pouvait craindre un challenge trop facile du à toutes ces aides, la barre d’énergie de votre combinaison se vide tout de même assez vite, ainsi qu’à la moindre action. Sauter, sprinter ou encore donner un coup de crosse, tout cela requiert également de l’énergie, en sus des capacités comme l’invisibilité et consort. Tout combiner n’est donc pas possible, et apporte donc un certain équilibre pour ne pas rendre le sauvetage de l’humanité trop facile (votre serviteur est même décédé à plusieurs reprises au cours du niveau). Le seul bémol que l’on pourrait émettre à l’égard de cet essai, c’est la quasi non-réaction des aliens à nos balles. C’est simple, on ne ressent pas l’impression de leur faire mal, ce qui est bien dommage et retire un peu de ce sentiment de puissance. Mais ce n’est pas ce genre d’aléa qui boudera notre plaisir le 25 mars prochain.

Beau à en pleurer et plaisir de jeu au rendez-vous, nul doute que ce Crysis 2 joue dans la cour des grands. Avec un gameplay plutôt varié, et qui offre moult possibilités d’aborder chaque situation, il est désormais certain que les joueurs prendront leur pied à nettoyer la grosse pomme de tous ses vers non désirés. Avec environ dix heures pour achever l’aventure principale, il ne nous reste plus qu’à espérer que la partie online du titre de Crytek tienne la route, et soit suffisamment prenante pour nous forcer à y revenir. Verdict dans un mois.

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