Demonschool : l’action est mouvement, le mouvement est musique
L'université fait la teuf avec les démons !
Demonschool défriche et renouvelle l’héritage des Tactical RPG classiques tout en s’inspirant des mécaniques de Persona ou de Shin Megami Tensei (dualité du monde, frontière entre état conscient et subconscient). Le grain de folie vient du fait que le jeu développé par Necrosoft Games y associe une esthétique typique du *giallo* (cinéma d’horreur italien des années 60-70).
Ce genre se démarquait notamment par une chorégraphie très élaborée des mouvements de caméra, des acteurs et du montage en écho ou en contrepoint de la musique selon un rythme imperturbable. L’idée était d’ériger peu à peu une structure narrative très organique allant crescendo ou decrescendo au gré de l’action et qui, par essence, suscitait l’émoi. Ici, il s’agit de transcender le gameplay et lui conférer autant d’impact que de profondeur. Voilà qui est ambitieux et rafraîchissant !
Pour le reste, on a affaire au canevas habituel de copains d’université, d’atavisme douloureux en mode chasseur de démons, d’apocalypse imminente, de rituels secrets et de proximité avec le monde des morts, etc. Pas de quoi effrayer un gamer blasé ou titiller un joystick un peu rouillé, mais la direction artistique tient la route, l’ensemble est vif, aguicheur et semble vouloir tenir ses promesses.
À confirmer prochainement, puisque le titre devrait sortir avant la fin de l’année !
