Accrochez-vous, voici les tops et les flops de la rédaction édition 2023
Une année vraiment exceptionnelle ?
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Les tops 2023 selon buckk
Alan Wake 2
Plutôt de la team Control / Max Payne que Alan Wake / Quantum Break, c’est pourtant avec beaucoup d’espoirs que j’attendais Alan Wake 2. Et je n’ai pas été déçu, loin de là. Comme le bon vin, Sam Lake parvient à bonifier son écriture avec le temps, pendant que les équipes de Remedy Entertainment réalisent un boulot absolument dingue en termes d’ambiance et de justesse technique. Le résultat est saisissant, avec une approche qui lorgne clairement plus du côté du survival-horror que le premier épisode, et cette capacité à nous dresser les poils tout au long d’une aventure marquante.
Sea of Stars
Annoncé de longue date, Sea of Stars a bien failli ne jamais voir le jour sur Xbox. A l’image de Larian Studios avec Baldur’s Gate 3, les développeurs québécois de Sabotage Studio ont connu quelques difficultés pour porter leur titre sur les consoles de Microsoft. Au final, le géant américain a donné un petit coup de pouce à ce titre qui semble tout droit tiré de l’âge d’or du JRPG et qui a même fini par sortir sur le Xbox Game Pass. Véritable hommage au genre, Sea of Stars parvient à se hisser parmi les cadors de la discipline, grâce à des combats qui se jouent sur un fil et un level-design absolument incroyable. Du grand art.
Chants of Sennaar
Chants of Sennaar est une surprise incroyable. Comme peu de productions, le titre développé chez les toulousains de Rundisc est capable de vous happer en quelques secondes seulement. Par sa direction artistique atypique d’un côté, mais surtout par son système de jeu basé sur l’apprentissage des langues. Il devient rapidement indispensable de décrypter ce que vous disent vos homologues pour avancer, avec la nécessité de vous organiser avec un lexique approximatif à établir par vos propres déductions. C’est intelligent et donc très valorisant pour le joueur, en plus d’être développé par un petit studio français.
Bramble: The Mountain King
Les premières images du jeu posaient déjà les bases de cette aventure teintée d’horreur. Manette en main, le titre développé chez Dimfrost Studios s’est révélé encore meilleur, capable de vous prendre aux tripes à de nombreuses reprises, sans jamais verser dans le jump-scare. Une sorte de Little Nightmares revisité, sur fond de mythologie nordique, pour un voyage qui laissera forcément une trace indélébile chez les plus sensibles. Jouez à Bramble: The Mountain King, c’est pour votre bien !
Like a Dragon: Ishin
Déjà listé dans mes attentes en fin d’année dernière, Like a Dragon: Ishin ne m’a pas déçu. En proposant un remake de ce spin-off jamais sorti en Europe (et encore moins sur Xbox), les développeurs japonais de Ryu Ga Gotoku Studios nous proposent un véritable cours d’histoire qui nous retranscrit la fin de l’ère d’Edo et la chute du Shogunat. Le tout à la sauce Yakuza bien entendu, autrement dit avec un gameplay ultra nerveux et des rebondissements à la pelle. J’ai pris énormément de plaisir à parcourir Kyo en compagnie de Ryoma Sakamoto, et malgré son statut de spin-off, cet épisode n’a fait que renforcer tout l’amour que je porte à la la franchise Like a Dragon.
Les tops 2023 selon Gattuso
Persona 4 Golden
Il faisait partie de mes attentes lors de la rédaction du dossier de l’an dernier, j’en ai parlé à chaque fois que l’occasion s’est présentée pour exhorter le public Xbox à le découvrir. Bref, Persona 4 Golden a beau avoir un certain âge et à cet égard, une plastique disgracieuse, il n’en demeure pas moins un merveilleux JRPG à l’univers véritablement envoutant, passionnant. Les mots me manquent pour décrire la façon dont ce jeu à changé mes attentes vis-à-vis du genre. Vous l’avez compris et même si cela vous fatigue je le redis : jouez à Persona 4 Golden ! Le jeu est toujours disponible sur Xbox Game Pass, et vous occupera une bonne soixantaine d’heures, alors foncez.
