1st Look

08.06.2011 à 10h21 par - Rédacteur |Source : Rédaction

1st Look E3 2011 > Battlefield 3

Loin des projecteurs, c’est en toute intimité qu’Xbox-Mag a pu s’approcher de l’ogre d’Electronic Arts, à savoir Battlefield 3. Monstre de puissance, la future bombe des suédois de DICE s’est laissée découvrir en petit comité et a pour la première fois dévoilé ce que tous les fans attendent, à savoir ses plaisirs en ligne. En frontale avec Modern Warfare 3 pour cette fin d’année 2011, la guerre s’annonce féroce et sans pitié. Ou peut-être est elle déjà remportée.

Devenez encore plus que vous-même

Si l’on attend toujours de voir à quoi ressemblera ce troisième opus sur notre chère Xbox (comme d’habitude, on nous promet la meilleure qualité possible), nous avons en revanche pu poser nos doigts sur un clavier et une souris. Contrairement à ce qui a été montré à la conférence EA, cette-fois nous avons eu le droit à une carte plus petite prenant place en plein Paris. Mais d’abord, on commence par choisir sa classe parmi les quatre proposées, à savoir assaut, ingénieur, recon et support. Quid du doc’ me direz-vous ? Et bien il est tout simplement lié à la classe assaut, puisque désormais il sera possible de soigner ou réanimer ses frères d’armes via cette dernière. Un choix plutôt judicieux et bien pensé, et surtout plus ergonomique que par le passé. Mais ce n’est pas tout. Si les ingénieurs ne dérivent pas trop de leur routine, en revanche les éclaireurs auront plus de difficulté à enchainer les tirs en pleine tête. Afin de corser la chose et de rendre les parties un poil moins frustrantes, les snipers en herbe devront retenir leur souffle pour aligner leur proie. Ca ne durera que quelques secondes et autrement, la visée sera particulièrement instable. De quoi éviter quelques crises de nerfs à l’encontre des campeurs ! Concernant ceux qui pencheront vers le support (armes lourdes), il ya de quoi faire aussi. Désormais, les tirs de couvertures seront récompensés en expérience, et il sera même possible de monter sur pied la M60 pour tenir une position ! De quoi ravir les plus tacticiens d’entre nous. Bien sûr, au fur et à mesure que vous progresserez dans votre carrière il y aura des tonnes d’éléments à débloquer, tout comme pour les véhicules et même les dogtags ! La tendance sur le front semble donc à la customisation.


Cette fois, c’est pas la faute à la RATP !

Bah oui, forcément. Quand des gugus s’affrontent au lance-roquettes sur les quais du métro, pour une fois on ne peut pas leur en vouloir. La partie débute donc dans un parc de Paris, et tout de suite, les choses sont mises au clair. Détaillé jusqu’à la moelle, le titre nous en met plein la vue dès le début. La gestion de l’éclairage est saisissante (on en prendrait presque des coups de soleil), les animations sont fluides, les feuilles volent, et le rendu global du titre affiche un photo-réalisme impressionnant. Pas besoin d’en faire des tonnes, tout ce que vous avez vu sur les vidéos récemment sorties est bel et bien réel, qu’on se le dise. Le mode présent pour l’occasion était le classique « Rush », mais avec quelques changement toutefois, puisque tous les humains étaient dans le même camp, tandis qu’en face c’est une I.A. en grand nombre que l’on truffait de plomb. Le déroulement quant à lui n’a pas changé, à savoir s’emparer de deux points principaux pour débloquer une nouvelle partie de la carte, et ainsi de suite. Et dans le feu de l’action alors, qu’est ce que ça donne ? Et bien c’est tout simplement à en pleurer. Les sensations sont grisantes, et ce que l’on remarque d’entrée, c’est la fluidité dans les mouvements de notre soldat. Alors que l’on sautait simplement au dessus des obstacles dans les précédents opus, cette-fois, chaque action nous permet de percevoir les membres du corps. Dans ce cas de figure, on passera donc les deux jambes devant une barrière, au lieu de bêtement sauter de manière robotique. Si une explosion est proche de vous, alors il y a de grandes chances que son souffle vous envoie au sol, et à vous d’admirer la chute aux premières loges. C’est un lot de petits détails de ce genre qui renforce l’immersion et accroit le réalisme du titre. D’ailleurs, il est toujours possible de répliquer à l’arme de poing lorsque vous êtes envoyé à terre, afin d’emporter son bourreau même dans son dernier souffle. Classe.

Mais la véritable star, c’est le Frostbite 2.0. Après quelques affrontements d’une féroce nervosité, la carte s’ouvre et il est donc temps de pénétrer dans le métro parisien, suite à une brèche formée par les destructions (y en a sûrement un qui voulait pas payer son ticket). Un petit groupe de cinq se forme alors et investi les lieux sombres grâce aux dégâts causés. La progression se fait lentement puis les premières balles fusent au loin, et les répliques ne se font pas attendre. L’éclairage lors de cette scène s’est révélé juste impressionnant. Chaque détonation éclairait les ruines de part la lumière des coups de feu, et les balles traçantes laissaient place à un feu d’artifice mortel. Un coéquipier tombe, le reste du groupe continue de progresser coute que coute, l’immersion est totale. Mais une fois sur les quais, les choses sérieuses commencent. Une première roquette esquivée de justesse annonce la couleur, son explosion elle, annonce le bitume. Le mur de derrière quant à lui a volé en éclat, les vitres de la rame de métro sont parties en vacances suite au souffle, et alors qu’au sol la situation semblait plus que foutue (avec les débris qui continuaient de voler dans tous les sens), c’était sans compter sur l’intervention d’un coéquipier venu vider son chargeur sur les deux vilains à proximité. Les carrelages du mur derrière eux ont tous sautés dans un brouhaha assourdissant, et après avoir assisté à un chaos des plus total, me revoilà sur pied grâce à un medikit. Voilà en une situation toute la force de Battlefield, à savoir cette capacité à vous plonger dans un véritable film grâce à son gameplay, cette impression de prendre part à une campagne solo scriptée jusque dans ses entrailles alors que l’on est plongé dans une véritable partie en ligne, aux évènements complètements aléatoires.

Toutefois, et à l’instar de Bad Company 2, ont remarquera que les structures métalliques (cf : la rame de métro) ne sont pas destructibles. Il y a donc tout de même des limites, même si les capacités du Frostbite 2.0 sont impressionnantes, et surtout dans les détails. Car si un simple mur ne pose pas de problème à faire sauter, la micro-destruction est aussi au rendez-vous et s’avère particulièrement bluffante. Au vue de la gestion de tout ça, on imagine que les intérieurs comme le métro parisien seront plus axés sur des micro-destructions extrêmement détaillées, alors que les environnements extérieurs se prêteront plus aux bombardements de masse, avec de véritables pluies de parpaings. A noter que même des fusils classiques possédants des pieds peuvent être montés sur diverses structures comme des rebords, afin de mitrailler en toute sérénité. Y a-t-il quelque chose que ce jeu ne fait pas ?

http://www.dailymotion.com/video/xj53z3

Bien qu’il n’y avait que la version PC de disponible, ce premier aperçu de Battlefield 3 laisse rêveur quant à la suite des hostilités. Beau comme pas permis, plaisant et nerveux à jouer, animations réalistes et fluides dans l’action, sans compter sur le Frostbite 2.0 permettant une destruction au millimètre près, vraiment, on ne voit pas quoi reprocher à ce nouvel opus. L’épisode ultime ? Il n’y a qu’un pas que nous n’hésitons pas à franchir.

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