Xbox Game Pass : Le service serait plus pertinent que Steam pour certains projets
That's the spirit!
Au sujet du Xbox Game Pass et de son modèle économique, on entend à peu près tout et son contraire, avec des personnes qui y voit l’avenir avec une consommation de jeux vidéo à la demande qui va continuer de se développer, et d’autres qui trouvent au contraire que le principe est en train de détruire une partie de l’industrie. Deux discours que l’on retrouve chez plusieurs acteurs de l’industrie, dont certains continuent de vanter les bénéfices du service avec quelques chiffres à l’appui.
On vous a déjà parlé de Mike Rose, le président du petit éditeur britannique No More Robots, connu à la fois par sa capacité à se montrer proches des joueurs, mais aussi par sa volonté d’exposer des arguments pour justifier le fait qu’il est un fervent défenseur du Xbox Game Pass. Cela fait plus de quatre ans que la société mancunienne alimente le service, une aventure débutée avec Descenders en mai 2019, et qui s’est prolongée par l’arrivée de plusieurs titres en day one comme Soccer Story, Let’s Build a Zoo ou encore Spirittea qui est disponible depuis une semaine. Quelques jours seulement après l’arrivée du titre développé par Cheesemaster Games, Mike Rose a tenu à dresser un premier bilan.
En seulement une semaine, Spirittea est déjà rentable, et a même remboursé trois fois le coût de son développement avec un million de dollars de profit. Au total ce sont 150.000 joueurs qui se sont lancés dans cette expérience teintée de culture japonaise, avec la promesse de voir plusieurs mises à jour être déployées dans le futur. Mais contrairement à d’habitude, la version Steam du titre ne représente que 20% des parts de marché. Un chiffre plutôt bas qui s’expliquerait par un changement dans la politique de Valve, qui mettrait en avant davantage de gros jeux au détriment des petites productions.
On apprend par la même occasion que l’accord signé avec Microsoft pour intégrer le jeu en day one au Xbox Game Pass a permis de retarder le jeu d’un an pour augmenter sensiblement son contenu. Au total, ce sont plus de 100.000 abonnés qui ont lancé le jeu depuis sa sortie selon Mike Rose. Un succès de plus pour l’éditeur britannique, qui devrait pouvoir compter sur Microsoft et son service en 2024. En tout cas, Phil Spencer n’a pas tardé à féliciter l’éditeur britannique et le développeur canadien pour ces bons résultats.