Un pas de plus vers la fin des packs FIFA Ultimate Team ?
Finito la TOTY ?
Déjà interdites aux Pays-Bas et en Belgique, les loot boxes sont désormais au cœur d’une procédure judiciaire en Autriche, où un groupe de joueurs a porté plainte contre Sony et a obtenu gain de cause en premier instance. Pourquoi avoir porté plainte contre le constructeur japonais plutôt que contre l’éditeur ? Tout simplement parce que Sony est responsable des produits mis en vente sur son PlayStation Store.
Mais le plus intéressant dans cette histoire, c’est que le tribunal d’Hermagor-Pressegger See a jugé que les cartes avaient une valeur patrimoniale, en arguant le fait que celles-ci, ou des comptes de joueurs, pouvaient se revendre sur le marché noir, créant ainsi une possibilité de gains d’argent. Un point important dans le sens où c’est précisément ce point qui manquait à l’ANJ, l’agence qui dessine les contours autour des jeux d’argent en France, pour s’attaquer à ce système décrié. Car aujourd’hui, l’ANJ considère qu’un jeu d’argent doit demander un sacrifice financier, doit être disponible au public, et doit générer l’espérance d’un gain.
Autant dire que cette décision, si elle est confirmée (Sony a possibilité de faire appel), pourrait marquer le point de départ de nouvelles procédures à travers l’Europe.