On a joué à S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, LE FPS de 2024 ?
Il reste encore du chemin à parcourir
Notre mission débute au beau milieu d’un bois. Notre personnage est réveillé par un chien affamé qui aimerait bien transformer notre jambe en repas. Le temps de lui faire comprendre que nous ne ferons pas office de morceau de viande, nous nous relevons et constatons qu’une anomalie – qui prend la forme d’une énorme bulle – se trouve juste à côté de nous. On comprend tout de suite qu’il est vivement déconseillé de s’en approcher. Le temps d’en faire le tour, on entend rapidement la voix d’un homme qui nous appelle. Nous le rejoignons et il nous donne notre mission : retrouver une planque et les hommes qui s’y cachent.
Plusieurs objectifs s’affichent alors sur notre boussole (en haut de l’écran) et on se dirige sans perdre de temps vers celui qui s’avère être le plus proche. Pour y parvenir, on arpente un bois et quelques bâtisses en très mauvais état, ce qui nous donne l’occasion de fouiller les lieux et de se procurer quelques pièces d’équipements bien utiles. Rapidement, on fait la rencontre de nos premiers adversaires : une meute de chiens enragés. C’est l’occasion de tester notre arsenal qui, pour la démo, se compose d’un pistolet, d’une AK47 (ou quelque chose qui y ressemble) et un fusil à pompe. La suite est on ne peut plus classique : le premier objectif n’est pas le bon. Du coup, nous poussons notre promenade un peu plus loin et croisons une malformation répugnante et menaçante que l’on calme rapidement à coup de plomb dans la figure. La démo s’achève ensuite sur la découverte de la planque, un peu plus loin, et sur un orage qui se déchaine.
Si dans le fond notre partie de S.T.A.L.K.E.R. 2 n’était pas des plus originales, difficile de lui reprocher d’être la suite directe de son ainé. En effet, le jeu ukrainien reprend les bases qui ont fait le succès du premier opus : un environnement grisé dangereux, un aspect exploration poussé, une menace omniprésente qui crée de la tension et un aspect survie que l’on a entraperçu (mais sur lequel on ne peut pas s’épandre). L’ensemble est cohérent et s’articule autour d’un monde ouvert qui parait cohérent, même s’il est difficile de juger de ce dernier sur une démo d’à peine vingt minutes. En ce qui concerne le gameplay, le jeu nous a semblé relativement exigeant. Les différents affrontements étaient nerveux et la moindre erreur se payait lourdement au niveau de la santé. Un constat accentué par le fait que nous ne disposions que de peu de munitions.
Pour nous, il s’agit de bonnes choses assurément qui seront malheureusement tempérées par un aspect technique étonnamment daté. Dès notre première rencontre, le PNJ avec lequel on discute s’est vu touché par un bug d’animation. Des animations qui sont d’ailleurs particulièrement figées et qui ne sont pas du tout en accord avec les productions les plus récentes. Même constat pour les environnements qui, bien que jolis à première vue, sont loin de flatter la rétine. Il faudra donc voir la marge de manœuvre dont disposent les développeurs avant de sortir leur jeu et les correctifs qu’ils pourront apporter afin de parfaire (et d’améliorer) cet aspect du jeu.
Ce premier contact avec S.T.A.L.K.E.R. 2 nous a prouvé que le titre de GSC Game World est sur la bonne voie. Il devrait être le digne héritier du premier opus en proposant une expérience solide de survie mêlant habilement exploration, tension et affrontements. On espère évidemment que le monde ouvert et le scénario seront à la hauteur et on croise les doigts pour que le degré de finition du jeu soit au rendez-vous.