Devil’s Brigade, un Call of Duty auquel vous ne pourrez jamais jouer
Intitulé Call of Duty : Devil’s Brigade, son développement a débuté cinq mois avant la sortie du premier Modern Warfare (en juin 2007 donc) au sein de Z-Axis, studio à qui l’on doit le très moyen X-Men : Le jeu officiel et qui a fermé ses portes en avril 2008. Bénéficiant d’une histoire plus sombre et de cartes plus ouvertes que d’ordinaire, le scénario de cet épisode nous emmenait en Italie, durant la seconde guerre mondiale.
Malgré le support financier d’Activision, le soutien d’Infinity Ward (le studio à l’origine de la licence) et le talent des développeurs, le projet a tout de même été annulé neuf mois après avoir débuté. A en croire Kyle Brink, alors lead designer au sein du studio, la fusion du groupe emmené par Bobby Kotick avec Vivendi (qui détenait jusqu’alors le studio Blizzard) aura été l’une des causes de l’annulation du projet, l’éditeur américain souhaitant alors assainir ses comptes.
L’autre point qui a joué en défaveur de Call of Duty : Devil’s Brigade c’est évidemment le succès de Modern Warfare. En établissant des records de vente pour la série, et cela après la déception engendrée par le décevant Call of Duty 3, Activision a préféré conserver l’orientation de la série en proposant une aventure solo scriptée et un multijoueur solide pour les opus suivants.