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Pour expliquer la politique du président Trump en matière d’économie mondiale on va essayer de vous la faire courte. Les Etats-Unis sont bourrés de dettes et le pays tourne au ralenti depuis quelques années désormais. A tel point que la Chine est à deux doigts de devenir la première puissance économique mondiale, ce qui fout un peu la rage à ce cher Donald. Pour équilibrer la balance (et plutôt dans son sens si possible), celui-ci s’est mis en tête de taxer assez fortement les produits en provenance de son principal concurrent, la Chine donc. Sauf que la majorité des produits technologiques sont aujourd’hui fabriqués (on parle de montage, pas de création) au sein de l’Empire du Milieu.

Les trois principaux constructeurs de jeu vidéo ont donc rédigé une lettre adressé au 45ème président de Etats-Unis pour lui demander un peu de souplesse. Autant demander à un manchot de faire le poirier si vous voyez ce que je veux dire. Bref, après avoir dit qu’il ferait quelque chose, crier une centaine de fois l’expression «fake news» en direction de journalistes en leur faisant des doigts d’honneur, pour finalement dire qu’il n’avait rien dit, les constructeurs dont Microsoft ont évoqué leur plan B. qui consiste à aller fabriquer leurs machines dans d’autres coins de l’Asie du Sud-Est où bizarrement la main d’oeuvre est encore moins cher qu’en Chine. En tout cas c’est un rapport de Nikkei qui le dit.

Sauf qu’aujourd’hui on apprend grâce au site Tom’s Hardware que Microsoft ne compte pas s’installer ailleurs qu’en Chine (et surtout pas en Indonésie, déjà qu’ils nous renvoient nos poubelles). Nikkei précise ainsi qu’il n’a eu la confirmation que de Acer et de Asus sur ces éventuels mouvements, ce qui pourrait signifier que malgré la menace Microsoft continuerait de faire ses commandes à l’usine Foxconn pour sa Xbox One et sa future Xbox Scarlett. Alors est-ce que les prix des produits électroniques fabriqués en Chine vont augmenter ? Aux Etats-Unis peut-être, en Europe c’est tout de suite moins sûr. On attend donc désormais de savoir si cette politique agressive permettra au moins de faire disparaître la conversion injuste qui consiste à transformer un dollar en un euro. Parce que oui, en réalité cette histoire nous rappelle surtout que de ce côté de l’Atlantique on se fait avoir depuis des années.