On a joué à la saison 9 d’Overwatch 2, le changement, c’est maintenant ?!
Le retour en grâce des DPS ?
Cette neuvième saison d’Overwatch 2 est donc indéniablement celle du changement. Pour vous expliquer cela, on partira de deux postulats radicalement différents : la modification apportée aux parties classées et l’équilibrage des héros qui les a tous concernés, et ce peu importe leur poste. On va d’ailleurs s’intéresser à ce deuxième point, celui qui pourrait apparaitre comme étant le plus risqué. D’ailleurs, on avait eu avant-goût de ce que Blizzard nous préparait il y a quelques semaines quand les développeurs avaient pris la parole pour nous annoncer que tous les personnages bénéficieraient d’un soin passif. Comprenez donc par là que tout héros qui éviterait de se battre pendant quelques petites secondes pourrait récupérer une vingtaine de points de vie par seconde. Un statut dont seuls les soigneurs bénéficiaient jusqu’à présent. Evidemment, les réactions étaient vives et on se demandait la place que pourraient occuper ceux et celles qui avaient pour rôler de soigner. Et bien, c’est très simple, après plusieurs heures de jeux, tout est devenu limpide : avec l’augmentation des dégâts des DPS et l’ajout de PV à tous les personnages, le rôle des soigneurs reste tout bonnement indispensable. Pour aller plus loin, il est même nécessaire que ceux-ci soient particulièrement réactifs et prêts à venir en aide aux membres de leurs équipes, tant les PV de ces derniers fondent comme neige au soleil.
Si cela s’avère donc rassurant, on comprend aisément que l’objectif était de rendre aux DPS leur rôle de « personnage létal ». Trop souvent, au cours de partie d’un niveau lambda (diamant voire maitrise), on se retrouvait avec des équipes assez déséquilibrées (en mode libre) où les joueurs prenaient davantage de tanks que de DPS. La méta était d’ailleurs le plus couramment composée de trois tanks pour deux soigneurs. Un choix clair qui mettait en évidence le peu d’intérêt des héros de dégâts, dans la plupart des cas. Un constat que les développeurs ont d’ailleurs dû faire puisque les changements apportés leur donnent à nouveau de l‘importance. Cela rééquilibre donc sensiblement le jeu, tout en rendant à chaque rôle son utilité. Les joueurs peuvent donc à nouveau jouer ce qu’ils veulent et profiter des possibilités offertes par le jeu et son roster qui se complète au fil des mois. On précise d’ailleurs au passage que cette neuvième saison n’a pas apporté énormément de contenu en soi (pas de nouvelles cartes, ni de personnages cette fois). Un petit rééquilibrage a eu lieu au niveau des différents héros, mais nous ne sommes pas certains qu’il soit suffisant, tout comme nous sommes persuadés que Blizzard devra rapidement intervenir sur certains héros qui, avec les changements, profitent d’un impact beaucoup trop important sur les parties (coucou le Soldat 76).
Si ces modifications s’avèrent donc importantes, elles sont accompagnées d’une refonte du système de classement. Auparavant, vous gardiez votre rang de saison en saison et vous deviez faire un certain nombre de parties afin que celui-ci évolue. Au bout de 5 victoires ou de 15 défaites, il changeait, sans aucune précision. Le système manquait totalement de clarté et vous ne saviez même pas si votre prestation (action de la partie, statistiques…) avait un quelconque impact sur le résultat. Frustrant. Du coup, avec la saison 9, Blizzard fait table rase de tout (ou presque) et vous demande de réaliser dix parties de placement. Au bout de ces dernières, le jeu vous attribue un classement qui s’avère être à peu près le même que celui de la saison précédente. Étrange ! On avait pourtant en tête que les développeurs devaient réinitialiser tous les rangs, ce qui n’est pas tout à fait le cas, au final. Cela étant, le système se veut nettement plus intéressant à partir des parties suivantes qui se clôtureront par une « barre d’expériences » qui évolue en fonction de votre victoire / défaite. Votre progression est désormais plus claire, plus transparente, même s’il est toujours difficile de savoir si votre prestation a une influence sur cette évolution. Petite motivation supplémentaire : vos victoires vous offrent quelques points qui peuvent être utilisés pour débloquer des armes de couleur verte. Elles ne sont disponibles que durant une année et il faudra jouer énormément pour en débloquer plus d’une… vous voilà prévenu.
Overwatch 2, bien qu’imparfait, évolue réellement dans le bon sens. Le jeu de Blizzard peaufine sa formule, saison après saison, en apportant son lot de nouveautés et de changements bienvenus qui rendent l’expérience toujours plus intéressantes, sans pour autant toucher à son ADN, à ce fun immédiat que l’on ressent dès la première partie, et ce peu importe le niveau auquel on joue. On espère désormais que les décisions futures seront du même acabit et que la communication autour du titre ne pose plus de problème…