Dossier > Nos Top & Flop 2016
Et nous y voilà, nous sommes enfin en 2017 après une année 2016 qui était plutôt riche au niveau vidéoludique, entre la sortie de la Xbox One S, l’annonce de la Xbox Scorpio et les exclusivités (Quantum Break, Forza Horizon 3, ReCore, Gears of War 4, Dead Rising 4) et les jeux des éditeurs tiers (Watch Dogs 2, Hitman, Dishonored 2, Battlefield 1, Doom, Overwatch …) nous avons eu de quoi faire.
Comme chaque nouvelle année, l’équipe Xbox-Mag a décidé de vous proposer un bilan de notre année 2016 (TOP/FLOP) avant de dévoiler nos attentes de 2017 et également vos TOP/FLOP et vos attentes. Quels sont donc nos jeux préférés de l’année ? Quelles sont nos déceptions (qui ne veulent pas dire que le jeu est mauvais, bien au contraire) de l’année 2016 ?
ACID BURN
Top :
- Forza Horizon 3 : Grâce à une patte visuelle très impressionnante qui met en avant des paysages véritablement splendides qui permettent un dépaysement non négligeable, Forza Horizon 3 est un véritable régal et cela devient une habitude avec la licence Forza.
- Quantum Break : Il serait subjectif de dire que Quantum Break est un jeu parfait, bien au contraire même, mais le nouveau jeu de Remedy propose une toute nouvelle vision du jeu vidéo avec ce subtil mélange entre le jeu vidéo et la série TV et c’est bien tout ce savant mélange qui m’a fait accrocher immédiatement.
- Battlefield 1 & Gears of War 4 : Difficile choisir pour le dernier jeu de mon top et donc deux jeux se partageront cette troisième place. Tout d’abord, Battlefield 1 qui propose un retour à la Première Guerre Mondiale qui fait vraiment plaisir. Grâce à un très bon gameplay couplé à une claque visuelle, Battlefield 1 est une véritable réussite. De l’autre côté nous avons Gears of War 4, la troisième grosse exclusivité Xbox One de l’année 2016. Le travail de The Coaltion est une véritable réussite avec un solo entrainant et une véritable claque graphique.
Flop :
- Homefront – The Revolution : J’avais véritablement apprécié le premier Homefront malgré les critiques et je me faisais une joie de retrouver la licence Homefront avec le second épisode du nom de ‘The Revolution’. Mais ce fut le drame à cause de nombreux bugs, des temps de chargement extrêmement longs et une qualité graphique véritablement inégale qui m’a fait rapidement jeter l’éponge.
- Titanfall 2 : Rien de bien grave, mais Titanfall 2 m’a déçue puisque cette suite ne révolutionne pas la licence. J’ai juste l’impression de jouer à un Titanfall 1.5 plutôt qu’à une véritable suite et j’ai malheureusement eu une petite déception sur le mode multijoueur et sur un moteur graphique qui n’a pas tellement évolué par rapport au premier.
- Mafia III : Forcément j’ai terminé Mafia 3 mais ce ne fut pas sans problème. En effet, avec une intelligence artificielle à la rue et des graphismes inégaux et une énorme répétitivité qui m’a gâché le plaisir de jeu. Mafia III n’est clairement pas un mauvais titre, mais il n’est que passable.
Batto
Top :
- DOOM : Le retour de Doom se fait de la plus belle manière que ce soit, après un troisième opus lent typé très survival ce nouvel épisode mise sur le gore, la vitesse , le fun. Le plaisir est immense, un orgasme vidéoludique tout simplement.
- Worms WMD : Worms est une série que j’aime depuis la PSone, presque tous les jeux de la licence sont passés entre mes mains, mais concernant ce nouveau Worms WMD, c’est juste le summum de la franchise. Des petites nouveautés excellentes, de la personnalisation complète et des graphismes au top ; ce qui en fait sans conteste le meilleur opus de la série.
