On a joué à Warhammer Age of Sigmar: Realms of Ruin
L'armée des morts rejoint la fête
Warhammer Age of Sigmar : Realms of Ruin est un jeu récent dans le paysage vidéoludique. Annoncé en mai de cette année, il a directement intéressé les amateurs du genre, de l’univers et du jeu de plateau grâce à une seule et unique bande-annonce qui révélait deux factions jouables : les Stormcast Eternals et les Orruk Kruleboyz. Depuis lors, le jeu s’est fait relativement discret, jusqu’à l’ONL où les développeurs nous ont révélé deux informations de taille : la date de sortie du jeu, le 17 novembre 2023, et la troisième faction : les Nightaunt. Lors de la Gamescom, nous avons eu l’occasion d’obtenir quelques précisions sur ces derniers. Mieux, nous avons pu tester le jeu à la manette lors de deux missions de campagne. De quoi se faire une idée concrète de ce qui nous attend d’ici quelques semaines.
La première mission s’apparente à un tutoriel. On vous apprend les bases que sont les déplacements, les actions principales… Premier constat : par rapport à d’autres RTS adaptés sur la console, les commandes s’avèrent plus complexes à prendre en main. Déplacer vos unités ne se fait pas d’une simple pression de bouton. Il faut sélectionner le groupe en question, indiquer avec le stick la direction où vous voulez qu’il se rende et, ensuite, appuyer sur A. Il va alors s’avancer sur une courte distance bien définie par les développeurs. Si vous voulez qu’ils aillent plus loin, il faut alors répéter l’action. Ça n’a l’air de rien, mais en soi, c’est réellement perturbant.
Bref, après quelques minutes de galère, nous prenons en main nos unités et nous commençons à les déplacer jusqu’à notre objectif. Sur notre chemin, nous croisons quelques Orruks que nous écrasons, bien aidés par nos champions. En effet, comme dans Warcraft 3 (notamment), il sera possible d’employer des héros qui pourront faire la différence sur le champ de bataille. Une fois l’objectif atteint, nous déployons notre première base et nous découvrons le système qui nous permet de « créer » des unités et de les améliorer. Une limite nous est d’ailleurs imposée, ce qui nous empêche de déployer un monceau de troupes qui écraseraient les adversaires. La gestion des ressources quant à elle est tout à fait originale, sans pour autant être complexe. Il faut simplement réfléchir aux bâtiments que l’on emploie et que l’on construit.
Lors de la seconde mission, les développeurs nous proposent de faire connaissance avec les Nightaunt, la troisième faction jouable dans le jeu. Nous étions prévenus à l’avance : la différence avec nos unités se fera sur le nombre de troupes. Nos Stormcast Eternals sont solides, mais peu nombreux, tout le contraire de l’armée fantôme. La mission débute avec la défense d’un point bien particulier. Nous devons donc repousser les hordes d’ennemis qui se jettent sur nous. Cela se fait sans difficulté. Puis, il nous est demandé de briser trois chaines dans un temps imparti. Seul bémol, le temps de prendre le contrôle de l’une d’entre elle, l’armée ennemie peut, si on n’a pas laissé d’unités pour défendre, revenir à la charge et récupérer l’une des chaines. Il faut donc jongler intelligemment entre les différentes positions et les unités que l’on déploie. À cela, il faut également ajouter qu’il est nécessaire de tenir compte du système de points forts/ faiblesses mis en place dans le jeu : épées, boucliers et flèches sont plus ou moins efficaces sur certaines unités.
Vous l’aurez compris : Warhammer Age of Sigmar : Realms of Ruin est un jeu de stratégie au sens propre du terme qui vous triturera les méninges comme il se doit. L’univers est parfaitement respecté et l’arrivée d’une troisième faction est une excellente chose, ne serait-ce que pour la diversité de l’expérience de jeu. Nous sommes désormais impatients de découvrir quelle sera la quatrième qui sera choisie pour compléter les armées. De cette expérience franchement positive, nous émettons toutefois une seule réserve : les contrôles à la manette. Il faudra vraiment expérimenter tout cela sur l’ensemble de la campagne et pendant plusieurs heures de jeu pour vérifier qu’elles sont suffisamment intuitives et agréables à employer.