C’est sans conteste l’un des jeux les plus attendu de cette année, si ce n’est le plus attendu. Cinq ans après la fin de ses aventures, voilà que le Master Chief rempile pour un quatrième épisode sous haute pression. Là où Bungie s’était quelque peu égaré avec sa propre licence, 343 Industries va essayer de lui donner un second souffle et (enfin ?) nous faire renouer avec les sensations qui nous ont fait aimer Halo en premier lieu. Et ce ne serait pas trop se mouiller de vous dire que c’est bien parti pour.
Un Master Chief parti pour rester
Ce sont donc Frank O’Connor et Kiki Wolfkill (non non, pas d’erreur sur le nom) de 343 Industries qui nous ont accueilli afin de nous présenter Halo 4 et plus particulièrement le mode Spartan Ops, à l’ambition démesurée. Mais avant de rentrer dans le concret, c’est le futur de la licence Halo qui est évoqué. Ainsi, on apprend que 343 I., fondé il y a presque quatre ans, comprend désormais 230 employés entièrement dédiés à la licence Halo, et que ce n’est autre que les dix prochaines années de la franchise qu’ils essayent d’établir. Halo 4 en est donc le premier édifice et comme vous avez pu le constater lors de la conférence Microsoft, il semble en très bonne voie pour être le blockbuster tant attendu.
Un nouveau monde à découvrir, une nouvelle race d’ennemie mystérieuse (bien que l’on apprend qu’il s’agit des Prometheans, directement liés aux Forerunners) et un gameplay pour le moins solide, ces ingrédients ressemblent très fortement à ce qui avait fait le charme d’
Halo : Combat Evolved il y a plus de dix ans maintenant. Et c’est tant mieux ! Mais au milieu de cette campagne et du multijoueur traditionnel (baptisé Wargames) se dresse un nouveau mode : le Spartan Ops. Jouable en coopération jusqu’à 4 joueurs mais aussi tout seul ou bien en matchmaking pour ceux n’ayant pas d’amis à disposition (ou pas d’amis tout court), ce mode proposera chaque semaine un nouvel épisode via le
Xbox Live, scénarisé, comportant cinq missions et surtout, gratuit ! Non, vous ne rêvez pas. Pas l’ombre d’un Online Pass ou d’un contenu payant. Une promesse ambitieuse et surprenante, surtout à l’avènement des DLC en tout genre. Une très belle initiative à saluer donc.
Du massacre de Covenants à volonté
Par la suite, c’est donc à une démonstration live du Spartan Ops à laquelle nous avons assisté. A savoir qu’avant chaque mission, ils vous est possible de choisir l’équipement que vous désirez tout comme les capacités spéciales, avec l’utilisation d’hologramme pur berner l’ennemi par exemple. Egalement bon à savoir, toutes les cartes des missions Spartan Ops sont spécialement conçues pour. Il n’y a donc pas de recyclage de cartes précédentes et on ne se fout clairement pas des joueurs, tout comme pour les différents scénarii proposés qui ne devraient pas seulement servir de prétexte pour les missions, mais aussi apporter leur lot de révélations. Trop beau pour être vrai ? On demande à voir, mais il est sûr que l’on a envie d’y croire.
Pour revenir à la mission qu’il nous a été donné de voir, on reste dans du Halo classique, mais du Halo efficace. Le moteur graphique, sans être renversant, fait néanmoins le travail avec de magnifiques effets de lumières. Franck et Kiki avancent donc jusqu’à leur objectif en éliminant toute résistance devant eux, l’occasion pour nous d’observer plus en détails les Prometheans. Et ça ne va pas être de la tarte ! Si les crawlers, espèces de larves rampant au sol, sont plutôt faciles à éliminer, il faudra surtout faire attention aux watchers. Ceux-là volent et apportent du soutien aux autres races, comme un bouclier pour les knights (les grands gaillards dévoilés lors de la conférence) ou encore la capacité de les ramener à la vie si vous arrivez à en venir à bout. Les combats prennent donc une dimension stratégique supplémentaire et il sera primordial d’établir vos priorités parmi les adversaires qui se dresseront devant vous. Et pour ceux qui craignent une certaine répétitivité, Frank O’Connor a tenu à nous rassurer en précisant que ces épisodes tireront intégralement parti de l’univers Halo. Ainsi, on pourra très bien avoir le droit à des missions exclusivement orientées sur les véhicules tout comme d’autres plus orientées infiltration par exemple, comme c’était le cas avec le Cartographe Silencieux du premier Halo. Pour finir, chaque épisode proposera en moyenne une heure de jeu, ce qui n’est pas négligeable. De quoi ne plus lâcher la manette ? Très certainement.
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Bien que nous n’ayons rien vu de nouveau concernant la campagne principale de ce Halo 4, nous avons en revanche été plutôt emballé par ce mode Spartan Ops qui promet de longues heures sur le Xbox Live et avec ses amis. Le tout gratuit, et ne desservant à aucun moment le joueur. Une chose est sûr, on a jamais aussi impatient d’être au 6 novembre prochain.