- The Elder Scrolls V – Skyrim - Special Edition : La réédition et le grand retour du fils de dragon. Toujours aussi plaisant malgré les quelques années, cette version offre des graphismes un peu plus jolis en extérieur et tous les DLC pour une durée de vie incroyable, il y a même des mods pour les curieux.
Flop :
- Moto Racer 4 : Moche, finalement pas jouable et mal animé, ce Moto Racer 4 m’a énormément déçu moi qui avais adoré et jouer en boucle le 1 et 2 sur PSone. Une totale déception pour un vieux fan…. Poubelle !
- Titanfall 2 : Vous connaissez Titanfall 1 ? Et bien ici c’est pareil sauf qu’on ne s’y amuse pas et en dehors des graphismes légèrement plus beaux, mais pas de quoi fouetter un chat quand même ; le jeu est ennuyeux, pas de surprise et pas de risque, juste l’envie de rejouer au premier.
- Carmageddon – Max damage : Mon dieu j’aurai vraiment dû me renseigner un peu plus ou un minimum sur ce jeu, je ne m’attendais pas à une telle horreur et le pire, c’est que c’est aussi injouable. Cette chose mérite le broyeur à perpétuité.
Careiro
Top :
- Dishonored 2 : S’il ne fallait choisir qu’un seul jeu, c’est assurément Dishonored 2 qui serait cité et pourtant je ne l’attendais clairement pas à ce niveau. Après un premier épisode très sympathique mais qui ne m’avait pas réellement conquis, cette suite est une véritable surprise. Les français d’Arkane Studios ont profité d’un changement de moteur graphique pour revoir la technique - sans être une claque - afin de magnifier une direction artistique sublime. Mais très clairement, le point fort de cette suite c’est un level-design parfait qui permet de s’infiltrer ou faire couler le sang de différentes manières, le tout accompagné de sensations grisantes et ce n’est clairement pas le contrôle d’Emily Kaldwin qui va me faire penser le contraire. En bref, Dishonored 2 est un régal à jouer au point qu’il est difficile de lâcher la manette, d’autant plus que le titre offre une grande rejouabilité. Malheureusement pour le studio, le Dishonored 2 a souffert de sa période de sortie au point d’être écrasé par les gros jeux de la fin d’année et c’est bien triste.
- Gears of War 4 : Gears of War, c’est clairement mon Halo de 2016. Je m’explique : Je n’avais pas joué à un seul épisode d’Halo avant 2015 et c’est bien l’annonce du dernier opus qui m’avait poussé à me lancer dans Halo : The Master Chief Collection au point de tomber amoureux de cette saga et d’enchainer avec Halo 5 : Guardians dès sa sortie. Pour Gears of War c’est plus ou moins pareil, sauf que ça s’est passé avec le très bon remake du premier épisode en 2015 puis via les deux autres épisodes canoniques (Judgment également mais à oublier) et d’acheter Gears of War 4 toujours dès sa sortie. Gears 4 est à mon sens l’épisode le plus abouti de la franchise. Déjà techniquement le jeu est magnifique et j’ai rarement été aussi attiré par la direction artistique d’un Gears avec des paysages pratiquement peints à la main et une colorisation via les tempêtes qui donnent un cachet indéniable. The Coalition a également fait un mix des 3 premiers Gears en prenant l’ambiance plus sombre du premier, l’action épique du second opus et les phases de contemplations de Gears of War 3 et sans pour autant oublier de proposer des nouveautés, comme le montre le dernier acte. Je n’ai jamais eu l’impression de finir un Gears aussi rapidement, et pourtant il possède la même durée de base, comme quoi c’est une véritable réussite. Forcément, certains reprocheront le manque de charisme des héros, mais j’ai trouvé cela cohérent avec l’univers en «Paix» et cela permet une fraicheur non négligeable d’autant plus que The Coalition n’a pas vraiment réinventé sa formule, malheureusement.
