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30.04.2014 à 16h12 par - Rédacteur en Chef

Le PEGI critiqué par les indépendants britanniques

A peine deux ans après son adhésion au PEGI, le Royaume-Uni monte aujourd’hui au créneau face à l’institution européenne en charge de la prévention des jeunes joueurs face à d’éventuels contenus violents dans les jeux vidéo.

C’est via le TIGA, The Independant Games Developers Association, que les petits studios d’outre-Manche évoquent la «politique de prix punitive» pratiquée par le PEGI. C’est via nos confrères du site Develop que Richard Wilson explique que les développeurs doivent impérativement payer une taxe à chaque fois qu’ils veulent faire enregistrer un jeu sur une nouvelle console, peu importe si le contenu est le même au pixel près. En comparaison, l’ESRB – qui remplie le même rôle mais chez nos amis américains – réclame une seule somme d’argent, et cela même si plusieurs plateformes sont concernées par un même titre.

Richard Wilson en profite également pour dévoiler le montant des taxes demandées par le PEGI, à savoir 260 euros pour un petit jeu (moins de 250 Mb) sur une plateforme, et la même somme à chaque fois qu’un enregistrement sur une autre plateforme est nécessaire. Pour les titres qui ont nécessité un budget inférieur à 200.000 euros, on passe à 1.155 euros par certification et 1.050 euros pour les suivantes. Reste les jeux dont le budget dépasse cette barre, pour lesquels il faut dépenser 2.100 euros la première fois, et 1.050 euros ensuite pour chaque plateforme.

Le président du TIGA ne comprend pas cette nécessité de devoir repasser à la caisse compte tenu du caractère identique de toutes ces versions de jeu qui ne se différencient que par leur plateforme de destination. Des sommes d’argent primordiales pour la survie des petits studios qui ont une gestion très serrée des coûts selon lui et qui peuvent avoir de graves répercussions. Il appelle donc à ce que la politique du PEGI soit «une aide plutôt qu’un obstacle, soit proportionnée plutôt que punitive et soit équitable plutôt qu’exorbitante.«

Souhaitons que les deux parties trouvent un compromis rapidement.

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