1st Look E3 2012 > Splinter Cell Blacklist
Un Sam peut en cacher un autre
Sam Fisher est donc de retour, et d’une manière pour le moins surprenante. En effet, après un épisode Conviction où ce dernier jouait les renégats, on était loin d’imaginer son come-back dans la branche Echelon, et encore moins Echelon 4. Oui, vous avez bien lu, Echelon 4. Fini Echelon 3. Et pour couronner le tout, Sam en est même le commandant en chef. Mais qu’est-ce qui a bien pu le pousser à revenir ? Et bien ce n’est autre que cette fameuse Blacklist, pierre angulaire de ce sixième épisode. Les intérêts des Etats-Unis à travers le monde sont sous le coup d’une nouvelle menace terroriste, et s’ils ne répondent pas aux exigences, les attaques s’intensifieront, chose qui ne peut être tolérée (bah oui, bouh les terroristes) et qui permet donc à Sam d’entrer en scène. Il parcourra donc le monde pour obtenir des informations et débusquer ces fameux terroristes afin de sauver une fois de plus la mère patrie. Et si de premier abord le scénario semble des plus classique, il pourrait s’avérer être une réelle surprise tant l’ambiance et la mise en scène nous plongent directement dans ce monde d’espionnage froid et sans pitié, ce qui nous a définitivement scotché. Mais en attendant de revenir dessus, passons au vif du sujet sans plus attendre.
La présentation à laquelle nous avons assisté reprenait la phase de jeu que vous aviez pu découvrir lors de la conférence Microsoft, en plus longue toutefois et avec des moments coupés lors de la conférence. La mission se situe donc à la frontière entre Iran et Iraq, où Sam doit mettre la main sur un certain individu sensé détenir des informations à propos de la fameuse Blacklist. Masqué, il fait mine de rapporter un blessé ayant besoin de soins médicaux d’urgence. Trois gardes s’affairent autour pendant que Sam prend le soin de les marquer, comme il était déjà possible de le faire avec Splinter Cell : Conviction et le Mark & Execute. Deux balles et puis s’en vont, tandis que le garde restant subit un interrogatoire musclé. Non montré lors de la conférence Microsoft, il est en effet possible d’interroger l’ennemi à l’aide du joystick pour accentuer sa douleur. Une fois les informations soutirées, il vous est alors offert le choix de le tuer ou bien de l’assommer. De l’aveu des développeurs, ces choix éthiques seront nombreux dans le jeu mais on ignore toutefois s’ils auront une répercussion à un moment donné ou s’ils ne sont présents que pour le folklore. Affaire à suivre. Sam se rend ensuite en plein coeur du camp ennemi, où le feeling des premiers Splinter Cell ressurgit. Ainsi, à la manière de Chaos Theory, il découpe la bâche d’une tente à l’aide d’un couteau pour s’y introduire en toute discrétion et éliminer silencieusement et brutalement un ennemi. Les habilités de Sam au corps à corps se sont clairement améliorées et font plaisir à voir. D’ailleurs, tout comme dans le précédent épisode, il faudra tout d’abord faire une élimination silencieuse avant de pouvoir bénéficier des ravages du Mark & Execute. Pour les néophytes, ce système permet de marquer plusieurs vilains avant de pouvoir les exécuter en même temps sur une simple pression de bouton. Pour cet épisode, le système a été quelque peu revu puisque vous pouvez maintenant l’utiliser en mouvement. Le studio de Toronto a voulu mettre l’accent sur la fluidité des mouvements de Sam, et il vous est donc maintenant possible de courir tout en criblant de balles les terroristes du jour. Le tout avec style, bien sûr. Une addition qui fait plaisir et qui fluidifie grandement l’action du titre.
One man army
Mais si les développeurs nous ont assuré que l’infiltration allait faire un retour prépondérant dans Blacklist et occupe même une grosse partie du jeu, Sam dispose de beaucoup plus de ressources que par le passé. Ainsi, avec Grim et en tant que chef d’Echelon 4, vous pourrez commander des frappes aériennes si la situation au sol est un peu trop mouvementé, ou bien même l’ordonner avec Kinect ! Compatible avec la caméra de Microsoft, Splinter Cell : Blacklist mettra votre voix à contribution pour des actions spécifiques comme celle-ci, ou bien pour attirer des ennemis dans votre direction. Classe. Mais les surprises ne sont pas finies puisque cet épisode introduit des ennemis inédits pour la toute première fois dans la série, à savoir des chiens ! Attention donc à ne pas vous faire repérer par leur flair, et en cas d’attaque soudaine, il faudra s’en défaire au corps à corps.
Un Sam à tout faire ? Très certainement, puisqu’il dispose aussi d’un système de free-running rappelant fortement celui d’Assassin’s Creed. Il vous est donc possible de sprinter et de franchir tous les obstacles sur votre route en restant appuyé sur un seul et même bouton. Très utile pour les séquences de grimpettes et surtout, pour aborder des objectifs de différentes manières. Car là où la présentation de la conférence de Microsoft se finissait sur une porte explosée et une entrée fracassante de Sam pour appréhender sa cible, c’est une toute autre tournure à laquelle nous avons assisté. Une fois la charge explosive posée sur la porte, Sam emprunte un chemin alternatif via une séance d’escalade et se retrouve sur le toit. L’occasion de nous montrer une phase en rappel et une toute autre approche de la situation. Grâce à ses mythiques jumelles de la mort qui tue, les ennemis sont rapidement identifiés à travers les murs puis marqués. La charge est déclenchée, la porte explose en en envoyant deux au tapis, Sam fracasse la fenêtre et en exécute deux autres dans la foulée avant de mettre le flingue sur sa cible. Au cours d’une cinématique qui révèle sont lot de surprises que nous ne dévoilerons pas mais qui nous permet d’affirmer que les terme trahison et conspiration ne seront pas étranger au scénario de ce Splinter Cell Blacklist. Et forcément, avec tout ce raffut, des renforts ennemis sont arrivés. L’occasion de découvrir une nouvelle ressource à disposition de Sam : le drone. Survolant la zone, il est donc possible d’arroser les ennemis en place comme il se doit, gros calibres et missiles au rendez-vous. Tout ça pour permettre à notre espion favori de se frayer un chemin vers la sortie lors d’une séquence de free-running au milieu des décombres, fort bien fichue et impressionnante visuellement. De quoi nous laisser l’eau à la bouche.