- Quantum Break : Il y avait de nombreux titres qui méritent cette troisième place, comme Inside, Watch Dogs 2 ou encore Doom qui sont excellents dans leurs genres respectifs et j’ai pris un plaisir à terminer les jeux en question mais je place Quantum Break devant pour sa prise de risque, malgré ma petite déception à son égard. En effet, Quantum Break c’est LE jeu qui m’a poussé vers la Xbox One, c’est le jeu de Remedy, les créateurs des très bons Max Payne et du superbe Alan Wake et ici le studio allait proposer un jeu sur la gestion temporelle avec une série Live-Action, que demander de plus ? Au final, après de nombreux reports, que donne Quantum Break ? Un casting formidable, une série plutôt bonne et une histoire agréable et bien écrite et pourtant il y avait de quoi se perdre avec le Cross-Média et la gestion temporelle mais le titre s’en sort admirablement bien. Au niveau du gameplay, nous avons droit à quelque chose de nerveux et de plutôt grisant avec les nombreux pouvoirs mais malheureusement le titre est bien trop court pour en profiter comme il le faudrait. Cela dit, Quantum Break reste une très bonne expérience, bien aidé également par des graphismes de haut niveau et une direction artistique travaillée et stylisée, mais je ne peux pas cacher mon arrière gout de petite déception au vu de mes attentes mais je lui garde une place de choix grâce à ses prises de risques.
Flop :
- Mafia III : Je n’ai malheureusement fait aucun jeu de la licence Mafia et c’est donc avec un regard totalement nouveau que j’ai acheté Mafia III à sa sortie grâce à une promotion qui avait attiré mon regard notamment grâce à son ambiance. Le résultat n’est pas mauvais, mais il est décevant surf de nombreux points. Tout d’abord, du côté des choses positives, Mafia III propose une ambiance de la Louisiane des années 60 parfaitement retranscrite, que cela soit de manière visuelle et sonore. C’est un véritable régal et certaines missions principales proposent des passages de haut niveau, le passage dans l’ancien parc d’attraction par exemple), pour mon plus grand plaisir. Le tout est accentué par une bande son excellente et avec une histoire intéressante et narrée de manière intelligente en faisant passer notre aventure comme un documentaire. Forcément pour contrecarrer les choses positives, Mafia III s’offre des points négatifs important avec des graphismes inégaux dans le jeu alors que les cinématiques sont magnifiques, une intelligence artificielle aux fraises lors des phases d’infiltration et surtout une énorme répétitivité. Ajoutons à cela que le monde ouvert est complètement vide, sans activités annexes ou choses habituelles (boutiques et autres) au point que Mafia III est un mauvais open world mais aurait pu être un très bon jeu couloir.
- Mirror’s Edge Catalyst : Avant Mafia III il y avait Mirror’s Edge Catalyst, une saga qui s’est malheureusement viandé deux fois de suite pour des raisons bien différentes. Le premier Mirror’s Edge, que j’ai découvert un peu avant Catalyst, était un jeu de parkour dynamique avec de très bonnes sensations et un level-design parfaitement travaillé. Cela dit, le jeu offrait quelques phases de tirs pas vraiment aguicheuse dont le titre se serait bien passé. Malheureusement pour les développeurs, Mirror’s Edge a fait un four commercial au point qu’espérer une suite était un doux rêve qui ne deviendrait pas réalité. Cependant, Electronic Arts a redonné sa chance à DICE pour cette licence mais comme il fallait s’en douter, ce retour s’est fait avec quelques changements pour s’ouvrir au plus grand nombre. Sauf que voilà, à trop vouloir s’ouvrir, le titre se perd avec des idées qui ne sont que des déceptions. Le monde ouvert est une véritable catastrophe qui réside en deux solutions : Suivre bêtement un fil d’Ariane et ne pas ‘profiter’ du monde ouvert ou alors se perdre encore plus bêtement dans ce monde ouvert sans sens du travail du level-design. Un monde ouvert désastreux, un système de combat décevant font de ce titre une petite déception personnelle d’autant plus que tout n’est pas si mauvais. Avec une Faith attachante, une meilleure mise en scène du scénario et de bonnes sensations de parkour dans un monde agréable visuellement, le titre avait de quoi plaire mais au final il s’est perdu pour se viander une nouvelle fois.