EA Sports WRC
A l’inverse d’une frange non négligeable des joueurs, j’ai globalement aimé le WRC façon Kylotonn, soit la période allant de WRC 5 jusqu’au onzième, WRC Generations. C’est donc avec une certaine appréhension que j’ai remis les gaz sur EA Sports WRC, première mouture officielle pilotée par Codemasters. Le studio britannique a beau avoir une expérience folle en la matière, vous savez comme moi qu’il est parfois difficile de se détacher de certaines habitudes prises avec le travail d’un autre studio. Quelle bonne surprise alors de retrouver avec EA Sports WRC le savoir-faire de Codemasters couplé à une expérience solo qui a conservé l’approche KT Racing dans les grandes lignes. Le plaisir de la course est au rendez-vous, le contenu est généreux et l’ensemble est pensé pour que tous les profils de joueurs y trouvent leur compte. Voilà qui augure de belles années à venir pour le WRC sur consoles.
Project Zero : Le Masque de l’Eclipse Lunaire
Trois jeux dans mon Top 2023 et un second titre venu des années 2000. J’avoue avoir passé une année tournée vers le passé et avoir ainsi manqué plusieurs titres qui mériteraient peut-être plus leur place dans un classement comme celui-ci. Mais je suis toutefois heureux de pouvoir inclure ce Project Zero. Quatrième épisode de la saga horrifique, il est resté bien longtemps confiné aux frontières de la Wii, au Japon de surcroit. Pouvoir enfin jouer à Project Zero : Le Masque de l’Eclipse Lunaire m’a apporté d’une part le plaisir de toucher à ce qui trop longtemps m’a semblé impossible. Surtout, cet épisode est de très bonne facture ! Il faut bien sûr composer avec la lenteur caractéristique de Project Zero et sa rigidité parfois cadavérique ; mais l’effort offre une belle récompense, une aventure dans laquelle chaque élément, chaque placement de caméra, chaque son, a été imaginé pour susciter l’angoisse. Un très bon survival horror, comme on n’en fait d’ailleurs plus tellement.
Les tops 2023 selon Hagalvanek
Diablo IV
Le retour du célèbre hack’n’slash de Blizzard était particulièrement attendu. Plus de dix ans après l’opus précédent qui avait connu un lancement chaotique, Diablo 4 avait la lourde tâche de nous replonger dans un univers beaucoup plus sombre et angoissant. Une promesse que les développeurs sont parvenus à tenir puisque le jeu a réussi le pari de revenir à ses origines tout en modernisant sa formule et en nous proposant un monde ouvert relativement grand. Ajoutez à cela la présence d’un antagoniste qui crève l’écran, Lilith, et vous obtenez un jeu de qualité que j’ai eu plaisir à parcourir pendant plus d’une petite centaine d’heures de jeu. Place à la suite, désormais, et à l’extension qui devrait venir combler une fin qui manquait de démons primordiaux.
Resident Evil 4 Remake
Indéniablement l’un des jeux les plus marquants de sa génération, Resident Evil 4 est revenu cette année au travers d’un remake d’excellente facture. Un exercice de recomposition et de recréation que Capcom semble parfaitement maitriser avec sa saga horrifique puisque le jeu, en plus d’être sublimé par la puissance des consoles de nouvelle génération, a bénéficié d’ajouts scénaristiques pertinents et intelligents. Les quelques modifications qui ont été apportées sur la gameplay l’ont également rendu plus moderne, permettant ainsi aux joueurs désireux de découvrir cet opus de pouvoir le faire de la meilleure des manières. Désormais, j’espère que Capcom prendra des risques en s’attaquant à l’opus « Code Veronica » et, surtout, qu’ils nous présenteront le futur de la saga et le fameux et mystérieux Resident Evil IX.
