On a joué à la saison 2 de Diablo IV, la Saison du Sang
La licence est sur de bons rails
Soyons clairs, La Saison du Sang n’est pas une extension majeure et elle n’opère pas de changement profond dans le système de jeu. Pour cela, il faudra patienter encore un peu et attendre la Blizzcon – du moins l’espère-t-on – pour découvrir ce que nous réserve le futur du jeu. Bref, cela n’étant pas le propos, nous avons décidé de débuter cette nouvelle saison en choisissant la sorcière, l’un des deux personnages les plus critiqués la saison précédente. Nous avions envie de voir si ce héros était jouable et si nous retrouvions ce fun que l’on avait un peu de mal à rencontrer, surtout une fois arrivé dans les niveaux les plus élevés.
Nous commençons donc notre périple juste après la campagne et l’on se rend immédiatement auprès du PNJ qui nous invite à découvrir la nouvelle menace qui pèse sur Sanctuaire : les vampires. Si, en soi, la suite de quêtes n’est pas extraordinaire ou tout du moins surprenante, on ne peut pas nier que cela fait le job. On découvre de nouveaux personnages et des références à d’autres que l’on a déjà croisés dans les jeux précédents. Ce nouveau danger, classique, est surtout une excellente opportunité de découvrir les nouvelles mécaniques de gameplay que sont les pouvoirs vampiriques. Pour faire simple, on dispose désormais d’un menu supplémentaire qui nous offre la possibilité d’équiper cinq pouvoirs. Pour les débloquer, rien de plus simple, il suffit d’avancer dans la nouvelle histoire ou de récupérer du sang tout-puissant. Une fois en votre possession, ils peuvent être placés dans la roue de pouvoirs vampiriques. Mais attention, pour qu’ils soient actifs, il faut posséder des objets qui vous permettent de les utiliser.
C’est d’ailleurs là tout l’intérêt de la nouvelle mécanique de jeu. Il faut créer une synergie cohérente et pertinente entre votre équipement et les pouvoirs que vous souhaitez utiliser. Concrètement, pour cette nouvelle saison, certaines pièces se verront affublées de l’un ou l’autre pacte, parmi trois possibles : férocité, éternité et divinité. Chaque pouvoir nécessite donc un certain nombre de pactes que vous devez équiper. À vous de faire les bons choix et de faire en sorte que tout se goupille parfaitement. Evidemment, si vous êtes un amateur du jeu, vous savez également qu’il est déjà difficile – de base – de créer et/ou de trouver les pièces d’équipements parfaites (qui varient selon votre build, les caractéristiques recherchées, les aspects…). Du coup, il sera possible à tout moment d’effacer les différents pactes inscrits sur vos objets avec un acide que l’on trouve assez facilement et de les remplacer par d’autres que l’on trouve tout aussi simplement. La personnalisation est donc complète et il sera rapidement possible de créer des pièces qui s’inscriront parfaitement dans la mécanique de votre personnage.
Du côté des pouvoirs, nous n’avons testé que ceux qui concernaient la sorcière. Du coup, après quelques essais plus ou moins concluants, nous sommes parvenus à créer un build franchement efficace qui est capable de mettre au sol de nombreux ennemis en même temps. Cela tombe d’ailleurs parfaitement bien puisque le jeu nous a semble nettement plus peuplé. En effet, les ennemis, notamment lors des moissons de sang, sont nombreux, très nombreux. Cela donne donc lieu à des affrontements impressionnants où les pouvoirs de notre personnage peuvent se déchainer, tout en nous donnant une certaine satisfaction lors de leur mort. Un sentiment qui se renforcé également grâce à une progression de niveaux qui nous a paru nettement plus maitrisée. Si lors de la première saison il nous avait fallu de nombreuses heures pour parvenir au niveau 60 – avant de laisser tomber, d’ailleurs – les choses sont beaucoup plus rapides pour cette seconde saison. Preuve en est avec les bonus que l’on glane dans le pass de saison et qui, cette fois-ci, peuvent octroyer un bonus d’expériences allant jusqu’à 20%. Un choix pertinent de la part des développeurs qui nous offrent donc une version plus dynamique et agréable du jeu.
En termes de contenu, outre les quelques quêtes scénarisées, il est donc possible de profiter des moissons de sang qui sont présentes en permanence sur la carte, bien qu’elles se déplacent. Ces dernières nous fixent différents petits objectifs qui non seulement nous permettent d’avancer auprès de l’arbre des murmures, mais en plus qui nous offrent l’opportunité de récupérer des points de chasse qui peuvent être échangés à un tableau, en ville, contre des récompenses de plus en plus intéressantes. Le principe est donc simple, mais il s’avère efficace. Par contre, il n’y a pas de miracle là derrière : pour tout débloquer, il faudra farmer. Vous voilà prévenu. Même constat pour les pouvoirs vampiriques : il est possible d’augmenter leur niveau, moyennant une bonne dose de sang. Les vampires vont donc devoir y laisser leur vie afin de rendre notre héros de plus en plus performant…
Un petit mot avant de clôturer cet aperçu sur les différents boss du jeu. Très rares lors de la première saison, ils sont bien plus accessibles qu’auparavant, tout en étant plus nombreux. Cela devrait donc permettre aux joueurs aguerris de pouvoir mesurer leur pouvoir et leur puissance afin de défaire toutes les créatures qui nous viennent tout droit du passé (coucou Duriel) et des enfers. L’occasion également de récupérer l’une ou l’autre pièce d’équipement unique, évidemment. Bref, il s’agit d’un bon point qui nécessitera tout de même de s’enrichir encore et encore à l’avenir.