- Microsoft : Sans parler de l’annulation de Scalebound qui n’a été effective qu’en ce début d’année 2017, même si la présentation E3 était inintéressante au possible, je parlerais de cette année plutôt moyenne, au mieux, de Microsoft malgré un E3 plutôt sympathique et à une harmonisation Windows 10 intéressante. Mais pourquoi Microsoft est un FLOP 2016 ? Tout simplement parce que le géant américain a compris, 36 ans après tout le monde, que Fable Legends n’intéressait personne et qu’il fallait l’annuler mais aussi parce que Microsoft a cru bon d’abandonner Project Spark, d’annuler Project Knoxville et de fermer le légendaire Lionhead et le prometteur Press Play. N’oublions pas non plus les présentations E3 de Gears of War 4 et ReCore qui n’étaient pas franchement très flatteuses pour les jeux en question surtout qu’au final, les nombreuses exclusivités de Microsoft ne sont clairement pas mis en avant contrairement à son concurrent. Un concurrent qui a d’ailleurs explosé l’E3 grâce à une conférence historique, bien loin de la fameuse conférence soi-disante ‘Légendaire’ avec Shenmue 3 ? The Last Guardian et Final Fantasy 7 Remake.
Gattuso
Top :
- DOOM : DOOM est un cas rare de jeu pour lequel on croise les doigts pendant des années en espérant que qu’il limite la casse et qui se révèle finalement bon, très bon, extrêmement bon. Ayant beaucoup aimé DOOM 3, retourner vers une expérience du genre m’aurait pourtant grandement satisfait ; mais force est de constater que c’est au plus proche de ses racines que DOOM excelle. Brutal comme pas deux, le titre d’iD Software est un condensé de ce qui se fait de mieux en matière de FPS décomplexé. Un bon gros défouloir, excitant du début à la fin et à ne manquer sous aucun prétexte.
- Recore : Objet de pas mal de fantasmes au moment de son annonce, Recore demeurera pour beaucoup de joueurs un simple TPS. C’est vrai que son univers n’est pas aussi riche ou mystérieux qu’auraient pu laisser le croire les premières images du jeu. C’est vrai aussi qu’il est techniquement bancal, qu’il manque des choses et qu’on en ferait le tour assez rapidement si la sauce n’avait pas été allongée artificiellement. Mais Recore possède aussi de grandes qualités qui en font un titre attachant pour peu que l’on soit enclin à se prendre au jeu. Efficace là où on pouvait l’attendre avec des gungifhts hautement jouissifs, Recore surprend aussi avec des phases de plateforme globalement réussies. Et puis il a un petit «je ne sais quoi» qui le rend accrocheur et très sympathique en dépit de bien des défauts.
- Forza Horizon 3 : Si l’on peut critiquer la prise de risque minimale opérée par Playground sur son jeu phare, on ne saurait néanmoins ignorer les immenses qualités de celui-ci. Beau, très beau, fun, dépaysant, que ce soit seul ou à plusieurs, Forza Horizon 3 était le choix de la raison cette année pour qui était à la recherche de l’addition quasi parfaite entre plaisir des yeux, plaisir de jeu et durée de vie à toutes épreuves. Le tout avec une bande-son excellente, la marque de tous les grands jeux de courses.
Flop :
- Mirror’s Edge Catalyst : Il faisait partie des grandes attentes de cette année 2016 et je m’étais risqué à déclarer que quoi qu’il fasse, ce nouveau Mirror’s Edge serait plaisant tant il revient de loin. Mea Culpa. Les secondes aventures de Faith sont un condensé de toutes les erreurs qui peuvent être commises par un «reboot». D’abord parce qu’il n’y avait rien a rebooter à mon sens. Surtout quand cela débouche sur un monde ouvert inutile plein d’activités annexes inutiles, tellement peu ouvert qu’on se rend compte qu’il n’existe souvent qu’un seul chemin à suivre. Au coeur d’un level design foireux, DICE a également fait des choix douteux côté gameplay avec notamment ce fichu grappin qui dynamite à lui tout seul toute l’essence de Mirror’s Edge. En ajoutant à cela des combats mous du genou dans un univers qui ne passionne pas malgré sa relative beauté, Mirror’s Edge Catalyst est le gros raté de cette année.