Warm Snow
Petite pépite de cette fin d’année, Warm Snow est sorti durant un mois d’octobre terriblement chargé, se faisant ainsi oublier et éclipser par les gros jeux de fin d’année. Pourtant, avec sa direction artistique somptueuse et son gameplay millimétré, ce titre aurait mérité davantage d’attention. Se présentant comme un rogue like largement inspiré de l’excellent Hades, Warm Snow est rapidement parvenu à me happer, notamment grâce à ce côté addictif que l’on ne trouve pas forcément dans tous les jeux, mais aussi et surtout grâce à cette progression intelligente qui ne frustre pas autant que certains jeux du genre. Un incontournable de cette fin d’année, tout du moins pour ceux et celles qui sont prêts à en découdre avec des hordes d’ennemis assoiffés de sang.
Dead Island 2
Attendu depuis plus d’une décennie, Dead Island 2 est finalement arrivé sur nos consoles. Comme tout jeu de cet acabit (et qui vit un développement difficile), je l’ai lancé avec une certaine appréhension qui aura disparu en l’espace de… quelques minutes. En effet, au-delà d’une direction artistique et d’une technique très solide, le jeu s’avère particulièrement jouissif, notamment en ce qui concerne le massacre de zombies. On prend vraiment du plaisir à suivre l’histoire rocambolesque qui nous est narrée et qui nous offre l’opportunité de rencontrer des personnages totalement déjantés. On adore découper des morts-vivants et voir leur membre s’envoler. Oui, c’est glauque, je sais. Et je l’assume. Bref, c’est une véritable réussite pour ce titre qui, on l’espère, permettra aux développeurs d’aborder le futur sereinement.
Les tops 2023 de Lilyth
The Wreck
Coup de cœur incontestable de 2023 – voire même des dernières années – voici The Wreck. Avec un temps de jeu personnel et un skill limités, les aventures narratives courtes et intenses ont ma préférence. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai été servie. En cinq heures d’une narration de haute volée, Florian et Coralie Maurin de The Pixel Hunt m’ont touchée en plein cœur sans tomber dans l’écueil du pathos grâce à leur pudeur et leur tempérance. Une run d’une seule traite qui aura occupé une (longue) soirée restée gravée dans ma mémoire. Je remercie l’œil aiguisé de Buckk dont le suivi des actus des jeux indés a permis la découverte précoce de cette pépite brute signée The Pixel Hunt et dont le souvenir reste vivant après plusieurs mois. Et c’est là ce qui fait de The Wreck une œuvre parfaitement réussie de mon point de vue : sa capacité à laisser une trace indélébile, un vécu dont certains moments suspendus restent rémanents.
We Were Here Forever
Au rayon des jeux à tester en coop avec un(e) très très bonne ami(e), We Were Here Forever m’a totalement subjuguée. Totale découverte personnelle de l’univers imaginé par les développeurs de chez Total Mayhem Games, ce We Were Here Forever a pleinement su satisfaire nos soirées à se creuser les méninges avec Buckk. Son gameplay asymétrique est fort bien pensé pour proposer une expérience de jeu en duo qui prend tout son sens grâce à la nécessité de complémentarité qu’elle demande. Même s’il n’est pas exempt de défauts, notamment son histoire de fond un brin simpliste, le quatrième opus de cette licence en est une très bonne porte d’entrée. S’il semble que le chemin des deux explorateurs au sein de Castle Rock s’arrête ici, on suivra les titres à venir du studio néerlandais car, très clairement, me voilà désormais en manque de ce type de sensation vidéo ludique, We Were Here The Friendship (également sorti cette année) n’étant qu’une mise en bouche sur le futur du studio !
BackfireWall_
Avec sa plongée au cœur de l’OS d’un téléphone portable, le titre des développeurs suisses de Naraven a réussi à proposer des énigmes sous forme d’escape game, tout en permettant un parcours « initiatique » dans lequel on questionne notre rapport aux écrans ou réseaux sociaux. S’ajoutent à ce tableau déjà sympathique un doublage hyper qualitatif, des mécanismes réflexifs et un humour débordant pour servir une aventure originale qui fourmille de détails et d’idées foisonnantes. Une vraie réussite qui donne envie de suivre l’évolution du studio et de ses prochains projets.
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