1st Look E3 2011 > Mass Effect 3
Au diable la subtilité
Et d’emblée ceux qui regrettaient le virage action opéré par la série avec le second opus risquent de ne pas apprécier la tendance de celui-ci, à savoir encore plus action ! Shepard n’est pas content du tout, et ça se retranscrit clairement dans les mécaniques du jeu. Tout est fait pour fluidifier les phases de combat, à commencer par le système de couverture. Désormais, suivant la direction que vous donnez à votre joystick, une flèche apparaitra à l’écran indiquant la voie que s’apprête à suivre Shepard au sortir de sa couverture. En passer d’une à une autre ou foncer dans le tas, ça n’a peut-être l’air de rien comme ça mais les affrontements n’en sont que plus dynamiques, et la rigidité si particulière au titre semble avoir fait ses valises. En témoigne aussi la roulade, dorénavant exécutable comme bon vous semble et permettra sans doute de se sortir de situations tendues comme un string intergalactique. On vous parlait d’une rigidité disparue plus haut, si vous n’êtes toujours pas convaincu, sachez qu’il est aussi possible de sauter ! Bien qu’on ne fera pas des sauts de cabris à répétition en pleine castagne, cette fonction est la bienvenue au regard des phases d’exploration. Oui, on ne se retrouvera plus bloqué par un cratère de cinquante centimètres de diamètre et c’est tant mieux !
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Si le niveau en question était le même que celui présenté lors de la conférence Microsoft (en plus long tout de même), on y a par la suite découvert des talents que Shepard n’avait pas. Le système de couverture est bien plus fluide comme déjà expliqué, et il vous permettra aussi de contourner les ennemis en toute discrétion avant de leur briser la nuque en fourbe ! Non, vous ne rêvez pas, il semblerait bien que Sam Fisher ait donné quelques conseils à notre sauveur de l’humanité. Tout comme déchainer toute sa brutalité à l’image de l’épisode Conviction, puisque Shepard est bien moins coincé au corps à corps. L’Omnitech se transforme désormais en Omniblade et il est maintenant possible d’éliminer quiconque un peu trop près de nos bottes d’un bon coup de lame bien placé. Et pour parachever le tout, on peut même lancer des grenades à la volée, particulièrement utiles contre les troupes équipées de boucliers. Vous avez dit action ?
C’est Eric Besson qui doit pas être content
Bah oui le pauvre, c’est toute la terre entière qui voit les moissonneurs s’inviter à la fête. D’ailleurs, le titre commence sur notre chère planète en compagnie de Shepard et Anderson. L’invasion vient juste de débuter, et ces derniers essayent d’évacuer le plus de personnes possible tout en se frayant un chemin parmi les décombres, explosions et menace venue d’ailleurs. Graphiquement plus fin que Mass Effect 2, cet épisode en met une nouvelle fois plein la vue. Les couleurs sont plus vives, on peut désormais observer des reflets de toutes beautés sur les différentes armures et les panoramas affichés sont de toute beauté. Mais ce que l’on remarque surtout, c’est l’étendue du titre, et surtout dans ses phases de combats, bien plus grande. L’échelle a grimpé d’un cran, et on a véritablement le sentiment de prendre part à un conflit d’ampleur galactique ! Vous avez sûrement déjà dû vous en rendre compte avec la présentation qu’a fait Electronic Arts du jeu lors de sa conférence. Une énorme séquence de « rail-shooting » face à une menace aussi grande que Godzilla. D’ailleurs pour défourailler du méchant à tour de bras, vous allez avoir besoin de l’équipement adéquat. Sur mesure je dirai même. Et bien pourquoi pas ne pas customiser votre propre flingue ? Nouveauté de Mass Effect 3, vous pouvez maintenant bichonner votre joujou en y ajoutant des gadgets et améliorations en tout genre. Dans la même veine, il est aussi possible de trafiquer ses propres pouvoirs en accentuant des caractéristiques plutôt que d’autres. De quoi conserver un soupçon de RPG dans cette lutte finale !