- Dead Rising 4 : Pas un mauvais jeu, un sympathique défouloir même, mais pas grand-chose de plus. Sans même parler de la perte progressive des choses qui ont fait du premier Dead Rising un grand jeu (après tout, il n’est pas interdit de changer), ce quatrième épisode ne décolle jamais vraiment et en arrive même à franchement agacer sur la fin avec des bugs impardonnables pour un développeur comme Capcom. Frank West et son humour à la Patrick Sebastien arrachent quelques sourires mais l’ensemble est finalement bien trop paresseux. A réserver aux joueurs en quête d’un défouloir brut et parfois drôle, mais rien de plus.
- Homefront – The Revolution : Soyons honnêtes : il ne s’agissait pas d’un titre particulièrement attendu et la notion de déception est ici toute relative. Rien de comparable avec les aventures de Faith. Malgré tout, Homefront deuxième du nom ne pouvait échapper à une citation dans ce classement des mauvais élèves de 2016. Plein de bonnes idées (vraiment) comme un pitch simple et efficace, Homefront se révèle finalement n’être qu’un FPS mou, pas franchement passionnant et plein de petites choses énervantes, bugs et freezes en tête. On révolutionnera donc une autre fois, si vous le voulez bien.
Kobal
Top :
- The Witcher 3 – Wild Hunt – Blood and Wine : Alors oui, c’est de la triche parce que je désigne une extension d’un jeu qui est sorti en 2015 mais cette extension m’a permis de me remettre en selle pour un nouveau morceau de féérie jouissif qui me permet d’oublier, provisoirement, que The Witcher n’aura pas de suite. C’est toujours aussi beau, il y a une très bonne durée de vie et c’est toujours un plaisir de suivre les aventures dans la peau blafarde de Geralt. J’aurais cependant pu citer The Banner Saga et Firewatch pour leurs qualités de narration d’une rare qualité.
- Inside : Parce que le titre propose une véritable ambiance sombre évoquant un univers dérangeant. Avec un gameplay accessible parfaitement bien pensé, Inside propose un rythme très travaillé qui permet de finir le titre sans s’arracher les cheveux. Et que dire de ce final qui s’éloigne totalement des convenances marketing actuels. Plus qu’un jeu, une véritable œuvre ?
- Forza Horizon 3 : Difficile de ne pas évoquer ce troisième épisode de la saga des Forza Horizon tant les qualités du titre sont indéniables au point de marquer l’année 2016 et de gagner ses lettres de noblesses vidéoludiques. Le seul défaut de ce troisième opus c’est de trouver le temps pour explorer les magnifiques paysages qui méritent d’être explorés à fond la caisse.
Flop :
- The Division : J’ai commencé à adorer et j’ai passé énormément de temps sur cette nouvelle licence d’Ubisoft mais rapidement je suis arrivé à un point de saturation à cause d’une trop grande répétitivité que n’a jamais su enrayer Ubisoft via les différents DLC.
- Titanfall 2 : Rien de bien grave concernant ce jeu, mais je devais en attendre trop au point que la déception a pointé le bout de son nez. La jouabilité corrigée suite à la bêta et l’ajustement visuel discutable n’a pas suffit pour empêcher ma petite déception et en faire un grand jeu.
