1st Look Gamescom 2011 > Ghost Recon: future soldier
Le monde de demain quoi qu’il advienne nous appartient
Voici donc nos quatre Ghosts en mission en Afrique. Finis les combats dans les rues d’une ville au Nigeria présentés à l’E3, leur prochaine mission les emmène en Zambie. Après triangulation des informations en leur possession (ouah ça fait trop militaire cette phrase !), ils sont en route pour un aérodrome perdu dans le désert. Mais ce qui attire le regard dès les premiers instants c’est l’habillage graphique de l’écran où papillonnent diverses informations. A l’instar des HUD performants des épisodes précédents, votre soldat possède en permanence de nombreux indicateurs. A cela s’ajoutent des informations contextuelles sur la mission. Un peu à la manière de Splinter Cell Conviction, elles sont intégrées au décor, mais cette fois-ci dans des bulles high-tech au look très réussi. Si certains n’aimeront pas, notons au moins l’audace du titre pour ne pas ressembler à un énième clone de jeu de guerre. L’ambiance est unique au titre, au point de la reconnaître au premier coup d’œil. Mais revenons à notre mission. De prime abord l’aérodrome est abandonné ; mais grâce à leur équipement à la pointe de la technologie, notre escouade va vite se rendre compte qu’un minimum de préparation s’impose. Leur objectif est simple, intercepter un informateur avant qu’il n’embarque dans un avion. Tous les Ghosts portent bien leur nom car lorsqu’ils sont immobiles leur camouflage actif les rend presque indétectables à l’œil nu. En fonction de vos actions, ce camouflage sera donc plus ou moins performant.
Lors de la mission, un Ghost, resté en arrière sur les hauteurs d’une colline, a pus’installer bien tranquillement à découvert, pendant qu’il prenait le contrôle d’un drone. Dans le même temps un autre avançait avec prudence en rampant, son camouflage là encore proche de la perfection. L’effet de réflexion est d’ailleurs très réussi. Les deux derniers Ghosts étaient dirigés par l’IA, l’occasion de voir qu’ils réagissaient plutôt bien en fonction de vos ordres. Grâce au drone volant (qui pouvait d’ailleurs se convertir en modèle roulant pour se faufiler sans être détecté), le joueur peut ensuite marquer les cibles qu’il détecte, une séquence qui rappelle beaucoup celle des parties multijoueur de Homefront, losanges de ciblages y compris. En revanche, et heureusement pour lui, graphiquement le TPS d’Ubisoft ne joue pas dans la même cour et non content d’offrir une direction artistique très forte, le titre affiche des graphismes plus que flatteurs, rehaussés par de nombreux effets distillés avec efficacité. Une fois le marquage établi, le joueur indique une cible, numérotée de 1 à 4, à chacun des membres de son escouade. Avec une synchronisation clinique, les hommes sont neutralisés, l’équipe continue sa progression. C’est pourtant à ce moment là qu’un des démonstrateurs rate sa cible avec une maladresse feinte et que l’alarme retentit dans l’aérodrome.
Future soldier of fortune
Place donc à l’action ! Le joueur se jette à couvert et semble pour un moment abandonner toute prudence et tentative d’assaut coordonné, malgré la précarité de son abri. Il jette un œil puis deux grenades sur ses adversaires, ces dernières sont d’ailleurs précédées d’une courbe de lancer et, avant qu’elles ne rebondissent, un hexagone clignotant indique même leur position pour vous et vos collègues. L’écran se surcharge d’indications pour le joueur non entraîné mais après quelques instants l’action se clarifie. Les cibles tombent les unes après les autres et lorsque les tirs se font trop pressants, le joueur attend prudemment derrière son couvert qui s’effrite dangereusement. Alors que les balles fusent et que les éclats volent, la caméra se resserre au plus près du Ghost. L’effet est excellent, le sentiment d’oppression est palpable et le champ de vision se rétrécit en toute logique. Pas le temps de s’assoupir, l’escouade fonce à présent vers la piste de l’aérodrome, l’avion a déjà amorcé son décollage en bout de piste. Aux grands maux les grands remèdes, un curseur objectif nous demande d’empêcher le décollage de l’appareil. Comme un seul homme les Ghosts vident leurs chargeurs sur l’un des moteurs de l’avion. L’appareil décolle pourtant mais décrit un virage bien trop serré et va s’écraser quasiment derrière la colline d’où le premier assaut est parti. Impossible de savoir ce qu’il se serait produit si l’avion s’était échappé. Game Over ou potentiel embranchement dans le scénario, ne soyons pas trop optimiste mais qui sait ?
A peine le temps de contempler la boule de feu produite par l’appareil qui s’écrase que l’escouade se remet en marche avec pour objectif de récupérer le fameux informateur (le genre à la peau dure qui survit à un crash d’avion, mine de rien). Une fois encore, les objectifs s’insèrent dans le panorama d’une manière très graphique et avec un design furieusement futuriste. Ghost Recon claque à tous les étages. Voilà donc nos soldats du futur en approche du site du crash quand une tempête de sable se lève. Le rendu est spectaculaire mais le résultat pour le moins handicapant. Qu’importe, jamais à cours de gadget, les Ghosts activent leur vision rayon X pour détecter, malgré les conditions, de nouvelles cibles également venues rôder sur les lieux du crash. Selon les développeurs l’utilisation de tous ces gadgets ne réclament pas de batterie particulière mais chacune est liée à des contraintes (portée d’utilisation pour le drone, vos actions pour le camouflage par exemple). Le temps de nettoyer le site et les Ghosts font leur rapport. La session se clôt ainsi sans temps mort et, c’est bon signe, on reste suspendu un instant dans l’attente de voir la suite.