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05.07.2020 à 14h06 par - Rédacteur

On a joué à The Messenger sur le Xbox Game Pass et on vous dit tout le bien qu’on en pense !

Terminé Facebook, The Messenger infiltre le Xbox Game Pass façon Ninja Gaiden

Tabarnak ! Cela fait une semaine que le tout premier jeu des Québécois de Sabotage Studios est arrivé sur Xbox One et cerise sur le gâteau, il entre directement dans le grand bain de nos salons avec sa présence dans le Xbox Game Pass. Vous voulez savoir ce que ça vaut après quelques heures de jeu ? Vous avez un message et il est à retrouver dans les lignes à suivre.

Pourquoi parler de The Messenger sans faire de test ? La réponse est plus que simple. Le titre a été essayé par pure curiosité par votre serviteur. En dépit d’un certain manque de temps et d’une montagne de jeu en attente sur son disque dur, il a eu l’occasion de passer plusieurs heures au contrôle du ninja de The Messenger. Un ninja qui mérite d’être mise en lumière car même si nous n’avons pu faire qu’un tiers du jeu (d’après l’estimation de la durée de vie), il faut avouer que le titre mérite plus qu’un simple coup d’œil.

The Messenger ressemble de loin aux nombreux jeux de plateformes indépendants que nous pouvons voir pulluler toutes les semaines. De loin, car il est en fait bien différent. Posons tout d’abord le contexte : vous incarnez un jeune ninja qui souhaite en découdre rapidement avec l’ennemi plutôt que d’écouter les leçons de ses maîtres. Il faut croire qu’une force supérieure (et quelque peu facétieuse) l’a entendu car une fois son entrainement terminé, une terrible menace extermine tous ses camarades. Seul notre ninja y survit et a dès lors le rôle d’un messager ; à lui de transporter un parchemin magique qui serait l’arme pouvant vaincre le mal.

C’est ainsi que débute notre aventure qui nous fait découvrir un gameplay aussi simple qu’accessible. Pour commencer, vous avez un bouton de saut, un bouton de frappe et combiner les deux sur les lanternes qui parsèment les niveaux permet d’effectuer un double saut. Si rien d’autre n’est proposé au début de l’aventure, cela va s’améliorer par la suite via une boutique d’amélioration de compétences principales et secondaires. Entre le fait de pouvoir planer tel un écureuil volant, posséder un grappin ou encore pouvoir lancer des shurikens, toute la panoplie du parfait ninja est présente. Est-ce que cela complexifie l’aventure ? Non, tout répond parfaitement et tout reste extrêmement bien pensé dans le mappage de la manette.

Il n’y a pas de Game Over dans The Messenger. Une fois un checkpoint atteint, vous serez sûr et certains de ne jamais revoir le début du niveau car un démon viendra récupérer un peu d’argent en contrepartie de votre vie. C’est simple, c’est clair et efficace. Est-ce que le jeu est artificiellement difficile ou bêtement simple ? Aucun des deux ! La plus grande difficulté que propose le titre vient des boss bien costauds -mais très sympathiques à affronter- et surtout de l’environnement et de votre façon de l’appréhender. Le gameplay a beau être simple, il est ultra efficace et même grisant au point qu’on ne peste jamais lorsque notre personnage vient à mourir car ce n’est que notre faute et non celle du jeu. J’ai rarement eu autant l’envie de relancer une partie après une mort que dans The Messenger. D’autant qu’une fois le niveau découvert, tout est relativement rapide pour rejoindre le checkpoint suivant. Rapide certes, mais pas non plus toujours facile.

Mais outre ce gameplay grisant, ce level-design génial et la difficulté bien gérée, qu’a The Messenger de plus que les autres ? Et bien je dirais absolument tout ! Je suis dithyrambique alors que je ne finirais peut-être jamais le jeu oui, mais il faut avouer qu’il y a un réel travail opéré au-delà du gameplay. Visuellement The Messenger est très rétro mais sans jouer la carte du pixel art sans âme que l’on peut malheureusement souvent retrouver du côté de productions qui se reposent beaucoup là-dessus et trop peu sur le rest. Les décors et le choix des couleurs rendent clairement The Messenger très agréable visuellement. Et puis que dire des musiques ? Du rétro pur et dur pour un vrai plaisir auditif ! On se retrouve en face d’une bande-originale capable de tenir tête aux plus belles OST de l’époque, c’est dire !

Rares sont les titres aussi entraînants et qui poussent le joueur à se dépasser pour découvrir la suite. Mais si tout ceci n’était que la seule chose, cela n’en ferait qu’un très bon jeu et pas forcément un indispensable. Mais The Messenger a une histoire, une narration et un humour incroyablement bien senti. Que ce soit notre Ninja, les boss ou encore le marchand, tous les personnages ont une âme, une personnalité et il n’est pas rare de sourire devant les discutions entre les personnages. Parlons notamment du vendeur capable de proposer de nombreuses histoires farfelues, de faire de la philosophie ou encore de briser le quatrième mur en étant curieux concernant son armoire.

Pour résumer…

Jouez à The Messenger ! Nous sommes en face d’un titre indépendant au goût rétro hyper bien inspiré, avec un gameplay parfaitement calibré, une ambiance sonore entraînante et une histoire mise en avant au travers de touches d’humour bien pensées. Et d’après mon petit doigt, la suite de l’aventure referme bien des surprises… Du coup au lieu de se tirer la poigne, il est temps de le télécharger promptement via le Xbox Game Pass pour s’y essayer.

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