Matfer
Top :
- Inside : Si Limbo était à l’époque un très bon jeu Xbox Live Arcade, il avait pour lui de nombreuses tares dont une certaine répétitivité, un comble pour un jeu à la durée de vie particulièrement courte. Une remarque également valable pour son successeur mais qui, lui, a réussi à maîtriser de la première à la dernière seconde, son aventure. Pas une seule seconde, on ne s’ennuie. Pas une seule seconde, on se dit : «encore ???». Ajoutons à cela une ambiance et un level design de toute beauté sans oublier une fin qui ne peut pas laisser de marbre. Combien parmi vous êtes allés lire les nombreuses interprétations de celle-ci ? Le jeu n’a laissé personne indifférent et c’est bien cela qui en fait l’un des jeux de l’année.
- Halo 5 – Guardians : Non mais allô quoi ? Le type n’est même pas au courant que le jeu est sorti en 2015 et que c’est un bilan de l’année 2016 ? Oui, je tiens à citer ce jeu pour remercier 343 Industries du suivi exemplaire qu’il a proposé. Pour faire simple, il s’agit de très loin du jeu auquel j’ai le plus joué en 2016, grâce justement aux nombreuses mises à jour qui ont apporté de nombreuses (et belles) maps, des modes de jeu géniaux (le Warzone Firefight) et plein de petites choses qui font très plaisir. Tout cela pour aucun centime supplémentaire. Si seulement les autres développeurs/éditeurs pouvaient en prendre de la graine…
- Forza Horizon 3 & Rocket League : En toute franchise, je ne suis pas un gros amateur de jeu de caisses malgré que j’ai beaucoup apprécié les Project Gotham Racing et plus anciennement les Midtown Madness. Cette année, grâce à ces deux jeux, j’ai été réconcilié avec le genre pour mon plus grand plaisir. Le plaisir des yeux dans Forza Horizon 3 et ses belles routes australiennes qui réchauffent le cœur quand le thermomètre frôle le zéro. Le plaisir des parties délirantes dans Rocket League et les buts ou sauvetages plus improbables les uns que les autres.
Flop :
- Gears of War 4 : Ne vous y trompez pas, Gears of War 4 est un très bon jeu comme l’a démontré mon test. Si je le mets parmi les flops, c’est tout simplement parce que j’attendais autre chose de cette franchise qui faisait son retour l’année dernière après une petite pause. La présence de The Coalition aux commandes aurait dû, selon moi, apporter un regard neuf à la série. Au final, The Coalition a fait du Epic Games. Du travail de qualité net et sans bavure certes mais rien de vraiment bouleversant. Moi qui était plutôt Gears of War que Halo en multijoueur, j’ai assez vite lâché le premier au profit du second au bout de quelques semaines, ce qui en dit sans doute long. Quand on voit ce que prépare les développeurs de Santa Monica avec God of War, on est en droit de se demander pourquoi Microsoft n’essaye pas autre chose avec ses franchises, quitte à bouleverser les habitudes des joueurs.
- Quantum Break : J’ai adoré les deux Max Payne, j’ai vite lâché Alan Wake. Avec un Quantum Break plus orienté action, j’espérais retrouver les sensations des deux premiers jeux de Remedy mais rien à y faire, je n’ai pas spécialement accroché au jeu malgré un gameplay plaisant. La faute au découpage façon série du jeu ? Ce n’est pas impossible.
- Autres : Vu le jeu de jeux auxquels j’ai joué l’année dernière, difficile de mettre d’autres flops… Je pourrais tout de même citer Far Cry Primal et les jeux open world d’Ubisoft en général (ayant également joué à Assassin’s Creed Syndicate) pour les mêmes raisons que Gears of War 4 : c’est toujours la même chose, on s’ennuie ferme au bout d’un moment !
Real-Spawn
Top :
- Forza Horizon 3 : Le meilleur jeu de la Xbox One cette année est un jeu de course qui ferait même aimer les bagnoles à quelqu’un qui les déteste. Les sorciers de Playground ont su puiser dans leurs ingrédients déjà précédemment approuvés pour proposer une formule quasi parfaite qui fera date dans notre guide Michelin du jeu Xbox One. Outre les graphismes magnifiques et la tonne de défis à exécuter sur cette aire de jeu australienne, nous retiendrons surtout un souci du détail qui frise la démence aussi bien dans la modélisation des véhicules que dans les mécanismes de jeu et le traitement audio. En d’autres termes : la quintessence du jeu de course typé arcade, mais pas que. Un grand jeu !
- SUPERHOT : Aussi bien par son concept fédérateur que par son habillage général, SUPERHOT laisse son empreinte rouge fluo sur cette année 2016. Dans ce FPS abstrait où le temps s’écoule aux pas de notre avatar, chaque action envisagée peut produire une incroyable chorégraphie délirante. Aussitôt terminé, aussitôt rejoué, le jeu a la bonne idée de proposer des défis annexes qui explorent à fond ses drôles de mécanismes, tout en cachant des secrets aussi marrants qu’intrigants. Rien n’est à jeter dans ce SUPERHOT, surtout pas sa méta-histoire psychologiquement aussi instable qu’un Windows Millenium. SUPER. HOT. SUPER. HOT.
- Inside : Inside est la parfaite représentation de l’expérience jouable qui marie le fond et la forme, la technique et le sens. C’est simple, chaque animation, chaque mouvement possible à faire exécuter à son personnage, chaque son joué et chaque ennemi de cette sombre aventure fait sens et alimente le jeu d’une rare maîtrise. Au final, il est difficile de qualifier Inside de jeu de plate-forme saupoudré d’énigmes, comme le fut son grand-frère Limbo. Il est clairement plus que cela en chatouillant toute une palette de sensations diverses. La fin, diablement intelligente et réussie, ouvre sur de très nombreuses interprétations possibles. De quoi y repenser même la télé éteinte. Une sortie majeure de 2016.
- Quantum Break : Alors, même si nous n’avons pas le droit de faire un TOP 4, il était impossible ici de ne pas parler de Quantum Break de Remedy. Un peu bancal dans son approche et manquant légèrement de finition, le soft se targue tout de même d’être une référence sur Xbox One dans le genre action/aventure qu’il sert. Joli, intéressant, et jouant sur deux tableaux (série TV et jeu), Quantum Break mérite l’investissement de notre temps. Un comble pour un jeu qui en prône la cassure. Un coup de cœur malgré ses imperfections.
Flop :
- Mirror’s Edge Catalyst : EA aurait pu nommer les nouvelles aventures de sa Faith rebondie Mirror’s Edge Cata-strophe. La fausse bonne idée de l’open world annihile toutes les trouvailles inscrites sur la jaquette. Doté d’un rythme loin de la nervosité de son aîné, d’une IA ennemie absurde, de musiques moins marquantes et d’un univers qui semble avoir été imaginé par un gamin de 7 ans ayant vu son premier film d’anticipation, ce Mirror’s Edge se brise. Faith sait.
- ReCore : Lorsque la seconde partie de ReCore s’impose au joueur, ce dernier peut avoir deux réactions face à ce qu’il a alors entre les doigts : accepter les nombreux problèmes aussi bien techniques, scénaristiques que liés au gameplay, ou bouillir de rancœur face à ce qui aurait pu être un super titre malheureusement sorti trop vite. ReCore est un jeu à l’ancienne qui ne s’embête pas des dernières commodités en termes de stratégie d’accessibilité, de challenge ou encore de lisibilité. Rempli de bugs plus ou moins gênants et de choix peu compréhensibles, ReCore est en plus d’une austérité graphique gênante. Face au pédigrée de ses concepteurs, la déception est bien là.
- Dead Rising 4 : Si vous souhaitez buter du zombie sans vous poser trop de questions, achetez Dead Rising 4. Si par contre vous jouez à un Dead Rising pour le challenge, les psychopathes et l’originalité, passez votre chemin. Difficile de pardonner au titre de Capcom la formule allégée et les éternelles errances de la maniabilité que la licence se traine maintenant depuis 10 ans. Peut-être l’épisode de trop qui comporte évidemment de bonnes choses mais qui recrache tout le reste trop facilement.